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+10.74
Publié par Ciné-club le 18/10/12 à 22:36   -   Categorie : Cinéma  -   Vu: 2131 fois
nam3 vous propose :

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Alors je propose donc ce film, parce que je l'ai vu il n'y pas si longtemps, et c'est celui qui m'a le plus marqué en peut-être 6 mois de cinéma, je dirais, en gros, même si c'est pas forcément sûr. Bref, je l'ai découvert grâce au premier chapitre, qui concernait Bonnie & Clyde, des Chroniques Américaines, un recueil de cinéma de Pauline Kael, une célèbre journaliste américaine qui a beaucoup tué, mais aussi idolâtrer des films. Celui-ci en fait partie.

C'est donc basé sur l'histoire des deux célèbres gangsters, mais traité d'une façon différente. Les deux héros ne s'appellent ni Bonnie, ni Clyde. Il s'agit de Eddie Taylor, un pauvre gars qui sort de taule. Sa fiancée Joan l'attend à sa sortie de prison, et Eddie lui promet dorénavant une vie sans crime, et qu'il se tiendra à carreaux. Malheureusement, celui-ci est remis en prison pour un crime qu'il n'a pas commis. Il s'évade donc avec l'aide de Joan, mais tue un de ses potes curé dans l'aventure. Il est devenu réellement un meurtrier, cette fois-ci. S'en suit une cavale des deux amoureux qui va durer longtemps et une fin...

Vous verrez. C'est considéré comme le premier film noir de Fritz Lang, c'est d'une beauté éblouissante dans certains plans, et ça a surtout une histoire qui prend vraiment aux tripes. Henry Fonda, à l'écran, est très jeune, c'est l'un de ses premiers rôles. Il tient tout le film d'une manière magistrale, et sa complicité avec Sylvia Sydney est surprenante. Bref, Pauline Kael parle de ce film beaucoup mieux que moi, donc il faudra lui laisser cet honneur, mais en tout cas, c'est un super film, que j'ai préféré à la version d'Arthur Penn, personnellement. J'espère que s'il est choisi, les gens passeront un très bon moment.
+9.05
Publié par Ciné-club le 01/03/12 à 22:42   -   Categorie : Séries  -   Vu: 2054 fois
Medieval présente



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"Quand les films américains décrivent la moralité en termes blanc et noir, on les critique pour leur simplicité grossière. Lorsqu'ils abordent les mêmes thèmes d'une manière plus ambiguë, on les accuse de nous corrompre. Chiens de Paille force le spectateur à interroger sa propre nature et son point de vue."

Greenfield, The Velvet Light, Trap n°16


Pays : Etats-Unis / Grande-Bretagne
Réalisateur : Sam Peckinpah
Scénario : Sam Peckinpah et David Zelag Goodman d’après le roman The Siege of Trencher’s Farm de Gordon Williams
Année : 1971 (sortie française février 1972)
Distribution : Dustin Hoffman (David Sumner), Susan George (Amy Sumner), Peter Vaughan (Tom Hedden), Del Henney (Charlie Venner)


Contexte de réalisation du film

Au cœur des années Nixon, Straw Dogs est un reflet de l’Amérique pacifiste (mouvement pour le désengagement au Vietnam, Concert de Woodstock…) et violente (révolte dans 400 campus américains en 1970, mouvement Black Panther…). Peckinpah, lui, réalise là son 6ème film mais le 1er qui ne soit pas un Western. Il vient de quitter la MGM qui a massacré au montage La Horde sauvage et son penchant pour l’alcool est déjà à un niveau Bukowskien. Dustin Hoffman est à l’acmé de la célébrité. Il vient d’enchainer The Graduate (Le Lauréat), Macadam Cowboy et Little Big Man. Le tournage se déroule en Cornouailles dans le petit village de Saint Buryan.


Pourquoi ce choix ?

Parce que Peckinpah est au top de mon panthéon personnel dans la catégorie réalisateur ivrogne et talentueux.

Parce que revoir Dustin Hoffman avec un vrai rôle à défendre dans Luck m’a donné envie de parler de l’une de ses plus grandes prestations.

Parce que le traitement de la violence dans ce film n’est ni gratuit ni complaisant.


Présentation personnelle sans spoiler (ce qui est particulièrement complexe)

Une atmosphère malsaine, des personnages complexes et ambigus, un metteur en scène qui pense chacun de ses plans c’est pour moi le cocktail idéal d’un bon film. Il plonge le spectateur dans une intense réflexion car la sympathie (au sens premier) ne peut être, dans un premier temps, que totale avec le héros du film. Puis, lentement le doute s’installe sur les motivations réelles des protagonistes de l’histoire. Pour ne rien dévoiler, on peut dire que l’on s’interroge dans ce film sur la nature réelle de l’homme un peu comme dans Le vieux fusil (le film préféré des Français) où l’on a un peu honte d’admirer la vengeance meurtrière d’un homme.

