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Sujet n°12824 créé le 02/08/2008 à 13:34 par Guilamu - Vu 2140 fois par 295 utilisateurs
   
Pages : 12
Message n° 671636, posté à 13:34 le 02/08/2008  
+3.15
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Guilamu
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La journée d'Enzo, 3 septembre 2012,
Enzo est assis à sa place, parmi ses 35 camarades de CP. Il porte la vieille blouse de son frère, éculée, tâchée, un peu grande. Celle de Jean-Emilien, au premier rang, est toute neuve et porte le logo d'une grande marque.
La maîtresse parle, mais il a du mal à l'entendre, du fond de la classe. Trop de bruit. La maîtresse est une remplaçante, une dame en retraite qui vient remplacer leur maîtresse en congés maternité. Il ne se souvient pas plus de son nom qu'elle ne se souvient du sien. Sa maîtresse a fait la rentrée, il y a trois semaines, puis est partie en congés. La vieille dame de 65 ans est là depuis lundi, elle est un peu sourde, mais gentille. Plus gentille que l'intérimaire avant elle. Il sentait le vin et criait fort. Puis il expliquait mal.
Du coup Enzo ne comprend pas bien pourquoi B et A font BA, mais pas dans BANC ni dans BAIE ; ni la soustraction ; ni pourquoi il doit connaître toutes les dates des croisades. On l'a mis sur la liste des élèves en difficulté, car il a raté sa première évaluation. Il devra rester de 12 à 12h30 pour le soutien. Sans doute aussi aux vacances. Hier, il avait du mal à écouter la vieille dame, pendant le soutien ; son ventre gargouillait. Quand il est arrivé à la cantine, il ne restait que du pain. Il l'a mangé sous le préau avec ceux dont les parents ne peuvent déjà plus payer la cantine.
Il a commencé l'école l'an dernier, à 5 ans. L'école maternelle n'est plus obligatoire, c'est un choix des mairies, et la mairie de son village ne pouvait pas payer pour maintenir une école. Son cousin Brice a eu plus de chance : il est allé à l'école à 3 ans, mais ses parents ont dû payer. La sieste, l'accueil et le goûter n'existent plus, place à la morale, à l'alphabet ; il faut vouvoyer les adultes, obéir, ne pas parler et apprendre à se débrouiller seul pour les habits et les toilettes : pas assez de personnel. Les enseignants, mal payés par la commune, gèrent leurs quarante élèves chacun comme une garderie. L'école privée en face a une vraie maternelle, mais seuls les riches y ont accès.
Mais Brice a moins de mal, malgré tout, à comprendre les règles de l'école et ses leçons de CP. En plus, le soir il va à des cours particuliers, car ses parents ne peuvent pas l'aider pour les devoirs, ils font trop d'heures supplémentaires. Mais Enzo a toujours plus de chance que son voisin Kévin : il doit se lever plus tôt et livrer les journaux avant de venir à l'école, pour aider son grand-père, qui n'a presque pas de retraite.
Enzo est au fond de la classe. La chaise à côté de lui est vide. Son ami Saïd est parti, son père a été expulsé le lendemain du jour où le directeur (un gendarme en retraite choisi par le maire) a rentré le dossier de Saïd dans Base Élèves. Il ne reviendra jamais. Enzo n'oubliera jamais son ami pleurant dans le fourgon de la police, à côté de son père menotté. Il parait qu'il n'avait pas de papiers... Enzo fait très attention : chaque matin il met du papier dans son cartable, dans le sac de sa maman et dans celui de son frère.
Du fond, Enzo ne voit pas bien le tableau. Il est trop loin, et il a besoin de lunettes. Mais les lunettes ne sont plus remboursées. Il faut payer l'assurance, et ses parents n'ont pas les moyens.
L'an prochain Enzo devra prendre le bus pour aller à l'école. Il devra se lever plus tôt. Et rentrer plus tard. L'EPEP (établissements publics d'enseignement primaire) qui gère son école a décidé de regrouper les CP dans le village voisin, pour économiser un poste d'enseignant. Ils seront 36 par classe. Que des garçons. Les filles sont dans une autre école.
Enzo se demande si après le CM2 il ira au collège ou, comme son grand frère Théo, en centre de préformation professionnelle. Peut-être que les cours en atelier seront moins ennuyeux que toutes ces leçons à apprendre par c%u0153ur. Mais sa mère dit qu'il n'y a plus de travail, que ça ne sert à rien. Le père d'Enzo a dû aller travailler en Roumanie, l'usine est partie là-bas. Il ne l'a pas vu depuis des mois. La délocalisation, ça s'appelle, à cause de la mondialisation. Pourtant la vieille dame disait hier que c'est très bien, la mondialisation, que ça apportait la richesse. Ils sont fous, ces Roumains !
Il lui tarde la récréation. Il retrouvera Cathy, la jeune s%u0153ur de maman. Elle fait sa deuxième année de stage pour être maîtresse dans l'école, dans la classe de monsieur Luc. Il remplace monsieur Jacques, qui a été renvoyé, car il avait fait grève. On dit que c'était un syndicaliste qui faisait de la pédagogie. Il y avait aussi madame Paulette en CP ; elle apprenait à lire aux enfants avec des vrais livres ; un inspecteur venait régulièrement la gronder ; elle a fini par démissionner.
Cathy a les yeux cernés : le soir elle est serveuse dans un café, car sa formation n'est pas payée. Elle dit : « A 28 ans et un bac +5, servir des bières le soir et faire la classe la journée, c'est épuisant. » Surtout qu'elle dort dans le salon chez Enzo, elle n'a pas assez d'argent pour se payer un loyer.
Après la récréation, il y a le cours de religion et de morale, avec l'abbé Georges. Il faut lui réciter la vie de Jeanne d'Arc et les dix commandements par c%u0153ur. C'est lui qui organise le voyage scolaire à Lourdes, à Pâques. Sauf pour ceux qui seront convoqués pour le soutien.
Enzo se demande pourquoi il est là. Pourquoi Saïd a dû partir. Pourquoi Cathy et sa mère pleurent la nuit. Pourquoi et comment les usines s'en vont en emportant le travail. Pourquoi ils sont si nombreux en classe. Pourquoi il n'a pas une maîtresse toute l'année. Pourquoi il devra prendre le bus. Pourquoi il passe ses vacances à faire des stages. Pourquoi on le punit ainsi. Pourquoi il n'a pas de lunettes. Pourquoi il a faim.
Projection basée sur les textes actuels, les expérimentations en cours et les annonces du gouvernement. Est-ce l'école que nous voulons ? Le gouvernement a-t-il reçu un mandat populaire pour cela ? Qu'attendons nous pour réagir ?

