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Sujet n°29240 créé le 17/10/2010 à 15:38 par Ano nyme1 - Vu 98157 fois par 3019 utilisateurs
   
Tags : lecture
Pages : 12... 16... 32... 4546474849... 55... 63... 6970
Message n° 3468582, posté à 22:54 le 27/10/2012  
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Finally
Poloneill a dit
le 27/10/2012 à 22:51
:

Tu dois être un peu masochiste toi aussi, Finally, pour t'enquiller un truc pareil et d'aller jusqu'à la fin.
En fait, je l'ai lu en anglais donc ça me faisait travailler. Mais j'aime bien finir les bouquins que je commence pour pouvoir les critiquer en société, je lirai sûrement Fifty shades darker et le suivant que je sais même pas comment il s'appelle.
Bon, c'est surtout que le 40 millions de lecteurs m'avait étonné.

Message n° 3468586, posté à 22:57 le 27/10/2012  
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Poloneill
Finally a dit
le 27/10/2012 à 22:54
:

Bon, c'est surtout que le 40 millions de lecteurs m'avait étonné.
Ça m'étonne aussi, mais ça ne m'incite pas à le lire ^^.

--
Don't dream it, be it

Together, you are the one who was, the one who is, the one who will be.

It costs nothing to say something kind. Even less to shut up
Message n° 3468595, posté à 23:06 le 27/10/2012  
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Finally
"The difference (between THE CASUAL VACANCY and Fifty Shades of Grey) is that people have sex in my book, but no one enjoys it."
--J. K. Rowling

Message n° 3468625, posté à 23:27 le 27/10/2012  
+0.82
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Mermoz
Fifi, tu m'as bien fait rire. Merci pour cette critique complète kiss

--
U'r welcome
™Awkward
Message n° 3468635, posté à 23:44 le 27/10/2012  
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MauditeBénédicte
Merci Fifi, j'étais très curieuse d'en savoir plus sur ce bouquin, sans avoir le courage de me le fader. En plus, ta critique est pleine d'humour et de fraîcheur. kiss

--
Sioniste bien-pensante, cantinière de Tsahal.

"Elle n'est que déception" ©Collioure

"Le boubou ça va avec tout, ça se refuse pas" ©Val
Message n° 3468637, posté à 23:46 le 27/10/2012  
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MauditeBénédicte
Jesshalliwel n'est pas d'accord avec toi, ceci dit.

--
Sioniste bien-pensante, cantinière de Tsahal.

"Elle n'est que déception" ©Collioure

"Le boubou ça va avec tout, ça se refuse pas" ©Val
Message n° 3468640, posté à 23:51 le 27/10/2012  
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Finally
MauditeBénédicte a dit
le 27/10/2012 à 23:46
:

Jesshalliwel n'est pas d'accord avec toi, ceci dit.
Bah, c'est une fille, elle doit savoir mieux que moi.

Message n° 3468641, posté à 23:51 le 27/10/2012  
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Collioure
MauditeBénédicte a dit
le 27/10/2012 à 23:46
:

Jesshalliwel n'est pas d'accord avec toi, ceci dit.
laugh2
Étonnant.
Merci Fifi, bien ri.

--
Après avoir sauté sa belle-soeur et le repas du midi,
le Petit Prince reprit enfin ses esprits et une banane.
(SAINT-EXUPÉRY, Ça creuse)
Vlan !
Message n° 3468645, posté à 23:57 le 27/10/2012  
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Finally
Ah ouais mais toutes ses copines sont en kiffe magistral sur Twilight, aussi.

Message n° 3468646, posté à 23:58 le 27/10/2012  
+1.00
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olaola
MauditeBénédicte a dit
le 27/10/2012 à 23:46
:

Jesshalliwel n'est pas d'accord avec toi, ceci dit.
Elle ne change pas. laugh2 laugh2

--
Vous auriez pu m'apprendre la synchro, quand même, bande de hyènes.(ricorod)
Message n° 3468671, posté à 00:28 le 28/10/2012  
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MauditeBénédicte
t’es vilaine, bébé, viens ici que je te donne la fessée !

