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Sujet n°19769 créé le 23/05/2009 à 14:31 par labrin - Vu 3665 fois par 308 utilisateurs
   
Pages : 1234
Message n° 1200446, posté à 14:31 le 23/05/2009  
+9.37
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labrin
Un vieux topic, que je réouvre pour le refermer. Réouvert à toutes les critiques. Les miennes. C'est un blog quoi. Mais j'aime bien (par habitude) partager avec vous. Et j'ai trop d'orgueil pour les voir disparaitre dans le temps et le fil des conversations pas toujours maitrisées. Et ça me contraint moi aussi à plus de tenue dans mon écriture.
Pour les autres donc, c'est, à lire ou pas, et c'est tout, on peut postmod et negmod tout au plus, c'est injuste.
l'intro date déjà, et je parlais de faire des critiques de séries, mais il y a des choses intéressantes dedans, des choses de quand on a 20 ans (23), depuis je me suis pris au jeu du bashing, de la note sur 10, du commentaire inutile et provocateur, comme quoi ça fait du bien de se relire des fois...
Voilà, j'ouvre ce topic, pour ceux qui tout d'abord, aiment les séries, pas compliqué ici, ceux qui aiment écrire, généreusement, et pour ceux qui désirent prendre le temps de porter un avis critique sur une série de leur choix, un épisode, un personnage, une saison, une scène.
Voilà, pour aller à contrepied (c'est mon truc) du forum/flood, où l'on écrit des sentiments qui ne dépassent pas la taille d'un texto, où les sujets deviennent obsolètes aussitôt crées, et où en dehors des jeux débilitants (et parfois agréable je l'avoue) plus rien ne dure, donc, pour lutter contre cette fastpensée qui nous chante que tout se vaut et rien n'a de valeur, puisque qu'il faut avancer vite coûte que coute, je propose un temps différent, un temps où l'on peut écrire à la mesure de notre désir de rencontre, un temps où l'on peut se tromper, chercher, se poser des questions...
Et si je parle précisément de "temps" avec les séries télévisés, c'est parce que je pense que c'est une des dernières choses qui nous propose cela : du temps. C'est long une saison, d'ailleurs ce n'est pas pour rien que cela s'appelle une saison. Profitons-en pour en parler, cela nous accompagne un LongTemps.
Et puis j'ai une dernière raison, plus personnelle, plus secrète, de proposer cela : souvent on me dit que c'est débile les séries, que je perds mon temps, qu'il faut que j'arrête, et c'est vrai qu'à force (qu'on me dise cela) je culpabilise ; tout récemment je me suis enfilé une saison de 24 en deux jours, et juste avant je m'étais fait les deux premières de Mad Men en une semaine, et c'est vrai, je me sens coupable : la culpabilité du "no-life"... alors que pendant que je regarde, j'apprends des choses, je pense, je grandis aussi, je change, je juge, je rencontre de nouvelles choses, j'ai mes propres avis, je suis bête et ignorant et parfois intelligent, je passe par tous les sentiments, je vis.
Ma raison secrète c'est ça : Faire changer d'avis ceux qui pensent qu'il n'y qu'une manière de vivre, c'est à dire : celle des passions collectives (les bars, les soirées, les fêtes, le monde autour, être plusieurs...), mais pour moi cela, le groupe, ce n'est qu'une vaine tentative d'embrasser la totalité, et lorsque que l'on ne veut qu'embrasser une totalité on devient tout simplement totalitaire (cf : L'Homme Révolté D'Albert Camus).
Donc, ce que je désire par dessus tout, c'est réhabiliter... les passions individuelles (et jubs va me dire la masturbation mais pourquoi pas...), c'est à dire celles qui nous démarquent et finalement nous rassemblent parce que justement elles ne cherchent pas le consensus, et le plus plus profond désir de l'homme ce n'est pas d'être total ou Dieu, c'est d'être un. Et c'est par ces passions là, que nous avons en nous, que cela passe.
Pour finir, j'ai discuté avec un docteur en littérature qui m'a raconté que les grands romans du XIXème, à l'époque, étaient considérés, à peu près, comme la BD aujourd'hui : des histoires pour débiles qui ne savent pas lire. Et parce qu'il y a eu une effervescence autour de ce mouvement, Balzac, Hugo, Zola... sont aujourd'hui nos classiques.