Par ce film, Peckinpah montre qu'il est le cinéaste de la violence mais aussi du fatalisme car sa démarche témoigne d'une vision du monde désespérée. Il est à noté qu'il a réalisé ce film parce qu'il venait de rater la direction de Délivrance et que la même année un autre maître-film de la violence est visible sur les écrans : A Clockwork Orange (Orange Mécanique).


Sources (des livres, je sais c’est old school !)

- Sam Peckinpah, un réalisateur dans le système hollywoodien des années soixante et soixante-dix, Gérard Camy, l’Harmattan, Paris 1997.
- Sam Peckinpah, la violence du crépuscule, François Causse, Dreamland, Paris, 2001 (préface d’Alain Corneau)
A ma connaissance, ce sont les deux seuls livres en français sur ce réalisateur.

Compléments

1) Le titre vient d’une citation de Lao Tseu dont j’ai trouvé deux traductions différentes :
- « Rude est le sage qui traite le peuple en chien de paille »
- « Le sage est sans pitié et traite les créatures comme des chiens de paille »
Les chiens de paille seraient des objets sacrificiels dans l’antiquité chinoise.

2) La bande annonce

http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=7krZZabaC_U
+5.37
Publié par Ciné-club le 16/02/12 à 12:59   -   Categorie : Cinéma  -   Vu: 1465 fois
Toeman présente :



 [x]


Genre : Drame
Réalisateur : Sidney Lumet
Année : 1988
Distribution : Judd Hirsch, Christine Lahti, River Phoenix, Martha Plimpton


Synopsis

Annie et Arthur Pope, anciens militants contre la guerre du Vietnam, sont en cavale après avoir organisé un attentat ayant causé la mort d'un homme. Danny, leur fils de 17 ans, est forcé de vivre dans le mensonge. Sa rencontre avec Lorna et son don pour la musique vont bouleverser le cours des évènements.



Après avoir vu deux films qui figurent parmi mes préférés de tous les temps d'en ce moment, Stand by me et 12 Angry Men, je suis tombé un peu par hasard sur ce film en croisant la filmo (très longue) de Lumet et celle (bien trop courte) de River Phoenix. Je m'attendais à quelque chose de très bon, et je n'ai vraiment pas été déçu.

Le casting est impeccable, Martha Plimpton et River Phoenix en tête.
Leur duo marche tout de suite, l'alchimie entre eux est frappante et ils servent avec brio ce scénario signé Naomi Foner (La mère de Maggie et Jake Gyllenhaal pour la petite histoire). Une histoire forte et originale.

 [x]


Je n'en dirai pas plus pour éviter la liste interminable de superlatifs bien pompeux, mais j'espère que ça vous aura donné envie de donner une chance à ce film.

(J'ai hésité entre ça, et Murder by Death dans un genre complètement différent. Et comme on ne m'a pas interdit de faire de la pub pour un autre film, j'en profite. Si vous aimez Marple, Poirot, Columbo et autres, si vous aimez les parodies et l'humour bien absurde, alors foncez.)
+3.15
Publié par Ciné-club le 01/02/12 à 17:36   -   Categorie : Cinéma  -   Vu: 1392 fois
AnTiX vous propose :
 [x]
    Réalisateur : Chris Marker
    Durée : 28min
    Année : 1962


Pour vous éviter de vous taper mes goûts personnels comme Le monde sur le fil, oeuvre fichtrement intéressante de Rainer Werner Fassbinder, mais aussi bougrement longue (3h25), je me suis dit que j'allais vous présenter un court-métrage.

Une fois ce choix fait, c'était un peu une évidence. Il fallait que ce soit La Jetée. C'est un des courts les plus connus au monde avec p-e Un chien andalou de Buñuel. Il a influencé entre autres Terry Gilliam pour Twelve Monkeys ou Dario Argento pour Profondo Rosso. Mais il fait surtout partie intégrante de La Nouvelle Vague, loin des traditions, ce film explore la puissance du cinéma.

Explore ? Oui, explore. Parce que là où je suis un peu sadique, c'est que je vous ai évité un film de 3h, mais je vous propose un film expérimental de science-fiction. Ne fuyez pas, voyons ! Expérimental, ça veut pas dire inaccessible. Bon là le truc, c'est qu'il y a pas vraiment d'image en mouvement, le film est composé de photographies (bah quoi il était photographe le mec), surplombées d'une voix off type documentaire. Hého, je vous entends dans le fond "Oulalala, ça va être chiant". Et bah non, je vous promets que non.