--
Sioniste bien-pensante, cantinière de Tsahal.

"Elle n'est que déception" ©Collioure

"Le boubou ça va avec tout, ça se refuse pas" ©Val
*édité à 13:02 le 28/10/2012
Message n° 3468675, posté à 00:31 le 28/10/2012  
+1.00
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MauditeBénédicte
Christian, c’est juste THE mâle avec qui toute nana a envie de sortir, de s’envoyer en l’air… Bref, Christian Grey, c’est LE fantasme féminin parfait.
Hum, un mec qui prétend me fist-fucker, avec ou sans contrat, je peux pas.

--
Sioniste bien-pensante, cantinière de Tsahal.

"Elle n'est que déception" ©Collioure

"Le boubou ça va avec tout, ça se refuse pas" ©Val
Message n° 3468680, posté à 00:36 le 28/10/2012  
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Finally
Tu m'étonnes !
Mais en fait, il le fait pas, le climax du truc, c'est quand elle lui demande de la forcer à la fouetter et de compter avec lui les coups à haute voix.

Message n° 3468703, posté à 00:57 le 28/10/2012  
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MauditeBénédicte
Finally a dit
le 28/10/2012 à 00:36
:

Mais en fait, il le fait pas, le climax du truc, c'est quand elle lui demande de la forcer à la fouetter et de compter avec lui les coups à haute voix.
Je ne comprends pas, qui doit forcer qui à fouetter qui ? Il y a des elle/la mal à propos, je crois.

--
Sioniste bien-pensante, cantinière de Tsahal.

"Elle n'est que déception" ©Collioure

"Le boubou ça va avec tout, ça se refuse pas" ©Val
Message n° 3468706, posté à 01:00 le 28/10/2012  
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Finally
MauditeBénédicte a dit
le 28/10/2012 à 00:57
:

Je ne comprends pas, qui doit forcer qui à fouetter qui ? Il y a des elle/la mal à propos, je crois.
Je savais que t'allais dire ça, mais non c'est bien ça, elle le force à l'obliger elle à se faire fouetter et à compter en même temps que lui à haute voix. En gros, elle lui demande de se faire fouetter.

Message n° 3468710, posté à 01:17 le 28/10/2012  
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MauditeBénédicte
Finally a dit
le 28/10/2012 à 01:00
:

Je savais que t'allais dire ça, mais non c'est bien ça, elle le force à l'obliger elle à se faire fouetter et à compter en même temps que lui à haute voix. En gros, elle lui demande de se faire fouetter.
Ça a l'air super compliqué, leur affaire.
Je ne t'en admire que plus d'avoir tout lu.

--
Sioniste bien-pensante, cantinière de Tsahal.