Et si juste on pouvait parler de Six Feet Under, de Lost ou d'une autre série, autrement qu'en disant "trop bien le cliff de la saison 2" ou "putain elle est bonne Lily" (j'exagère... à peine), si juste on pouvait prendre le temps de penser, et encore mieux, ce que nous offre le forum, prendre le temps de le formuler ou d'essayer en tout cas.
Allez pour finir je vous spoile la dernière pièce de théâtre que j'ai lu : Hugo se fait buter à la fin par ses amis qui l'ont envoyé pour buter Hoederer. Les Mains Sales/Sartre.
Et je vais moi même écrire quelques critiques...
Notation (quand y a des notes, bouh c'est mal)
Au dessus de 7 c'est à voir,
Au dessus de 8 c'est presque un chef d'oeuvre
En dessous de 5, y a aucun intérêt
Entre 5 et 6, c'est bof
6.5, c'est ma moyenne en fait, c'est le milieu, c'est pas nul, mais c'est pas top
Avant cette note "standard" était de 5.5, mais j'ai tout remonté de 1 (ou 0.5), je me trouvait trop sévère
Après je descend pas trop bas, y a du travail, et j'ai terminé le film, même si je sais que mon seuil de tolérance est beaucoup plus grand envers le cinéma que la littérature par exemple, un livre pourri je le balance au bout de 20 pages, un film pourri je le termine...
Et ce n'est pas une notation que pour les films, sur la même échelle je note les livres que je lis et là je peux atteindre des 9, 9.5, même les séries (les saisons plutôt), en théâtre je peux atteindre des 1 ou 2, parce que je m'y connais, j'assume la sévérité de mon jugement...
Si j'avais mis tout les trucs artistiques que j'ai fait, vu, lu, y aurait des notes de 0.5 à 9.5, je pense, et puis le cinéma est souvent moyen, surtout ce que j'ai voulu voir, c'est à dire des comédies américaines, des woody allen, des blockbusters ciné récents, et les inspirations de Tarantino, je savais dans quoi j'allais, j'étais pas en session Godard, truffaut, Pasolini, Lynch, Jarmush, d'ailleurs la note du Wenders détonne (et ça doit être le seul film que j'ai vu qui était diffusé à la télé).

--
"C'est moi qui suis là."
Tous sont dans leur droit.
- Ironie fervente. -
www.subfactory.fr/forum.html#thread/19769/1/1200464
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Message n° 1200471, posté à 14:45 le 23/05/2009  
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labrin
Je poste de vieux trucs pour commencer...
Lost
Lost c'est comme la vie, on a pas d'explication concrète de notre humanité, on a quelques réponses de temps en temps, mais des grosses questions viennent toujours bousculer ces réponses. Il y en a qui pensent que tout s'explique grâce à dieu, d'autres qui pensent que tout est rationnel, d'autres qui suggèrent que la complexité du cerveau humain et sa part d'inconnu sont les essences même de notre présence sur terre, d'autres encore ne se posent pas de questions et vivent dans le divertissement du quotidien "les imbéciles heureux", enfin certains affirment que la vie est sur-vie. Eh oui Lost c'est nous, faut pas chercher de réponse, faut écouter les questions, s'occuper, vivre ensemble, se perdre, se retrouver, penser, travailler... et enfin attendre la mort ou un bateau qui viendra nous porter la réponse et nous libèrera du poids de la vie.

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"C'est moi qui suis là."
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www.subfactory.fr/forum.html#thread/19769/1/1200464
*édité à 13:49 le 08/12/2013
Message n° 1200504, posté à 15:04 le 23/05/2009  
+2.21
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labrin
Critique Saison 6 de 24 (c'est un peu une blague mais bon... j'y ai passé du temps...)
Quelle déception ! Mon dieu (jack bauer) quelle soupe est-ce donc devenue que cette série qui venait de nous gratifier d'une fantastique cinquième saison ?
Les quatre derniers épisodes d'une saison de 24 nous avez habitué à rester en apnée pendant 160 minutes.
Là, un épisode finit en apprenant que Jack ne reverra plus Audrey, le suivant, le neveu de Josh lui est enlevé par la CTU pour un échange ordonné par le père de Jack, l'avant-dernier, avec la meilleure amie de Jack qui tombe dans les pommes, et enfin le dernier avec un Jack amoureux du légume qu'est devenu Audrey.
