L'un de mes premiers souvenirs de grand cinéma était Ghost Dog. Je sais plus quel âge j'avais. Il passait sur C+. J'avais entre 8 et 10 ans, je dirais. Et, je n'avais pas tout compris, mais j'avais trouvé ça beau, grand, et poétique. Du moins, rétrospectivement, c'est ce qui m'en reste. Je ne l'ai jamais revu depuis que j'ai grandi. Il faudrait. J'ai souvent voulu. Et je crois que c'est le seul Jarmusch que j'ai "vu".

Paterson. Une représentation douce-amère de l'enfer, avec quelques moments drôles, une once d'optimisme pour anéantir tout le nihilisme présent jusque là, et de belles images. Je pense que pour saisir les sous-textes, il faut connaitre les poètes de la ville.

Ce n'est pas trop trop ma came, c'était du sous Inside Llewyn Davis, pour moi.

T'as jamais regardé Broken Flowers ?

Essaye déjà de regarder les autres films de Jarmush. Tu reviendras sur ta dernière phrase.

Je suis étonné que tu sois passé à côté de ce réal...

Mais tu as vu Paterson ?

Je ne me serais pas permis de venir ici si tel n'avait pas été le cas. Et j'ai aussi vu le Tom Ford.

Non je demandais ça parce que j'étais étonné de ta réponse pour "sous Inside".

Pas vraiment. Pour moi, ça parle de ce qui parait spécifique aux premiers abords mais s'avère en fait parfaitement universel. Des petits riens qui semblent à nous mais qui en fait parlent à tout le monde.

Du Ozu, quoi.

Avec en bonus les 2 mômes de Moonrise Kingdom en caméo-hommage au film.

J'aurais adoré adorer, j'étais parti pour.

Mais que d'ennui...La sauce n'a pas prise chez moi, parfaitement vain plutôt que parfaitement universel.

Pas mieux.