"Elle n'est que déception" ©Collioure

"Le boubou ça va avec tout, ça se refuse pas" ©Val
Message n° 3469724, posté à 20:54 le 28/10/2012  
+2.06
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Finally
 [x]
J'ai terminé aujourd'hui la première oeuvre que j'ai lue de bout en bout d'Henry Miller que je ne connaissais que par auteur interposés et par extraits dans les livres de ces auteurs. L'influence qu'il continue à avoir dans la littérature et plus largement dans la culture américaine m'a rapidement fasciné ; c'est pourquoi après avoir fini à nouveau Lougne Lizard du très bon Mark Safranko, relu des interviews de Tony O'Neill et d'autres membres du collectif Brutalits, j'ai pris la décision incertaine d'entamer l'oeuvre gigantesque d'Henry Miller. Mais finalement, je suis passé à autre chose et je n'y ai plus pensé pendant quelques temps. C'est là que je tout à fait par hasard, parce que je commande pas mal par amazon, je décide d'aller faire du lèche-étalage dans ma librairie qui est assez fournie en littérature classique mais là, pris d'une envie de ouf, je vais directement chercher à "M" dans "littérature anglo-saxonne" et je tombe sur Sexus et Tropiques du capricorne, j'ai pris le premier (n'étant pas du tout au courant de l'ordre de publication, n'ayant pas été sur Wiki auparavant) et je lis la quatrième de couverture : "Interdit pendant des années..." (je saurai plus tard qu'il n'aura été autorisé en France qu'en 1968 et aux Etats-Unis en 1964) mais surtout, ce qui m'a attiré c'est la similitude avec ma propre "expérience" d'écriture telle qu'ils le décrivaient en quatrième de couv'. C'est donc le récit de l'illumination de Miller : il rencontre une muse et être écrivain. Sans jeter un oeil à Tropiques, je le prends.
Et j'ai bien fait, car ce n'est pas la première oeuvre de Miller mais chronologiquement c'est celle qui remonte le plus loin (1927) et le premier qu'il a eu envie d'écrire (mais fini en 1948).
Miller travaille à Brooklyn dans une compagnie de télégraphe, a une femme, Maude (Beatrice Sylvas Wickens) et une fille, il a 33 ans. Lors d'une soirée au dancing, il rencontre une entraîneuse, Mara - renommée plus tard Mona - (June Miller, sa seconde femme) qui le subjugue immédiatement. Commence alors une épique histoire d'amour et de sexe qui vont révéler à Miller son envie d'être écrivain et surtout d'être un écrivain reconnu tout de suite, maintenant, et de laisser une empreinte plus importante encore que Joyce ou Dostoïevski.
Le livre débute au moment où il cherche à emprunter de l'argent pour inviter Mara-Mona au restaurant, de l'argent qu'il emprunte à tous et qu'il a aucune intention de rendre. L'impatience que lui procure l'attente du rendez-vous est l'occasion pour l'auteur de réflexions sur ce qu'il y a de plus humain dans la fièvre de l'attente : "J'étais un fantôme errant dans le vide absolu. S'asseoir, s'arrêter pour allumer une cigarette, ne pas s'asseoir, ne pas fumer, penser ou ne pas penser, respirer ou cesser de respirer - tout cela n'était qu'une seule et même chose. Tombe raide mort, et celui qui vient derrière toi te foule aux pieds ; tire un coup de revolver et on te dire dessus ; gueule, et tu réveilles les morts ; et les morts - c'est plutôt drôle ! - ont eux aussi de rudes poumons."
Tout le livre est écrit dans un style empressé, fiévreux, emprunt de mysticisme, les rencontres entre Miller et Kronski (un ami docteur) ou Ulrich (un ami artiste) sont l'occasion de débats enflammés sur l'artiste et l'homme qu'est Miller : "Digne de lui ? ricana-t-il. Mais le tout est de savoir si c'est lui qui est digne de vous ! Qu'a-t-il donc fait pour mériter qu'une femme se sente digne de lui ? Il n'a même pas commencé à fonctionner... Il est en pleine léthargie. A votre place, je n'aurais pas un sou de confiance en lui. Il n'est même pas ce qu'on appelle un bon ami... que dire de l'amant et du mari ! Pauvre Mara !"
Mais c'est aussi un livre sur la mort et le destin de l'âme: "et le docteur Kronski, si plein de vie dans le monde roentgénien de la statistique, n'était qu'un pou destiné à périr écrasé sous un ongle sale, quand viendrait le moment de sortir de sa coquille. Jamais il ne venait à l'esprit du docteur Kronski, quand il était la proie de ces crises génito-urinaires, que l'on pût envisager un univers où la mort eût revêtu un tout autre aspect."
Miller, en proie à des diatribes mystiques continue ainsi pendant des pages et des pages.