En plus de se téléporter dans les derniers moments du season finale, Jack nous offre ici un grand moment de sentiment, car oui dans la saison six, la découverte est que Jack a des sentiments :
il n'ose plus trop torturer parce que ça lui a fait mal auparavant
il aime une femme plus que sa patrie
la CTU est devenu une secte à la "eyes wide shut" (on y entre toujours comme dans un moulin par ailleurs)
les méchants sont de la famille, c'est plus dur pour les torturer ou les tuer...
Jack, on t'aimait parce que tu étais une machine a sauver le pays, parce que tu étais seul contre tous, parce que tu transgressais la loi, parce que tu nous apprenais comment survivre en milieu hostile, tu nous surprenais par ton insensibilité aux balles, aux côtes cassées, aux arrêt cardiaques et envers tes proches.
Les petites touches d'humanité qui apparaissaient parfois chez toi étaient pour nous une surprise, maintenant on croit que tu vas chialer (ou peut-être, tu crois que tu vas nous faire chialer) à toutes les coupures pubs...
Jack revient
bonus
MAIS
EN EXCLUSIVITÉ MONDIALE, LE SCÉNARIO DE LA SAISON 7 DE 24 HEURES CHRONO !!!:
3 ans plus tard
13h01 : réveil de Jack
13h59 : déjeuner avec Kim, qui pleure parce que le faux bras de Chase ne tient plus, Jack va t'il réussir à la consoler ?
14h01 : Jack raconte la blague de toto à la pêche, Kim ne comprend pas
14h59 : Alors que Kim rigole car elle vient de comprendre la blague, Jack se prépare pour sortir, mais où?
15h01 : Jack après téléportation est à l'hôpital pour voir si Audrey est sortie de son coma qui dure depuis maintenant 3 ans, Jack pleure
15h59 : alors que Jack est toujours effondré, le rythme cardiaque de Audrey s'accélère et s'arrête, Audrey est morte...
16h01 : Ah non, c'était le cardiomètre qui était défectueux, Jack est soulagé il décide de rentrer chez lui retrouver sa famille
16h59 : Quelqu'un sonne à la porte, Kim, Josh et sa mère se demandent qui peut sonner à la porte a cet heure-ci ?
17h01 : C'était Jack, plus de peur que de mal. On en rit encore.
17h59 : Josh, Marilyn, Kim et Jack commence un scrabble, mais qui va gagner?
18h01 : Kim Place "kiwi" en mot compte triple et fait 69 points, toute la famille la félicite
18h59 : Alors que Josh a gagné la partie haut la main, tout à coup quelqu'un sonne à la porte !!! tension
19h01 : Josh ouvre la porte... personne. La famille se réfugie dans l'abri anti atomique que Jack a fabriqué de ses propres mains
19h59 : On re-sonne à la porte, Jack n'écoutant pas ses proches, prends son courage à deux mains et décide d'aller ouvrir...
20h01 : C'est Buchanan avec une bouteille de Cidre, Buchanan dit qu'il est venu il y a heure mais il avait oublié la bouteille donc il est parti la rechercher. Jack est content de voir son meilleur ami, et toute la famille aussi. Buchanan fait des chatouilles à Josh, Kim est jalouse, elle aussi aurait bien besoin de rigoler un peu.
20h59 : Alors que Kim est bourrée à cause du cidre et manque d'embrasser le chat de Jack, quelqu'un sonne à la porte. "Qui cela peut-il bien être, nous n'attendions personne ce soir ???" murmure inquiète Marilyn...
21h01 : C'est Milo ???!!! "tu n'es pas mort ?!" dit surpris Jack, Milo explique que non : "la balle qui m'a touché à la tête, n'a pas touché les parties vitales de mon cerveau, puis, comme les médecins de la CTU était très occupés ce jour là, ils ont fait vite et, ont diagnostiqué ma mort.". Marilyn demande : "mais où étais tu pendant tout ce temps là ?"
21h59 : Milo finit de raconter son aventure, tout à coup le téléphone sonne, jack décroche...
22h01 : Une voix d'homme bien connu de Jack prononce ces quelques mots :"Je ne suis pas mort et j'ai toujours le composant qui va permettre aux chinois de menacer la Russie" l'homme raccroche. Qui cela peut-il bien être? Milo, Buchanan, Jack, Josh, Marilyn et Kim décident de se concerter pour savoir qui pouvait bien être au bout du fil.
22h59 : ils cherchent encore...
