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+10.44
Publié par Nao le 26/10/15 à 12:16   -   Categorie : Présentations de séries  -   Vu: 4243 fois
Chaîne : SyFy
Saison 1 : 13 épisodes
Saison 2 : prévue pour avril 2016

J'ai tenté de ne pas trop spoiler, c'était pas vraiment évident, du coup je parle beaucoup dans le vide, vous m'excuserez...

Quand SyFy a annoncé toute une série de nouveautés l'an dernier (Z Nation, Killjoys, Dark Matter...), ce n'était pas vraiment en 12 Monkeys que je plaçais mes espoirs. Une adaptation de film, c'est très souvent casse gueule (ya qu'à voir le désastre récent avec Minority Report).

Tout ce dont je me souvenais de ce film, que je tenais en très haute estime malgré tout, c'était que Brad Pitt était fou, que Bruce Willis mangeait une araignée, et qu'il y avait un twist final de malade, le tout réalisé par Terry Gilliam. Dans la série, plus de Brad Pitt, plus de Bruce Willis, on se coltine Aaron Stanford, sous la direction de l'équipe de Nikita. Sur SyFy. Flippant quoi.

J'ai attendu d'avoir fini la saison 1 pour revoir le film (spoilers rétroactifs, tout ça...). Ça m'a permis de réaliser que le film avait quand même vachement vieilli, que le twist n'était pas si fou que ça, et que pas mal de choix dans la série étaient de beaux hommages au film. Les meilleures adaptations, à mes yeux, sont celles qui parviennent à faire référence à l'ouvrage de base de manière biaisée, par un détail, un écho.

mini spoiler capillaire (film)
Rien que pour le choix d'Aaron Stanford, il prend tout son sens quand on arrive à la fin du film et que Bruce Willis/Cole doit se déguiser à l'aéroport.
 [x]



Trêve de divagations, de quoi cela parle-t-il ? De voyage dans le temps et de petits paradoxes tout mignons (surtout ne pas chercher la logique, comme tout bon paradoxe, ça fait mal au cerveau et ça n'est pas très rationnel)...

Dans un futur proche (2043 dans la série, contre 2027 dans le film), un virus a éradiqué l'humanité, et les survivants sont un peu dans la merde. Une équipe de scientifiques fous se sert d'une machine à voyager dans le temps pour envoyer un type dans le passé et empêcher l'épidémie.

La série a voulu clarifier pas mal de choses là où le film était volontairement bordélique et confus, avec un personnage principal tout sauf fiable. Dans la série, ils choisissent Cole en particulier car un enregistrement provenant du CDC parle de lui. Il est donc envoyé en 2015 (mais, comme dans le film, ils se plantent de quelques années) avec pour mission de trouver le Dr Reilly (virologue dans la série, psychiatre dans le film) et l'origine du virus.

 [x]

Bon, fatalement, la série est tout sauf parfaite. C'est du câble, mais version SyFy (j'adooore SyFy, mais il faut bien admettre qu'ils n'ont pas le budget d'autres chaînes). Ce qui m'a plu, c'est que l'ensemble est assez simple et crédible d'un point de vue visuel, mais on arrive à s'en servir comme d'un point de départ pour imaginer le reste, tout ce qu'on ne nous montre pas.
La série s'aventure dans plusieurs époques/pays, à mesure que les voyages dans le temps se multiplient et que les lignes temporelles se complexifient, et chaque époque a son unité visuelle propre.

Gros couacs aussi au niveau du scénario, ça s’essoufflait bien sur la fin. L'annonce du renouvellement était même un peu inquiétante, j'avais peur qu'ils nous la rejouent Helix ou Revolution saison 2. Mais, sans spoiler, la fin de la saison 1 est vraiment surprenante et sympathique, et le trailer de la saison 2 annonce quelque chose de correct, dans la continuité.

Restait l'absence de Brad Pitt pour jouer Jeffrey Goines, que Cole rencontre à l'asile. Gros point noir à mes yeux, zappé en moins de deux épisodes par une Emily Hampshire très inspirée, dans une version genderbend du personnage. Elle a récupéré tous les maniérismes du personnage original, c'est assez saisissant, et encore plus après avoir revu le film.

 [x]

Pour finir, j'ai adoré que la série soit terriblement cruelle avec ses personnages. Ça ne reste pas gentillet-propret, il y a du sang, des morts, des paradoxes temporels sanglants et meurtriers, bref l'éclate totale.
Et en parallèle de ça, il y a beaucoup d'humour et de naïveté dans le personnage de Cole (peut-être moins que dans le film, ou plutôt différemment ; le Cole de la série est plus volubile, plus intelligent aussi). Les différences entre le passé et le présent, le choc entre les deux mondes, sont bien gérées, toujours en toile de fond, et pas uniquement pour faire rire (même s'il y a un running gag bien sympa où Cole passe son temps à se jeter sur la bouffe).
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