Ah, tout dépend de ton auditoire. Tu risques de passer pour un guignol avec la thèse de Caldwell si en face de toi, t'as des universitaires et des chercheurs avec un minimum d'expérience de terrain. Autant j'imagine qu'on peut difficilement remettre en cause les projections démographiques reprises par Caldwell, autant ses conclusions, à savoir l'islamisation à terme de la France et de l'Europe, c'est de la fiction, un mauvais film catastrophe.La grosse tendance, et cela depuis des années, c'est la déislamisation des jeunes. Et c'est à la lumière de ce constat qu'on peut véritablement apprécier la montée (toute relative) d'une certaine forme d'Islam revendicatif et militant. Autant dire un épiphénomène, à la marge, en réaction à un mouvement plus général.Mais il faut encore pouvoir distinguer religiosité affichée et religiosité vécue. Il y a beaucoup de jeunes nés musulmans qui se revendiqueront comme tels, mais le plus souvent (d'après mes propres constatations), ce sera de l'ordre du discours, une posture qui se fait surtout l'écho d'un malaise identitaire profond. Combien d'entre eux vont faire la prière du vendredi à la mosquée ? Combien d'entre elles portent le voile ?

Le reste est tout aussi bien.

J'ai été un peu surpris par l'entame du côté de l'Occident.

Ton avis m'intéressera, tiens. J'hésite toujours à le prendre.

Ça sort quand ? Je termine le 4è volume de l'intégrale, alors je serai impatiente.

Bon, ça se lit vite (80 pages).Faut que je digère la lecture, mais je préfère l'élève (Lovecraft) au maître.

Je passe à lui, maintenant :

Tu nous expliques ? Sans le contexte, c'est super vaporeux.