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Sujet n°35733 créé le 16/02/2012 à 12:59 par Ciné-club - Vu 1474 fois par 245 utilisateurs
   
Tags : ciné-club
Pages : 1
Message n° 3118396, posté à 13:00 le 16/02/2012  
+3.09
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Ciné-club
Toeman présente :
 [x]
Genre : Drame
Réalisateur : Sidney Lumet
Année : 1988
Distribution : Judd Hirsch, Christine Lahti, River Phoenix, Martha Plimpton
Synopsis
Annie et Arthur Pope, anciens militants contre la guerre du Vietnam, sont en cavale après avoir organisé un attentat ayant causé la mort d'un homme. Danny, leur fils de 17 ans, est forcé de vivre dans le mensonge. Sa rencontre avec Lorna et son don pour la musique vont bouleverser le cours des évènements.
Après avoir vu deux films qui figurent parmi mes préférés de tous les temps d'en ce moment, Stand by me et 12 Angry Men, je suis tombé un peu par hasard sur ce film en croisant la filmo (très longue) de Lumet et celle (bien trop courte) de River Phoenix. Je m'attendais à quelque chose de très bon, et je n'ai vraiment pas été déçu.
Le casting est impeccable, Martha Plimpton et River Phoenix en tête.
Leur duo marche tout de suite, l'alchimie entre eux est frappante et ils servent avec brio ce scénario signé Naomi Foner (La mère de Maggie et Jake Gyllenhaal pour la petite histoire). Une histoire forte et originale.
 [x]
Je n'en dirai pas plus pour éviter la liste interminable de superlatifs bien pompeux, mais j'espère que ça vous aura donné envie de donner une chance à ce film.
(J'ai hésité entre ça, et Murder by Death dans un genre complètement différent. Et comme on ne m'a pas interdit de faire de la pub pour un autre film, j'en profite. Si vous aimez Marple, Poirot, Columbo et autres, si vous aimez les parodies et l'humour bien absurde, alors foncez.)

Historique des éditions
Message n° 3122931, posté à 11:44 le 20/02/2012  
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Ciné-club
Faîtes-vous plaisir.

Message n° 3122938, posté à 11:58 le 20/02/2012  
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koni
J'ai donné une chance à ce film, comme tu dis.
Mais je ne prenais pas grand risque, j'ai pu le vérifier. Histoire bougrement originale, réalisation sans fioritures, acteurs impeccables, recette éprouvée pour faire un excellent film. Parce qu'en fait, on ne sait vraiment pas où Sidney et Naomi veulent nous emmener au tout départ. Et on se laisse embarquer tranquillement, trop contents de suivre le parcours de ces gens si attachants. Un chouette film.
Message n° 3123138, posté à 14:42 le 20/02/2012  
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koni
Je tiens à préciser que je n'ai pas boudé les propositions précédentes (Almost Famous et Tropa de Elite). Mais j'avais vu ces films il y a assez peu de temps pour avoir envie de les revoir. Enfin, bon, je dis ça, on s'en fout un peu. Mais bon, quand même.
Message n° 3139645, posté à 13:14 le 04/03/2012  
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AnTiX
Magnifique film. L'écriture et l'interprétation des personnages est vraiment top.
Comme d'habitude chez Lumet, tu as envie de dire que la réalisation est invisible. Mais si tu regardes bien, c'est impeccable. C'est juste un homme humble, qui a tout compris au langage cinématographique, mais qui n'a aucune envie de le crier sur tous les toits. Il se met au service du film et rien que du film. Il n'en fais jamais des tonnes et laisse toute sa place aux personnages.
Mine de rien, c'est devenu rare ces qualités là dans la réalisation. Le seul film qui me vient à l'esprit dans les grands réal contemporains, c'est The Social Network de Fincher. Et c'est, pour moi, son meilleur film.

--
Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr
Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
Message n° 3505525, posté à 18:19 le 25/11/2012  
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Medieval
Un petit up pour ce grand film.
Jeudi et vendredi l'éducation nationale m'a proposé une exceptionnelle formation à la cinémathèque de Paris sur le thème Cinéma et transmission : Filiations et Ruptures.
Le Jeudi, conférence de Vincent Deville (responsable formation de la cinémathèque et prof de ciné à la Sorbonne et Metz) sur la cellule familiale comme lieu de transmission. Les extraits étaient nombreux, variés et longs (c'est rare) :
- Little Miss Sunshine de Dayton et Faris sur comment filmer une structure hétérogène dans un lieu clos (le mini van).
- Mes petites amoureuse de Eustache sur le nouvel arrivant et le cadrage ciné comme composition d'un tableau (l'épure est incroyable).
- Running on Empty de Lumet (la raison pour laquelle j'en cause ici) sur l'acceptation de l'héritage et la transmission. L'extrait choisi était la scène culte de l'anniversaire de la mère et de l'arrivée de Lorna dans la cellule familiale. Par des screens, on a pu voir la maîtrise du cadrage, la qualité du jeu des acteurs, les détails (la couronne qui tombe, le môme qui fait la vaisselle pendant que les autres dansent...).
- Godfather de Coppola sur la passage de relais du fardeau familial (scène de l'hôpital) avec l'accent mis sur le langage du corps (les mains, les rictus...).
- J'ai tué ma mère de Dolan (que j'ai maintenant très envie de voir) sur l'amour filial impossible (accent sur la place des corps dans le cadre).
- The Tree of Life de Malick aussi sur l'amour impossible et comment filmé le poids d'un corps.
- I.A de Spielberg sur l'impossible amour parental avec la scène de l'abandon (travail sur la surexposition lumineuse et le flou pour signer la disparition prochaine).
- Andreï Roublev de Tarkovski (scène finale de la cloche) sur le refus de transmission du père au fils.
Le vendredi, c'était la journée Dradenne avec une conf' brillante de Mathieu Macheret des Cahiers du cinéma et Critikat sur Le cinéma des Dardenne : la dette en héritage. Fonctionnement par mise en parallèle des films des frères avec l'histoire du cinéma (Morris Engel, Douglas Sirk, Ozu, Desplechin, , Hitchcock, Tarkovski...) avec des extraits à chaque fois. Ensuite, l'après-mide projection du film Le fils et enfin échange avec les Dardenne qui ont fait l'aller-retour depuis la Belgique.
Au final, c'est quand même bien sympa d'être prof !

--
"Un peuple n'a qu'un ennemi dangereux, c'est son gouvernement."
Saint-Just
*édité à 18:19 le 25/11/2012
Pages : 1
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