23h01 : Jack soutient que c'était son père au téléphone, Marilyn répète que c'est le président Suvarov qui fait une blague, soudain Buchanan interrompt tout le monde et lance : "Mais non, c'est oui mais bien sûr, c'est Cheng!!!". Tout le monde tombe d'accord sur Cheng.
23h59 : Marilyn et Josh portent Kim, qui a vomi partout, au lit. Alors que Kim commence a s'endormir, une ombre d'apparence humaine traverse sa chambre...Kim hurle, de l'ombre, Doyle sort et assomme Kim.
00h01 : Jack, Buchanan, et Milo montent dans la chambre de Kim, elle est parterre (on peut apercevoir ces formes généreuses), Doyle court dans la chambre de Kim et se cogne partout, le pauvre est devenu aveugle et ne retrouve plus la sortie. Jack, Buchanan et Milo décident de le torturer pour savoir ce qu'il fait là. Doyle résiste
00h59 : Après une heure de torture Milo demande pourquoi il n'est pas rentré par la porte et pourquoi il a assommé Kim. Doyle répond " Parce que je suis aveugle. Et quand j'ai entendu hurler j'ai eu peur, je me suis retourné et je lui ai mis un coup de coude dans la tête sans le faire exprès." Milo, Buchanan et Jack sont convaincus de la véracité des propos de Doyle. Ils le détachent, Doyle les prévient d'un danger imminent...
01h01 : "Cette nuit, la météo a prévu de gros orages, j'espère que tu as débranché tous tes appareils électriques" dit Doyle d'un ton grave. Jack court couper le compteur électrique. Alors que Marilyn et Josh sont allés se coucher, les quatre amis décident d'entamer une partie de Monopoly, ils s'éclairent à la bougie.
01h59 : Buchanan a gagné rapidement mais Doyle qui a retrouvé la vue, a vue que Buchanan avait triché...
02h01 : Doyle, Milo et Jack torturent Buchanan.
02h59 : Buchanan avoue... grande rigolade entre copains, ils décident d'aller se coucher. Après avoir accompagné Milo et Buchanan dans la chambre d'ami, Jack va dans sa chambre et remarque que son radio réveil ne marche plus...
03h01 : Jack avait oublié qu'il avait coupé le courant, il s'endort. Tout le monde dort.
03h59 : Tout le monde dort.
04h01 : Tout le monde dort.
04h59 : Tout le monde dort.
05h01 : Tout le monde dort.
05h59 : Buchanan va pisser.
06h01 : Buchanan se recouche.
06h59 : Tout le monde dort.
07h01 : Tout le monde dort.
07h59 : Tout le monde dort.
08h01 : Tout le monde dort.
08h59 : Le téléphone sonne personne ne l'entend. Tout le monde dort.
09h01 : Le téléphone s'arrête de sonner. Tout le monde dort.
09h59 : Quelqu'un sonne à la porte, personne n'entend, tout le monde dort.
10h01 : ça sonne toujours à la porte, Jack ouvre un oeil, puis se rendort.
10h59 : ça sonne encore à la porte, Jack l'entend se lève et titubant va ouvrir la porte...
11h01 : C'est Audrey qui est sortie de trois ans de coma et qui est venue à pied de l'hôpital. Jack est ravi, ils discutent longtemps, Jack raconte ce qu'il s'est passé en trois ans, qu'il n'y croyait plus alors il couche maintenant avec Marilyn etc... Audrey est très énervée, elle appelle son père qui vient la chercher, et insulte Jack en passant.
11h59 : Jack décide d'aller réveiller tout le monde, parce que dans une heure ils reçoivent le nouveau président des états unis : Aaron, et les nouveaux chefs de la CTU : Morris et Chloé Obrian, pour déjeuner. Il réveille tout le monde mais Josh a disparu...
12h01 : Tout le monde est debout et s'active pour préparer le déjeuner.
12H59 : Aaron, Morris et Chloé frappent à la porte, Chloé est de nouveau enceinte, quelle surprise ! Tout le monde s'embrasse et se met à table. A l'instant où Marilyn demande où est Josh, le téléphone portable de Jack vibre dans sa poche...c'est un sms de...PAPA : Je T apelé toutal'heur pour te dir ke GT encor en poCsion du composan atomik,g kidnaP Josh cet nui,situve le revoir,tudoi tué le présiden 2 la républik,lé chef 2 la CTU,insi ke tout ta famill é tou T ami.