Là où le travail de Chris Marker devient remarquable, c'est qu'il n'utilise pas la photographie "pour faire un roman photo" ou "parce qu'il était photographe", ce mode de fonctionnement sert directement son propos. Avec La Jetée, on rentre dans le monde du souvenir "ceci est l'histoire d'un homme marqué par une image de son enfance" nous résume le premier panneau. On peut aussi y voir une réflexion sur la portée de l'image et ainsi du cinéma. Toujours est-il que si vous vous laissez emportée par le film, vous verrez les images et la voix off se répondre. Bientôt ce n'est plus des images fixes que vous suivez, mais une histoire. Le procédé devient naturel. On peut alors louer le travail sur le montage, où le mouvement parfois se crée, où chaque enchaînement est pensé et pas dénué de sens. Tout comme le travail sur le cadrage, la lumière (les visages se creusent au film du temps) ou encore la bande-son (entre autres ses piaillements d'oiseaux). Vraiment un must-see, résolument triste et à jamais ancré dans ma mémoire.

 [x]


J'espère que vous ne serez pas trop à l'avoir déjà vu. D'expérience personnelle, beaucoup connaissent "de nom", mais peu l'ont vu. Je pense que c'est officiellement le DVD le plus partagé de ma dvdthèque, c'est donc tout naturellement que je vous le présente ici.

Pour ceux qui ont aimé, je vous conseille de vous plonger dans la filmographie d'un grand ami de Chris Marker, Alain Resnais (ouai ouai je sais, vous m'avez pas attendu pour ça) et si je devrais en conseiller qu'un de ce Monsieur, ça serait Hiroshima, mon amour.
+5.42
Publié par Ciné-club le 19/01/12 à 11:01   -   Categorie : Cinéma  -   Vu: 1897 fois
Baje vous présente :



 [x]

Réalisateur : José Padilha
Durée : 115 minutes
Année : 2007
Avec Wagner Moura, Caio Junqueira, André Ramiro, Milhem Cortaz, Maria Ribeiro...

Roberto Nascimento, capitaine au BOPE (Bataillon des opérations spéciales de police), sorte de GIPN brésilien mais qui n'opère que dans l'état de Rio de Janeiro, cherche un successeur.
Face à lui et au milieu d'une multitude de candidats, on suit le destin de deux amis qui seront bientôt plongé au coeur de la guerre des favelas.
Devant la venue au monde prochaine de son enfant, la tension dans son couple et le danger extrême de ses missions, Nascimento doit faire un choix rapide mais qui ne mettra pas en danger l'ensemble de son bataillon.

De l'autre côté de ce monde barbare, les deux amis, Neto et André, entreront de pleins pieds dans cette guerre après avoir croisé presque par hasard le capitaine de la BOPE. Mais s'investir dans ces unités d'élites s’avérera délicat et ils devront affronter le jugement d'une frange privilégiée des favelas et l'image positive et fausse que représentent les trafiquants auprès de la population.

Au travers de ce scénario, le réalisateur mets en exergue la jungle dans laquelle vivent ces différentes populations emprisonnées dans une poudrière géante, poudrière prête à exploser quand les différentes factions sont chauffés à blanc par les évènements découlant de la venue prochaine du pape dans la cité. Du flic corrompu au trafiquant en passant par le soldat d'élite sanguinaire, tout le monde s'affronte, tout le monde traîne son lot de cadavre que cela soit par ses actions directes ou par une confiance naive en certains et une haine primaire en d'autre.

Si le film maintient une tension assez extraordinaire tout du long, il n'oublie pas ses personnages, tous (au moins un peu) coupables, participant au marasme dans lequel ils vivent. La réalisation y est aussi pour beaucoup, et propose derrière une approche que l'on peut penser bordélique une grande maitrise.

 [x]

Impossible de ne pas parler de la suite, qui aurait eu ma préférence si le film était disponible avec des sous-titres français et si c'était possible de vraiment le présenter sans spoiler le film précédent.

Cette suite se situe plus de 10 ans après le premier épisode. On retrouve quelques personnages du premier volet. Si l'on est d'abords frappé par la réalisation presqu'à l'opposé du précédent volet, ça se justifie grandement par l'orientation du film. Plongé dans les entrailles de la politique, on y découvre des monstres bien différent de ceux du premier volet mais bien plus dangeureux.

