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Glass (2019)
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Genre :
Drama SF / Fantastique Thriller
Durée : 129 min
Sortie le :
16/01/2019 (France)
18/01/2019 (États-Unis)
Réalisé par M. Night Shyamalan
Peu de temps après les événements relatés dans Split, David Dunn - l’homme incassable - poursuit sa traque de La Bête, surnom donné à Kevin Crumb depuis qu’on le sait capable d’endosser 23 personnalités différentes. De son côté, le mystérieux homme souffrant du syndrome des os de verre Elijah Price suscite à nouveau l’intérêt des forces de l’ordre en affirmant détenir des informations capitales sur les deux hommes…
Glass
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Casting :
Patricia / Dennis / Hedwig / The Beast / Barry / Heinrich / Jade / Ian / Mary Reynolds / Norma / Jalin / Kat / B.T. / Kevin Wen :
David Dunn / The Overseer :
Elijah Price / Mr. Glass :
Casey Cooke :
Dr. Ellie Staple :
+
Suite du casting
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Discussion (Attention, SPOILERS !):
Pages : 1
Message n° 4282104, posté à 02:38 le 18/01/2019  
+1.00
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Batefer
Tristesse. Tout était là pour faire de ce film un événement, et la déception n'en est que plus grande. La faute à une idée, le lieu principal du film, qui en réduit considérablement l'échelle et la portée alors que ce film aurait dû être l'apothéose de la trilogie des supers de M Night Shyamalan.
Le point fort de cette franchise, puisque c'en est une, reste les personnages, spécialement les 'vilains', aussi fascinants que bien interprétés. Il est alors d'autant plus frustrant que MNS ne sait visiblement pas quoi faire de ses personnages. Je l'imagine se gratter la tête à se demander comment conclure son histoire après le succès de Split - je ne peux pas croire que ce soit la conclusion qu'il ait imaginée dès l'écriture d'Incassable. Contingences de production, budget limité, imagination en berne ? Quelles que soient les raisons, le résultat fait pâle figure après les deux précédents films de cet univers.
Vraiment dommage de gâcher de tels personnages, surtout au regard de leur qualité d'interprétation, spécialement James McAvoy qui accomplit de nouveau une prestation absolument fantastique, encore meilleure que dans Split - Bruce Willis étant lui de nouveau aux abonnés absents, en même temps que son envie d'être là.
Rien qu'en terme visuel, en dépit d'une introduction assez exaltante et de quelques plans bien troussés, on sent une économie d'effets qui dénote avec le propos. Aucun des personnages ne nous est introduit de manière inventive, ils le sont tous sans fanfare d'une façon aussi expéditive qu'anti-iconique. Bien sûr, on apprécie de savoir ce qu'ils sont devenus (Casey a fait mettre son oncle en prison, Dunn continue de mettre ses pouvoirs au service des autres avec l'aide de son fils), mais je m'attendais à moins de banalité dans cette présentation.
Quant au lieu principal, il s'agit donc d'un hôpital aux employés les plus stupides du monde, et aux décisions de sécurité toutes plus incompréhensibles les unes que les autres : pour le génie du crime, on met des caméras partout sauf dans sa chambre apparemment (laquelle ne contient accessoirement aucun lit, je ne pense pas qu'il soit très bon pour un patient de le laisser continuellement assis dans un fauteuil roulant), et on ne juge pas opportun de fermer sa porte à clé puisqu'il est mutique (mais pas paralysé, donc POURQUOI).
On nous promet à plusieurs reprises un final épique qui n'arrivera jamais : le film est clairement de nouveau un petit budget pour MNS, le décor principal étant un hôpital chichement aménagé (laissant la même impression que les choix de déco minimaliste bizarre de After Earth de sinistre mémoire), et le combat final se déroulant sur un parking anonyme.
Bien que la toute fin redresse quelque peu la barre en nous livrant une poignée d'explications qui justifient (en étant d'humeur bienveillante) certaines des aberrations du script auxquelles on a eu droit jusque là, elle apporte également son lot d'incohérences et de questions sans réponses.
Notamment, si le but de la psy était de leur faire croire à leur normalité et qu'elle y parvenait, ensuite quoi ? Ils étaient relâchés en pleine nature ? Ils étaient envoyés dans une prison normale, en possession de tous leurs pouvoirs ? En hôpital psychiatrique ? Qu'ils se croient humains possédant certaines capacités et non surhumains à part entière ne leur enlèverait pas leurs pouvoirs. Toute cette partie, qui prend au bas mot la moitié du film, n'a en réalité aucun sens.
Et si cette fameuse "Société Secrète" oeuvrant dans l'ombre pour cacher au monde l'existence des Supers existe depuis un moment, ce qui semble être le cas au vu du nombre de ses membres*, on peut s'interroger sur le taux de réussite de la psy qui semble malgré tout être la plus humaine d'entre eux puisque chaque cas finit probablement de la même façon, c'est à dire mal. Ou bien était-ce la première fois que l'expérience était tentée ? Ça n'est jamais clair.
* Je me suis tout de même demandé à quoi ils servaient, tous, et l'intérêt de se réunir dans un lieu public où ils doivent attendre que le dernier civil s'en aille (il se passe quoi si un groupe d'amis fait la fermeture du bar ?), et pourquoi ils se figent tous comme des statues comme à la fin de John Wick 2, et pourquoi s'ils ne font qu'une ville à chaque fois il leur a fallu 20 ans pour débarquer à Philadelphie alors que les exploits de Dunn et les crimes d'Elijah sont connus depuis tout ce temps, et pourquoi...
Quant à l'épilogue à base de vidéo virale censée changer le monde, elle témoigne de la naïveté presque touchante avec laquelle Shyamalan envisage l'Internet d'aujourd'hui. Dans notre réalité, ces images seraient vite démythifiées par les experts autoproclamés de Reddit/Twitter/4chan, et tout le monde serait passé à autre chose dès le lendemain.
Ah, et son caméo obligatoire est probablement le plus ridicule de tous ses films.
Bref malgré un postulat inédit (réunir les univers de deux films de près de vingt ans d'écart) et des prémices intrigants, et après la jolie surprise qu'avait été Split, ce n'est pas encore le retour aux affaires pour le réalisateur de deux grands films et d'une
tripotée de productions allant du franchement moyen au carrément médiocre. Il reste une certaine impression de gâchis de l'énorme potentiel d'un univers qui ne sera malheureusement plus jamais revisité. Il faudra se contenter de ça.