13h00 ting poor ting pooor ting pooorrr ting poooorrr
fin de la saison 7
Critique saison 7 de 24
Ayé fini ! Bon y a plein de spoilers...Alors lisez pas si vous avez pas tout vu, Teri a ressuscité, oups pardon... alors... ce qu'en j'en pense... à chaud :
Bon ben, c'est pas mal tout ça, mais quand même, y a plus d'âme... J'admire tout de même leur réactivité face à l'actualité, notamment pour les lois les plus atroces qu'ils nous ont pondu : le patriot act, le fichage au faciès, et bien sûr la torture...
Lois qui sont justifiées par notre ami Jack, par les sentiments (comme lors des campagnes de Bush), quand on voit un petit enfant mourrir à cause d'un terroriste snif snif eh ben il faut torturer celui qu'on a attrapé pour trouver le vrai méchant...,...quand les arabes sont les méchants du moment, ben faut les ficher pour protéger les quelques arabes qui seraient "innocents"...,...et bien sûr s'il n'y avait pas d'écoutes téléphoniques eh ben on saurait pas de qui il faut se méfier... etc etc...,
toujours une morale à gerber (hormis la saison 5 où ils ont retourné leur veste) mais ça reste formellement tellement bien foutu qu'on regarde jusqu'au bout, qu'on adore même parfois. Ah le temps réel où entre 6h59 et 59 secondes et 7h00 et 1 seconde, on a le temps de faire un café, de fumer une clope, de scalper un punk parce qu'on a perdu sa brosse à dent, et réenterrer un cadavre dans son jardin tout en téléphonant à sa mère dépressive... Le temps dans 24H c'est presque aussi flexible que le retournement de situation...
Bon, sinon, pour rentrer dans le vif du sujet même si j'y étais déjà ou si j'en sors je ne sais plus... J'ai pas aimé le Sangala, c'est où ? Ils ont du se faire taper sur les doigts par les pays qu'ils choisissaient pour faire les méchants, parce que là, ils nous pondent un pays imaginaire ; mais de toute façon c'est l'Afrique, c'est partout pareil, tous des animaux assoiffés de sangs, de larmes, de diamants et d'enfants soldats... et puis la leçon que donne la présidente au gentil premier ministre : "quand vous avez Juma, vous le jugez hein, vous le butez pas comme des sauvages pas civilisés compris, vous faites pas comme ces bougnouls d'irakiens avec Saddam d'accord..." caca...
A un moment ils parlent de Pointe Noire au Congo (magnifique ville dans laquelle j'ai été), c'est de là qu'est acheminé le virus, alors Sangala doit être pas trop loin, surtout qu'à 40km de Pointe Noire à l'intérieur du Congo (Brazzaville) il y a une enclave Angolaise qui s'appelle Kabinda ; il est impossible d'avoir un visa, c'est à dire qu'il y a 10 enlèvements par jour et c'est un peu la guerre civile en permanence, pourtant c'est tout petit, mais ils ont du pétrole et des diamants.
Pour parler de Tony (mon personnage préféré depuis que c'est pas lui le traitre dans la saison 1) ; depuis le début je savais (mon intuition féminine... à côté de moi) qu'il serait gentil (bon, d'abord méchant puis gentil) puis qu'il allait faire cavalier seul (que le procédé dramaturgique allait nous le faire passer pour un méchant, pour nous offrir un retournement de plus) pour la bonne cause.
L'air de rien, Tony, pour arrêter le très très méchant de la fin, à part qu'il veut le tuer (Jack aurait voulu sans doute le torturer, ce qui sera fait sous peu grâce à son sens aigüe de la pédagogie et de la transmission puisque c'est Renée qui va s'y coller) Tony fait à peu près comme Jack dans toutes les saisons (Jack a quand même tué Chappelle, Curtis et bien d'autres), mais comme l'histoire est du point de vue de Jack (et Jack est toujours gentil et s'il l'est pas c'est parce qu'il a une bonne raison de l'être, et que nous sommes les seuls, nous téléspectateurs, informés de cette raison) Tony est méchant, puis gentil, puis méchant, puis gentil méchant, on voit ce que Jack voit,
mais Tony, c'est le seul gars entier, il a une cause émotionnelle liée à une cause professionnelle, le tout transcendé par la justice et il va au bout, et je préfère la sienne que le simple Action Patriot de Jack, où il n'y a même plus de raison d'aimer, et même c'est à éviter pour bien faire son job.
Bien qu'étant moi-même un adepte du cynisme, celui de Jack est trop proche d'un nihilisme total, pour que je l'apprécie, mais en même temps, cet homme est tellement seul maintenant, qu'on s'est attaché...