La grande force du film est pour moi d'être assez universel. Si ce que l'on nous raconte se passe au brésil, le parrallèle avec de nombreux autres pays fait immédiatement sens. Avec un propos parfaitement maitrisé, le film fait froid dans le dos. Et si les armes sont bien différentes, leurs conséquences sont encore plus intéressantes à découvrir, le film parvenant à décrypter avec force ce qui se déroule derrière les sourires et les beaux discours des dirigeants.

L'autre atout majeur du film est d'avoir su faire évoluer avec une justesse singulière les protagonistes de l'histoire originale. Les rôles s'inverseraient presque, les idéologies ont grandement évolués, certaines arrivant à un point de rupture. Ils ont vécut, souffert, ça se voit, ça se sent et ça nous pète à la gueule.

Sans en dévoiler la recette, la fin, accompagnée de la voix off qui parcours les deux films, d'une sagesse visuelle extrême en rapport avec le reste, m'a foutu une bonne claque dans la gueule.

Pour moi, l'un des meilleurs diptyque que j'ai eu l'occasion de voir. L'un et l'autre sont des références dans leurs genres.
+7.06
Publié par Ciné-club le 06/01/12 à 10:05   -   Categorie : Cinéma  -   Vu: 1754 fois
Sao vous présente :


 [x]



Réalisateur : Cameron Crowe
Durée : 160 mins (120 for the theatrical cut)
Année : 2000
Cast : Patrick Fugit, Billy Crudup, Frances McDormand

Synopsis : Un adolescent revant de devenir critique de Rock reussit a se faire passer pour un journaliste afin de suivre son groupe prefere en tournee et faire un article sur eux, nous plongeant dans la vie du groupe.

Impression : Je me souviens presque plus de ce film que j'avais vu a sa sortie. Je me souviens juste qu'il m'avait vraiment plu. Des musiques sympa, une ambiance rock et dejante tout le long, tout ce que j'aime dans un film !

Si vous choisissez l'extended cut, elle vous plongera un peu plus dans l'intimite du groupe et rendra l'aventure encore plus immersive avec par exemple plus de passages live, des scenes entieres apportant pas mal a l'ambiance, etc.
+5.73
Publié par Ciné-club le 27/11/11 à 18:45   -   Categorie : Cinéma  -   Vu: 1809 fois
Gan vous présente :


 [x]




Réalisateur : John Carpenter
Durée : 99 min
Année : 1981
Cast : Kurt Russel, Lee Van Cleef et Ernest Borgnine

Synopsis : En 1997, Manhattan est devenu une immense île-prison ou trois millions de détenus sont organisés en bandes rivales.
A la suite d'un attentat, l'avion du Président des Etats-Unis se crashe dans le pénitencier.
Le chargé de sécurité Bob Hauk décide d'envoyer un prisonnier pour le récupérer.

Ce détenu s'appelle Snake Plissken.
Lâché à l'intérieur, il doit se frayer un chemin en évitant les loubards et les cannibales qui peuplent Manhattan. Snake n'a que quelques heures pour récupérer le président, éviter un incident diplomatique catastrophique et surtout désamorcer les mini-bombes qu'on lui a implantées dans le corps à son insu.

Impressions : Un film qui m'a marqué dans ma jeunesse et que je peux revoir sans me lasser.
Le summum de la série B et du film d'action, il reste pour moi un incontournable de Carpenter.

Kurt Russel n'incarne pas Plissken, il l'est.
Un héros charismatique, invincible et débordant de supercoolitude ( copyright Hop' ).

Il écopera d'ailleurs d'une suite, Los Angeles 2013 tout aussi fun.

 [x]
+2.55
Publié par Ciné-club le 13/11/11 à 21:10   -   Categorie : Cinéma  -   Vu: 2236 fois
Kerial vous propose :


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Il grande Silenzio (Le Grand Silence)


Genre : Western Spaghetti
Réalisteur : Sergio Corbucci
Année : 1968

Cast :
Jean-Louis Trintignant : Silence
Klaus Kinski : Tigrero (version française) - Loco (version italienne - version anglo-saxonne)
Frank Wolff : Sheriff Burnett
Luigi Pistilli : Pollicut
Vonetta McGee : Pauline

Synopsis : Hiver 1898, dans les montagnes de Utah, des paysans et bûcherons sont devenus hors-la-lois pour survivre et se terrent dans les montagnes. Des chasseurs de primes, dirigés par l'atypique et cruel Tigrero (Loco), sont payés pour les abattre. Au même moment le gouverneur de l’État envoie un Shérif pour préparer la future amnistie qu'il désire mettre en place pour des raisons politiques et Pauline, dont le mari a été tué par Tigrero, engage, Silence, un pistolero muet pour la venger.

Pourquoi ce choix ?