Si certains prendront cette histoire comme une fable écrite par quelconque illuminé "catastrophiste", je tiens à préciser que j'ai personnellement vécu le coup de la mémé à la retraite qui a la classe en charge et que le "soutient" le midi et/ou le soir pour les élèves en difficulté est en place à compter de cette année (dès la maternelle). Sachez que les élèves en difficulté en maternelle sont ceux qui arrivent à 6 h 30 ou 7 h du matin pour repartir à 18 h 30 le soir. Question : Est-ce bien intelligent et raisonnable de leur imposer encore davantage de cours, quand, dès 3 ans, ils passent déjà 12 h par jour à l'école ?

--
La seule certitude de la vie, c'est la mort.
Courage, soyons heureux !
*Édité à 1:36pm, 08/02/08
Message n° 671637, posté à 13:35 le 02/08/2008  
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H3AV3N
Très instructif !!!! En même temps, ça fait quand même un peu peur !

--
Oral contraception : I asked a girl to have sex with me, and she says no... (Woody ALLEN)

Tu es un ange, c'est mieux ? Un panda-ange ? (vicka, 24/06/2009)
Message n° 671655, posté à 13:55 le 02/08/2008  
+1.00
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Hope
H3AV3N a dit :
Très instructif !!!! En même temps, ça fait quand même un peu peur !
Non seulement ça fait peur, mais c'est terriblement triste.

