Le film en demande beaucoup chez le spectateur qui n'est pas un fan inconditionnel d'Haneke. Il lui demande d'être patient, de parfois être pris pour un débile à force de redites lourdes (à l'instar de l'affreuse intro), d'accepter ce message bien de notre temps. Beaucoup trop de notre temps. On connait déjà ce message. Cette crise de la communication à l'époque des réseaux sociaux et smartphones.
Alors, j'ai pas pu tenir plus de 50 minutes. Je me sentais torturé par ce film qui tournait parfois à l'autoparodie.
Pourtant, Haneke comprend bien son monde, j'étais parfois assez surpris, malgré, une fois de plus, un manque atroce de subtilité. Mais lorsque le message du film est condensé dans les 3 premières minutes et que les 100 autres ne vont être que des déclinaisons et redites avec des plans d'une lenteur et d'un calme à endormir un cocaïnomane... Non merci.
J'ai assez compris comme ça que ma génération était foutue, que celle de demain serait pire, que Facebook a tué le monde, blablabla. J'aurais voulu plus, autre chose, et plus subtil de la part de Haneke.

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J'AIME FINALLY

Holding out for a hero ?