Pour beaucoup de choses.

Pour voir y un français tout d'abord, un sorte de justicier handicapé caricature absurde des justiciers solitaires emblématiques au genre et qui renvoie directement au Manchot de Léone.

Pour y voir un méchant, le génialissime Klauss Kinski dans un rôle à complètement à contre courant des habituels chasseurs de primes.

Pour Pauline, "héroïne" à la beauté du diable métis afro-américaine.

Pour y voir le froid glacial et la neige remplacer le sable et les canyons.

Et enfin parce que c'est un vrai film noir, dans lequel on peinera à trouver un seul élément positif, c'est sans concession.

Anecdotes :

Franco Nero (Django/Keoma) devait incarner Silence. Le rôle était taillé pour lui.

L'étrange pistolet de Silence est un Mauser C96, ce qui n'est pas totalement invraisemblable (l'action se passe en 1898 et le Mauser C96 était disponible dès 1895). Selon les "puristes", il y aurait cependant anachronisme : Silence utiliserait en fait un "modèle 1912" doté d'un étui-crosse en bois.

La fin de Corbucci fut refusée par ses producteurs. Le réalisateur ne se laissa pas démonter et accepta de tourner une fin alternative totalement absurde, qui bien entendue ne pu être retenue.
+7.82
Publié par Ciné-club le 29/10/11 à 14:32   -   Categorie : Cinéma  -   Vu: 2120 fois
mpm vous propose...

I <3 Huckabees
J'<3 Huckabees


Réalisé par David O. Russell et sorti en 2004

synopsis : Albert Markovski vit une série de coïncidences troublantes dont le sens lui échappe. Avec l'aide de deux détectives existentiel, Bernard et Viviane Jaffe, Albert analyse sa vie, ses relations amoureuses, et son conflit avec Brad Stand, un jeune cadre dynamique et ambitieux chez Huckabees. Lorsque Brad engage les mêmes détectives qu'Albert, ceux-ci commencent à creuser dans son apparente vie parfaite et dans sa relation avec sa petite amie Dawn Campbell qui travaille aussi chez Huckabees.

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J'ai choisi ce film, non pas parce que je pense vous faire découvrir un chef d'oeuvre du cinéma, mais parce que c'est un film "comme je les aime", à savoir à la fois léger et décalé et avec une ambiance et des personnages qui me touchent.
On y retrouve également un casting qui est loin de me déplaire, à savoir Jason Schwartzman (qui est la raison pour laquelle j'avais choisi de regarder ce film la première fois), Jude Law, Dustin Hoffman ou encore Mark Wahlberg.

J'avais beaucoup apprécié la réalisation que j'avais trouvée, par certains côtés, assez originale et maitrisée.
C'était également une bonne surprise, je craignais de me coltiner un énième ersatz de film indépendant dramatico-romantico-rigolo-cliché. J'ai pas eu le sentiment qu'on cherchait à révolutionner le genre, mais qu'on proposait un film qui avait suffisamment de quoi sortir du lot, contrairement à un Youth in Revolt qui, pour moi, était clairement tombé dans la carricature et les travers du genre.

J'espère qu'il vous plaira et qu'il vous donnera, dans tous les cas, envie d'en parler.

Bon film !
+15.97
Publié par Ciné-club le 23/10/11 à 20:44   -   Categorie : Cinéma  -   Vu: 3125 fois
LeMatouAigris vous propose...


The Legend of Hell House (La Maison des Damnés)

Réalisateur : John Hough
Année de distribution : 1973
Durée : 90 minutes.

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The Legend of Hell House fait partie de cette vague des films de maisons hantées à l'ancienne au même titre que House on Haunted Hill (1959) ou The Haunting (1963) et qui ont terrorisé nos parents ou grands-parents cinéphiles.

Mais celui-ci, particulièrement, a ce petit quelque chose de plus qui me le garde fermement ancré en mémoire. D'un réalisateur peu flamboyant et d'acteurs quasi tout inconnus du grand public, Roddy McDowall excepté, The Legend of Hell House est un de ces films d'épouvantes qui joue de son très petit cheptel de personnages grandement caractérisés et d'une atmosphère gothique au possible pour faire graduellement monter la pression chez le spectateur.

Une histoire des plus banales, et pourtant, un traitement particulier. Le film ne s’embarrasse pas de chichi, vous verrez bien vite de quoi il s'agit.

Il ne fait pas forcément l'unanimité et j'ai pensé que ce serait une bonne occasion pour en discuter. J'espère que ce sera une découverte pour tous.

Bon film !

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Surprise !





Exceptionnellement, vous pouvez discuter du film dès maintenant.
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