Message n° 671665, posté à 13:58 le 02/08/2008  
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Kasius
C'est triste, mais tellement vrai...
Guilamu a dit :
Si certains prendront cette histoire comme une fable écrite par quelconque illuminé "catastrophiste", je tiens à préciser que j'ai personnellement vécu le coup de la mémé à la retraite qui a la classe en charge et que le "soutient" le midi et/ou le soir pour les élèves en difficulté est en place à compter de cette année (dès la maternelle). Sachez que les élèves en difficulté en maternelle sont ceux qui arrivent à 6 h 30 ou 7 h du matin pour repartir à 18 h 30 le soir. Question : Est-ce bien intelligent et raisonnable de leur imposer encore davantage de cours, quand, dès 3 ans, ils passent déjà 12 h par jour à l'école ?
L'histoire des 12 h, et tout... C'est vraiment vrai, j'le vois en tant qu'animateur...

Message n° 671667, posté à 14:03 le 02/08/2008  
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ricorod
Pour le bus, je suis pas sûr qu'il en trouve, Enzo...
Je lisais des trucs récemment sur les villes américaines (mais je pense que c'est transposable ici) qui n'ont pas anticipé la hausse des carburants : ils n'ont plus de budget pour faire le plein des bus scolaires, et ont été obligés de diminuer le nombre et de "resserrer" le tracé des lignes scolaires (moins d'arrêts, moins de détours, les enfants doivent marcher jusqu'à 30 minutes ou plus pour aller à l'arrêt le plus proche...)
Enzo devra donc prendre le bus... si la mairie a des sous pour payer le plein.
wot

--
Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
Message n° 671674, posté à 14:06 le 02/08/2008  
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Bodhisatva
Et dire que quand je bossais à l'EN, j'ai déjà vu certaines des choses décrites dans ce texte d'anticipation mais pourtant très proche de la réalité actuelle (ou à venir).
cry

Message n° 671774, posté à 15:37 le 02/08/2008  
+0.82
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ouazo
Guilamu a dit :
Si certains prendront cette histoire comme une fable écrite par quelconque illuminé "catastrophiste", je tiens à préciser que j'ai personnellement vécu le coup de la mémé à la retraite qui a la classe en charge et que le "soutient" le midi et/ou le soir pour les élèves en difficulté est en place à compter de cette année (dès la maternelle). Sachez que les élèves en difficulté en maternelle sont ceux qui arrivent à 6 h 30 ou 7 h du matin pour repartir à 18 h 30 le soir. Question : Est-ce bien intelligent et raisonnable de leur imposer encore davantage de cours, quand, dès 3 ans, ils passent déjà 12 h par jour à l'école ?
Aux 12 h par jour à l'école, il faut parfois ajouter 3 séances d'orthophonie par semaine et une séance de psychomotricité. Je ne comprends pas comment on peut imposer de tels rythmes à des gamins. Comment les parents peuvent se laisser entraîner dans ce tourbillon ?
À côté de ça, on supprime les CLIS (CLasse d'Intégration Scolaire : classe à petits effectifs avec des enseignants spécialisés), car ça revient sûrement trop cher.
On demande donc à des enfants qui ne sont pas faits pour l'école de s'adapter et d'être performants ; et on demande aux instits de gérer des enfants avec des pathologies qu'ils ne connaissent pas et pour lesquels ils ne sont de toute façon pas formés.
Cette "fable" fait d'autant plus peur qu'elle correspond à une vraie réalité sur le terrain.
Une collègue, récemment élue aux municipales, me disait qu'elle voyait clairement se profiler la fin des écoles maternelles publiques.
Qu'est-ce qu'on peut faire ?
Attendre de pouvoir mesurer les dégâts pour revenir en arrière ?
C'est désolant, tant pour les enfants que pour les enseignants qui vont se retrouver face à des situations ingérables.