--
je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 4282255, posté par labrin à 09:36 le 21/01/2019
Message sous votre seuil (Afficher quand même)
Message n° 4282292, posté à 01:30 le 22/01/2019  
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FP Unchained
Batefer a dit
le 18/01/2019 à 02:38
:

Quant au lieu principal, il s'agit donc d'un hôpital aux employés les plus stupides du monde, et aux décisions de sécurité toutes plus incompréhensibles les unes que les autres : pour le génie du crime, on met des caméras partout sauf dans sa chambre apparemment (laquelle ne contient accessoirement aucun lit, je ne pense pas qu'il soit très bon pour un patient de le laisser continuellement assis dans un fauteuil roulant), et on ne juge pas opportun de fermer sa porte à clé puisqu'il est mutique (mais pas paralysé, donc POURQUOI).
Il a un lit qu'on voit trois-quatre fois et sa porte et fermée.
Comment il l'ouvre ? Ma foi.
C'est de très loin le scénario le plus mal écrit que j'ai vu depuis très longtemps.
Batefer a dit
le 18/01/2019 à 02:38
:

Bien que la toute fin redresse quelque peu la barre en nous livrant une poignée d'explications qui justifient (en étant d'humeur bienveillante) certaines des aberrations du script auxquelles on a eu droit jusque là, elle apporte également son lot d'incohérences et de questions sans réponses.
Pardon.... ?
Les trois twists à la suite sont ridicules.
Une parodie de Shyamalan.
Pathétique.
Batefer a dit
le 18/01/2019 à 02:38
:

Et si cette fameuse "Société Secrète" oeuvrant dans l'ombre pour cacher au monde l'existence des Supers existe depuis un moment, ce qui semble être le cas au vu du nombre de ses membres*, on peut s'interroger sur le taux de réussite de la psy qui semble malgré tout être la plus humaine d'entre eux puisque chaque cas finit probablement de la même façon, c'est à dire mal. Ou bien était-ce la première fois que l'expérience était tentée ? Ça n'est jamais clair.
10000 ans, elle dit...
Je suis quand même très rassuré que tu n'aies pas aimé. J'ai été scandalisé par le scénario, tous ces raccourcis, toutes ces coïncidences, les trois twists putassiers et débiles.
Comme tu dis, y a McAvoy qui est génial, comme d'hab, et Sam Jackson qui est passable pour un mec qui n'ouvre pas la bouche avant la 65ème minute et qui a par la suite 15 lignes de dialogue.
labrin a dit
le 21/01/2019 à 09:36
:

J'ai adoré
Ça m'a posé plein de question
Me suis pas ennuyé une seconde
La confrontation entre la psy et les 3 "super-héros" est grandiose
La grande scène d'intro
Le personnage de Glass
Enfin tout y est
La bataille sur un parking moche au lieu de la fameuse "marvel" tower c'est du pur génie
La mise en scène nous fout carrément dedans, c'est brutal, réel, sensible, intelligent.
Bravo M Night !
Tout aussi ridicule que le film lui-même d'aller dire "hanlala c tellement bien contrairement à Marvel" alors que c'est de loin le film le plus mal écrit de toute sa carrière.
Cette haine de Disney me dépasse.
Putain, aller jusqu'à dire que terminer son film sur un parking, la chose la plus anti-climactique qui soit, est du génie... Cette mauvaise foi crasse, sérieux.
C'est du génie ? Ben alors il a tout piqué à Civil War avec sa guerre dans un parking d'aéroport et son combat dans un hangar. Merci Marvel, du coup ?

--
J'AIME FINALLY

Holding out for a hero ?
*édité à 01:33 le 22/01/2019
Message n° 4282322, posté à 16:19 le 22/01/2019  
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FP Unchained
Il est souvent impossible de parler d'un film sans parler de son réalisateur, ou au moins de son origine, lorsqu'il s'agit d'un yes-man aux commandes. Shyamalan en est la preuve parfaite. Quand Split est sorti y a deux ans, Shyamalan a prouvé deux choses. Il est redevenu plus sobre et efficace que lors de ses 5 derniers films (les plus médisants diront 6, voire 7, mais je n'en fais pas partie), mais il a perdu toute sa crédibilité en sortant alors le pire twist de sa carrière, et en montrant surtout que ses plus gros détracteurs ont raison : il n'est plus rien depuis Incassable.
Je vais tenter d'être plus clair. Sa carrière a pris un tournant après Incassable et il n'a jamais accepté que les critiques puissent le descendre aussi vite qu'ils l'ont encensé. Et même s'il est vrai qu'aucun de ses films n'est aussi bon que Sixième Sens et Incassable, ils ne sont pas tous à jeter. Personnellement, j'avais aimé Signes et surtout Le Village à leurs sorties, et même si on pouvait déjà parler de twists ridicules, ils étaient plus ou moins cohérents et crédibles car ils avaient été préparés. Mais, lorsqu'il décide de lier Split à Incassable de la manière la plus putassière qui soit, il prouve aux critiques avec lesquels il est en guerre depuis tant de temps, sur lesquels il crache depuis toutes ces années, qu'ils ont raison. Il n'y a pas de Shyamalan post-Incassable. Il est obligé de revenir à ses grands succès pour tenter d'exister à nouveau, et ce film qui ne devrait pas exister mais qui sort bel et bien en ce début d'année en est la preuve, il n'y a pas de Shyamalan post-Incassable. D'un côté, il a raison, vu le succès commercial qu'est le film - forcément - mais d'un autre, la presse le traite comme il le mérite. Notamment au niveau du scénario.
Maintenant, les twists. Pour qu'un twist marche, pour qu'il soit cohérent, il faut qu'il ait été préparé tout au long du film, qu'il y ait eu des indices. Ceci installe un lien avec les spectateurs avertis, et surtout, lorsque c'est bien fait, même un minimum, ils ont envie de revoir le film pour l'analyser par rapport au twist. C'est pour ça que Sixième Sens a autant marché. Et c'est vrai pour des tonnes et des tonnes de films aux twists réussis. Lorsqu'un twist sort de nulle part et qu'il n'a pas du tout été préparé de tout le film, ça ne peut pas marcher. C'est juste ridicule. On combine une pratique feignante à une autre flemmardise tout autant décriée : le Deus Ex Machina. Bruce Willis qui arrive à la fin de Split, c'est ceci, un Twist Deus Ex Machina. Que l'affrontement puisse être excitant, je veux bien essayer de l'entendre. J'ai du mal, tellement je trouve ça racoleur, mais admettons. Mais que ce twist, cette scène, cette idée, le soient... Là, j'ai beaucoup plus de mal.
Alors, d'un réalisateur qui a fait du twist son principal atout, on obtient un réalisateur qui en fait son pire défaut.
Lorsqu'arrivent la fin de Glass et ses multiples twists, on a l'impression de voir le sketch de Robot Chicken. Je ne les dévoile pas, pour ne pas trop spoil, mais il y a trois - fou - tus - twists. Et il n'y en a qu'un seul qui a été "bien" amené et qui a plutôt été écrit. Les deux autres sortent de nulle part et ne peuvent pas provoquer autre chose que l'hilarité. Il est impossible lors de la dernière partie du film de ne pas penser à la tête en pâte à modeler de Shyamalan qui arrive en bas de l'écran pour dire "what a twist" à chaque fois. On assiste à une parodie de Shyamalan.