Certainement, c'est un livre sur les femmes. Ayant lu 50 shades of Grey deux mois auparavant, j'étais un peu échaudé par la littérature érotique. Miller transcende l'érotisme et m'a réconcilié avec le genre. C'est après avoir abandonné Mara à un homme qui l'entretient, en proie à toutes sortes de réflexions sur la situation, que lui vient cette curieuse pensée en rentrant chez lui : "Je me demande si Maude dort déjà. Ca me tient dur, moi aussi de mon côté... Sur le chemin de la maison, j'ouvre ma braguette et donne de l'air à ma pine. Le con de Maude. Oh ! certes, elle peut baiser quand le coeur lui en dit. La prendre endormie, sans qu'elle ait le temps de mettre ses lunettes. Tu t'allonges simplement, tranquillement, tu te blottis bien au chaud en chien de fusil... Je pousse la clef de la serrure et je refoule la grille en fer. Fraîcheur de métal contre ma verge frémissante. Ce qu'il faut, c'est la prendre en traître, le lui mettre en douce, pendant qu'elle rêve. [...] et le taureau grimpe sur la colline et te laboure de sa machine... cette machine qui est d'une longueur... terrible ! Seigneur ! mais c'est fou comme c'est bon de prendre la chose ainsi." C'est quand même un peu plus osé dans ce à quoi ça fait appel comme ressource de l'imaginaire. Et c'est y a 70 ans.
Soit, c'est du point de vue d'un homme. Mais au même moment, en France, Anaïs Nin qui va tomber aussi amoureuse de June Miller rédige Delta du Vénus et la sexualité des femmes est aussi mise à l'honneur, ce ne sont pas simplement des jouets érotiques dans les mains de Miller et même, après son divorce d'avec Maude, on se retrouve dans la situation inverse où c'est elle qui le force à lui faire l'amour pendant qu'il reçoit un appel de l'hôpital lui disant que Mona est dans une situation critique.
Mais mon passage préféré, hormis toutes les scènes de sexes qui sont chacune uniques, c'est la longue diatribe de Mac Gregor sur les artistes alors qu'il a entraîné Miller dans un voyage qu'il ne voulait pas entreprendre, obsédé dans ses pensées par Mara : "Nous avions fait quelques centaines de mètres quand l'idée me vint que j'aurais dû épingler un mot sur la porte pour Mara. [...] C'était parfait à son sens, de donner dans ce genre de trucs (la peinture et autre sornettes), à condition d'être doué pour ça. Un bon artiste méritait de faire fortune, à son avis. La preuve, c'est qu'il y arrivait toujours, si on voulait bien le remarquer. [...] Naturellement, poursuivit Mac Gregor, il y avait des types comme Gauguin - et Dieu sait si c'était de bons artistes ! - mais c'est qu'ils avaient en eux quelque chose d'étrange, de tordu, d'antisocial, mettons, qui les empêchait d'atteindre immédiatement à la renommée. Ce n'était tout de même pas la faute du public cela, hein ? Il y a des gens qui naissent avec la poisse - voilà comment il voyait les choses."
Autant vous dire que j'ai adoré, j'ai adoré l'époque et les lieux traversés, les personnages rencontrés chacun uniques, la trame narrative dense et complexe, et surtout la fin qui met bien mal à l'aise dans le genre folie douce qu'on sait pas si c'est la réalité mais si ça l'est, il est bien dans la merde. Je vais au ciné demain voir Skyfall qui miraculeusement passe en VO à la séance de 18h et je vais me prendre la suite, Plexus et Nexus qui racontent son mariage avec Mona, leur voyage à Paris, l'abandon et les tromperies de Mona. Bref, si vous aimez la littérature, les réflexions métaphysiques et le sexe, je vous le recommande.

Message n° 3470275, posté à 09:05 le 29/10/2012  
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kelidric
Je viens d'attaquer La Horde du Contrevent. C'est normal que je ne comprenne pas une phrase sur deux ?

Message n° 3470329, posté à 10:05 le 29/10/2012  
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Medieval
kelidric a dit
le 29/10/2012 à 09:05
:

Je viens d'attaquer La Horde du Contrevent. C'est normal que je ne comprenne pas une phrase sur deux ?
Chanceux. Tu vas adorer, laisse-toi porter par le truc, ça vient tout seul (j'espère que tu as bien le marque page avec la légende sinon tu vas galérer un peu au début).

--
"Un peuple n'a qu'un ennemi dangereux, c'est son gouvernement."
Saint-Just
Message n° 3470397, posté à 11:17 le 29/10/2012  
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kelidric
Medieval a dit
le 29/10/2012 à 10:05
:

Chanceux. Tu vas adorer, laisse-toi porter par le truc, ça vient tout seul (j'espère que tu as bien le marque page avec la légende sinon tu vas galérer un peu au début).
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*édité à 11:18 le 29/10/2012
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