--
Heureux celui qui n'a rien à dire et qui se tait quand même.
Message n° 671788, posté à 15:54 le 02/08/2008  
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Poloneill
cry dans quel monde on vit et dans lequel les choses empirent d'années en années. Nous qui étions si fiers de notre système de santé... ça aussi c'est un drame qui se profile.

--
Don't dream it, be it

Together, you are the one who was, the one who is, the one who will be.

It costs nothing to say something kind. Even less to shut up
Message n° 671799, posté à 16:13 le 02/08/2008  
+0.70
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Baje
Le texte c'est quand même un condensé de cas particuliers. Certes, ces situations existent mais pas de cette façon et pas dans ces proportions. (Sinon les mômes se suicident).
Sinon :
Du fond, Enzo ne voit pas bien le tableau. Il est trop loin, et il a besoin de lunettes. Mais les lunettes ne sont plus remboursées. Il faut payer l'assurance, et ses parents n'ont pas les moyens.
La sécurité sociale doit me rembourser 10 € pour ma monture + mes verres. Et encore les miennes ne sont pas chères. Mes parents ça doit être le même prix pour un coût total de plus de 1000 euros. Donc le petit Enzo il est comme tout le monde et c'est pas en 2012.
Après la récréation, il y a le cours de religion et de morale, avec l'abbé Georges. Il faut lui réciter la vie de Jeanne d'Arc et les dix commandements par c%u0153ur. C'est lui qui organise le voyage scolaire à Lourdes, à Pâques. Sauf pour ceux qui seront convoqués pour le soutien.
N'importe quoi.
Son cousin Brice a eu plus de chance : il est allé à l'école à 3 ans, mais ses parents ont dû payer.
Et le petit Enzo peut se payer des cours particulier ? Mouais ...
Ya pas mal de trucs qui me gène dans cette histoire. Je dois sans doute être trop optimiste.
Si certains prendront cette histoire comme une fable écrite par quelconque illuminé "catastrophiste", je tiens à préciser que j'ai personnellement vécu le coup de la mémé à la retraite qui a la classe en charge et que le "soutient" le midi et/ou le soir pour les élèves en difficulté est en place à compter de cette année (dès la maternelle). Sachez que les élèves en difficulté en maternelle sont ceux qui arrivent à 6 h 30 ou 7 h du matin pour repartir à 18 h 30 le soir. Question : Est-ce bien intelligent et raisonnable de leur imposer encore davantage de cours, quand, dès 3 ans, ils passent déjà 12 h par jour à l'école ?
J'avais des cours de soutient aussi en primaire et c'est vrai que c'était pas l'idéal. J'avais faim. Mais pour une demi-heure, il faut tout de même pas abuser.
Hier, il avait du mal à écouter la vieille dame, pendant le soutien ; son ventre gargouillait. Quand il est arrivé à la cantine, il ne restait que du pain. Il l'a mangé sous le préau avec ceux dont les parents ne peuvent déjà plus payer la cantine.
Mais bien sûr ... Faut quand même pas déconner. Les repas sont comptabiliser au nombre de personnes, on m'avais fait assez "chier" pour que je prenne pas de "rab". Et vu que c'est payant (il me semble), il ne risque pas d'y avoir de repas en moins. Mais je suis plus dans le système depuis longtemps.
La situation est certes inquiétante, mais ce genre de texte ne me fait ni chaud ni froid de par les extrême qu'ils prennent.
Aux 12 h par jour à l'école, il faut parfois ajouter 3 séances d'orthophonie par semaine et une séance de psychomotricité. Je ne comprends pas comment on peut imposer de tels rythmes à des gamins. Comment les parents peuvent se laisser entraîner dans ce tourbillon ?
Je pense que tu pose la bonne question. Et les parents dans tous ça ?
ouazo a dit :
Une collègue, récemment élue aux municipales, me disait qu'elle voyait clairement se profiler la fin des écoles maternelles publiques.
Inquiétant, en effet ...