Cette conclusion ridicule n'est pas le seul moment où Shyamalan semble se parodier. Dans la mise en scène, notamment. S'il est parfois inspiré (mais beaucoup moins que dans Split, pour ne parler que de ce précédent exemple), il est surtout obligé d'opérer avec un manque criant de moyens. Il a passé ses 12 dernières années à critiquer les studios depuis La jeune fille de l'eau (pour ensuite réaliser deux gros blockbusters, mais passons), mais il a ici l'ambition d'un film à studio. Il est alors obligé d'oeuvrer avec le hors-champ voire avec les ellipses : lorsque David est arrosé dans sa cellule, on ne voit que la fin de cet arrosage, et Bruce Willis n'est pas mouillé (il a trois gouttes sur le front) et son habit non plus. Aussi, la plupart du temps, lorsque La Bête est en scène, c'est dans l'ombre, ou en hors-champ. Et ne parlons pas des effets spéciaux approximatifs, notamment lors du troisième acte. Beaucoup de réalisateurs sont obligés d'oeuvrer avec peu de budget, mais il est rare qu'ils aient tous l'ambition d'un gros blockbuster.
Parce que oui, bien que Shyamalan se tue à critiquer les gros blockbusters et notamment Marvel dans chacune de ses interviews, il ne peut pourtant pas s'empêcher de calquer son scénario sur n'importe quel scénario Marvel depuis 10 ans, avec ce célèbre troisième acte en guise d'affrontement final, ici explosif par les révélations plus que par les effets spéciaux. Sans compter sur cette chose qui rappelle beaucoup ces organisations à la HYDRA, SPECTRE, et j'en passe...
Mais, (mal)heureusement, la construction du scénario est la seule chose calquée sur ces mastodontes du box-office. Pour le meilleur et pour le pire, puisque même si on voit deux-trois choses originales, le film ne raconte pas la moindre chose pendant une heure et demi soporifiques et jamais inspirées, où chaque personnage prend la lumière à son tour sans jamais coexister ensemble, à l'instar des personnalités de Kevin.
Il y a cette scène de la pièce rose qui cristallise un peu tout ça. J'avais pensé qu'il y aurait d'autres trouvailles visuelles dans le film en voyant cette photo promo, mais au final, tout comme les twists, elle arrive comme un cheveu sur la soupe, et les trois protagonistes n'interagissent jamais ensemble.
Ce qui est énervant, c'est qu'il y a de bonnes idées dans l'écriture. La crise de foi, l'espoir d'un lendemain meilleur. J'ai sincèrement été ému à ces moments-là, notamment grâce à la musique qui fonctionne ici très bien. Il y a même plusieurs fusils de Tchekov qui montrent que Shyamalan sait encore parfois faire quelque chose de son cadre ou de son stylo, et qui font que le tout dernier twist, notamment, n'arrive pas ici par hasard. Mais ces gouttes d'eau de qualité sont noyées dans un tel océan de merde qu'il est difficile de les mettre en avant. Je ne pense pas avoir déjà vu un tel film d'une telle envergure avec autant de coïncidences et de raccourcis :
spoiler
Des super-héros existent dans le monde entier, mais les seuls qui ont fait surface sont à Philadelphia et peuvent se croiser aussi facilement que Casey prend le bus lorsque le petit Dunn quitte l'asile, tous les deux étant au même lycée d'ailleurs. Wink wink.
La police est au courant pour La Bête (comment ? Beh) mais ne l'arrête pas. Elle est au courant pour l'enlèvement des 4 cheerleaders mais ne fait rien. Elle sait que David va venir l'affronter (comment ? Beh). Et les deux sont arrêtés parce qu'ils ont eu le malheur de sortir au seul et unique endroit où ils étaient tous. Dieu merci, les petites sont en vie.
On laisse une fausse psy créer une aile entière pour les mégalos et on la laisse seule, avec un budget illimité (parce que putain, pour les garder, et pour construire cette pièce rose, il a dû en falloir des millions) s'occuper d'eux avec deux gardes qui ne bossent jamais en même temps et qui ne savent pas fermer la porte du supposé homme le plus intelligent sur terre. Homme tellement intelligent qu'il peut sortir de sa chambre comme bon lui semble (comment ? Beh), désactiver les caméras sans que personne ne s'en rende compte et depuis sa chambre, détruire des machines de chirurgie sans que personne ne vérifie...
Le fils Dunn découvre que le père de Kevin est mort dans l'accident de train provoqué par Elijah pour débusquer David en faisant une recherche Google. Kevin a créé ses 23 personnalités en réponse à la mort de son père, qui pensait être un abandon, et personne en 20 ans ne lui a dit que son père était seulement mort dans un accident de train, mais en plus, il n'a jamais fait la moindre recherche Google...
Je pourrais continuer, mais c'est là que j'ai vraiment décroché, et c'est là que le film a décidé de m'achever avec ses multiples twists.
Je veux dire, à un moment, c'est juste trop. Beaucoup, beaucoup, beaucoup trop. Même le Shyamalan de Phénomènes était plus inspiré. Même celui de The Visit. Il y a un moment à la fin où devant toute cette paresse et en voyant Shyamalan lier tous ses films sans la moindre finesse où j'ai pensé qu'il allait nous montrer les Anciens du Village avec un trèfle tatoué sur la main, ou pire encore, que Haley Joel Osment allait arriver et que son super pouvoir serait de pouvoir voir les morts. Mais Bruce Willis étant aussi l'acteur principal de ce film-là, j'imagine que ça a dû poser problème.
Bref, voilà, c'était pas vraiment une critique, c'était plus une succession de réflexions en vrac, mais il faut dire que ce film est tellement riche en conneries et en ridiculeries qu'il a éveillé en moi beaucoup de réflexions.

