On ne s'ennuie pas à Bloodland.
Si à la fin du film, la culpabilité n'était pas établie : le timing laissait le doute...
La série prend partie dès le début. Des meurtres bien gore à volonté que Lizzy exécute aussi simplement et naturellement que s'il s'agissait d'une tâche habituelle.
Le film n'avait rien d'affolant. La série monte d'un cran en qualité et en originalité.
Une bande son pop rock, pas d'époque, qui va bien pour soutenir l'insoutenable et apporter un peu d'humour quand les dialogues ne le peuvent pas.
On sait toujours qui a y passer (sauf pour l'hôtelière), reste le choix de l'outil et des circonstances pour qu'elle s'en sorte.
(Mais que faisait Murdoch ?)
Des meurtres rigolos, disons moins classiques, en rapport avec le péché de la victime : le pipi electrique, le photographe qui s'enflamme au magnesium...
Dans le film son avocat était un jeune gars bien mignon.
La série a choisi un avocat âgé. Tout l'art de Lizzy pour échapper aux suspicions repose bien sur "ses qualités d'organisatrice de meurtres pour convenances personnelles" et non sur celle d'un avocat qu'elle aurait séduit.