--
Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*Édité à 11:46pm, 08/02/08
Message n° 671801, posté à 16:16 le 02/08/2008  
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cinefil
Baje a dit :
La sécurité sociale doit me rembourser 10 € pour ma monture + mes verres. Et encore les miennes ne sont pas chères. Mes parents ça doit être le même prix pour un coût total de plus de 1000 euros. Donc le petit Enzo il est comme tout le monde et c'est pas en 2012.
Il me semble que la sécu rembourse un peu mieux les lunettes pour les enfants que pour les adultes.

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Une femme sans homme c'est comme un poisson sans bicyclette.
Ah, si Marie avait connu l'avortement, on n'aurait pas tous ces emmerdements !
Message n° 671802, posté à 16:17 le 02/08/2008  
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Baje
Ah ... Depuis le temps que je me souvienne, ça n'a jamais été le cas. (Avant que je sois majeur j'entends).

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Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 671843, posté à 17:00 le 02/08/2008  
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Guilamu
Baje a dit :
N'importe quoi.
Loin de là. Sarko a déclaré que les enseignants n'étaient pas détenteurs de la morale. Que bien au contraire, il fallait laisser ça aux hommes d'église.

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La seule certitude de la vie, c'est la mort.
Courage, soyons heureux !
Message n° 671848, posté à 17:03 le 02/08/2008  
+1.04
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enelea
Guilamu a dit :
Loin de là. Sarko a déclaré que les enseignants n'étaient pas détenteurs de la morale. Que bien au contraire, il fallait laisser ça aux hommes d'église.
La morale (comme l'éducation), c'est avant tout les parents qui doivent s'en occuper, pour moi. Mais c'est un autre débat. Les enseignants et les hommes d'église ne devraient être que des relais.

*Édité à 5:13pm, 08/02/08
Message n° 671880, posté à 17:21 le 02/08/2008  
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Pic0
enelea a dit :
La morale (comme l'éducation), c'est avant tout les parents qui doivent s'en occuper, pour moi. Mais c'est un autre débat. Les enseignants et les hommes d'église ne devraient être que des relais.
clap clap
Pas mieux.

Message n° 671897, posté à 17:30 le 02/08/2008  
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ChickenLittle
Ma copine est institutrice primaire... et tonhistoire ressemble déja grandement à ce qui se passe réellement!!!
les profs sont sous-payés, l'enseignement perd son role pédagogique...
les symptomes sont là, je crois qu'un grand changement s'impose

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PtiPoulet inside
Message n° 672745, posté à 22:48 le 02/08/2008  
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homereb
Baje a dit :
Le texte c'est quand même un condensé de cas particuliers. Certes, ces situations existent mais pas de cette façon et pas dans ced proportiond. (Sinon les mômes se suicident).
Y a une révolution copernicienne dans ton cerveau toi.
Il me semble que ce texte sombre un peu dans le misérabilisme.
Néanmoins, la situation de l'EN est très inquiétante.

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I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 673005, posté à 23:47 le 02/08/2008  
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Baje
homereb a dit :
Y a une révolution copernicienne dans ton cerveau toi.
Que vient faire la gravitation ici ?

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Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 673480, posté à 02:17 le 03/08/2008  
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homereb
Baje a dit :
Que vient faire la gravitation ici ?
Tes référentiels sont bouleversés. Il me semble que tu raisonnes d'une manière totalement différente.
Que ce soit plutôt dans mon sens n'est pas si important. Mais c'est intéressant de voir une personne évoluer de cette façon.

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I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 673604, posté à 11:56 le 03/08/2008  
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Baje
homereb a dit :
Que ce soit plutôt dans mon sens n'est pas si important. Mais c'est intéressant de voir une personne évoluer de cette façon.
Tu me fait peur là. Je part en cure de Homerebitude aigue. laugh2

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Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*Édité à 11:56am, 08/03/08
Message n° 673976, posté à 17:51 le 03/08/2008  
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Hace
Oh mon Dieu mais que doit-on faire pour sauver l'école et nos enfants???
voter à gauche c'est ça??

Pages : 12
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