--
J'AIME FINALLY

Holding out for a hero ?
*édité à 16:31 le 22/01/2019
Message n° 4282323, posté à 16:22 le 22/01/2019  
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Nao
FP Unchained a dit :
Même le Shyamalan de Phénomènes était plus inspiré.
Ah oui. Quand même sweat dubious
(HS: Haley Joel Osment est très bien dans Future Man.)

Message n° 4282324, posté à 16:32 le 22/01/2019  
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FP Unchained
Nao a dit
le 22/01/2019 à 16:22
:

(HS: Haley Joel Osment est très bien dans Future Man.)
Pas que.
Je l'ai adoré dans Silicon Valley et dans The Spoils of Babylon.

--
J'AIME FINALLY

Holding out for a hero ?
Message n° 4282338, posté à 20:55 le 22/01/2019  
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Batefer
Nao a dit
le 22/01/2019 à 16:22
:

(HS: Haley Joel Osment est très bien dans Future Man.)
Il a un sursaut de carrière très meta et décomplexée depuis quelques années, c'est intéressant.

--
je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 4282705, posté à 01:40 le 01/02/2019  
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Baje
Encore un cas d'école de "On a vraiment payé des gens pour écrire ça ?" ou bien "Ya vraiment un mec qui a validé un scénario pareil ?".
Après c'est dur de rattraper avec le reste. Surtout quand même le twist finale n'a aucun sens avec ce qui vient de se passer...
Après, j'admets que je ne me suis pas trop ennuyé et que j'ai apprécié revoir les personnages.

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Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 01:41 le 01/02/2019
Message n° 4282706, posté à 01:45 le 01/02/2019  
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Baje
Batefer a dit
le 18/01/2019 à 02:38
:

Quant à l'épilogue à base de vidéo virale censée changer le monde, elle témoigne de la naïveté presque touchante avec laquelle Shyamalan envisage l'Internet d'aujourd'hui. Dans notre réalité, ces images seraient vite démythifiées par les experts autoproclamés de Reddit/Twitter/4chan, et tout le monde serait passé à autre chose dès le lendemain.
J'ai pensé à la théorie du complot direct. laugh

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Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 4282858, posté à 19:18 le 03/02/2019  
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DX57
Les révélations font assez esprit Comic mais elles m'ont laissées de glace...
Un film qui se regarde bien mais qui m'a ruiné Incassable.
Et Split qui n'avait pas besoin de ça pour être un bon film.
C'est vraiment dommage.

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Dernière mise à jour de cette fiche le 17/04/2024 à 00:00
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