Pour finir j'ai bien aimé l'intrigue Sophoclienne du fils assassiné de la présidente, vengé par la soeur ; bon, cette dernière n'a rien d'une Antigone crédible (l'actrice pue la merde) mais l'intrigue est sympa, on se demande qui a le plus envie de venger le fils dans la famille, le père cherche, la mère trouve, la fille tue... j'aime bien.
Et enfin (après j'arrête promis) Jack musulman avant la mort, il fallait oser, j'ai rit, mais j'ai adoré.
Et oui, j'ai pas fini... Si le gars qui a la voix de Batman TDN et qui est masqué dans le quorum des méchants (quorum est un mot que j'ai appris grâce à Battlestar Gallactica), si ce gars, qui à l'air d'être Satan Himself, si ce gars c'est le père de Jack... je me coupe le bras (comme feu Chase), et je me brûle les yeux (comme feu Doyle)...
(J'espère quand même qu'ils reviendront un jour pour me faire rire ces deux là, avec Milo, qui serait mort pendant deux ans, mais qui aurait survécu grâce à une piqure d'adrénaline...)
Oui, quand les morts reviennent, on ne peut plus les tuer ; même pour les vivants (je veux dire, ceux qui n'ont pas encore eu l'occasion de ressusciter) si on joue trop avec nos sentiments et avec notre foi en leur bonne foi... ça devient difficile d'y croire...
Maintenant, il faut nous montrer les 12 balles qu'on tire dans la tête, l'annonce de l'heure du décès, l'enterrement et une caméra de surveillance pointé 24h sur 24 sur la tombe ; Tony par exemple, sera difficile à retuer pour qu'on y croit, tant mieux, ou tant pis, parce que ça risque d'être violent pour lui : décapitation au minimum.
Et Kim, tu as raison de le noter Luk, Kim court comme un éléphanteau, ils auraient pu faire deux prises quand même... la pauvre. Et Teri est réellement ressuscitée, clonée dans le gros cul de Kim...

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"C'est moi qui suis là."
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*édité à 14:39 le 08/12/2013
Message n° 3818148, posté à 13:35 le 08/12/2013  
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labrin
été 2009
Mes 53 films de l'été, dans le désordre et notés (sur 10 et sans aucun autre critère que mon objectivité impartiale et implacable).
Tallageda Nights : The Ballad of Ricky Bobby 7.5
Stranger Than Fiction 4.5
Forgetting Sarah Marshall 7
I love you, man 6
Hollywood Ending 6.5
Un prophète 7
Whatever Works 7
Terminator 4 6
Public ennemies 6.5
The Insider 7
Body of Lies 6.5
Semi-Pro 6.5
Audition 7
Jing cha gu shi III: Chao ji jing cha 5.5
Salinui chueok 7
Boogie Nights 7.5
Anything Else 6
Melinda Melinda 6
Get Smart 5
Bewitched 6
Small time crooks 6.5
Superbad 6
Anchorman : the legend of Ron Bungurdy 6.5
The Hangover 6.5
Knocked up 7.5
Yes man 6
The cable guy 5.5
Role Models 6.5
Ichi the killer 5
Ice age 2 : the meltdown 3
Friday 3.5
Along Came Polly 3.5
A night at the museum 3.5
Låt den rätte komma in 6
Paris-Texas 8.5
The Spirit 5.5
Schrek 3 4.5
A night at the Roxbury 4.5
Back to school 5
Brüno 7
Johnny mad dog 6.5
Munich 7
Rovdyr 6
How to loose friends and alienate people 6
Big nothing 5.5
Quick change 6.5
De battre mon coeur s'est arrêté 7
The Science of Sleep 4
Scoop 7
Cassandra's dream 7.5
Ne le dis à personne 5.5
Gongdong gyeongbi guyeok JSA 6.5
The Final Destination 6

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*édité à 15:07 le 09/12/2013
Message n° 3818149, posté à 13:37 le 08/12/2013  
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labrin
Inglorious Bastards :
Acteurs américains, mauvais, mention spéciale pour Brad Pitt mais c'est parce qu'on attend plus de lui.
Acteurs français, Mélanie Laurent, est une honte, c'est ignoble, c'est comme un chat qui pisse sur une manette de jeu vidéo, et que la manette marche plus qu'à moitié après... et je parle pas du black... qui est mauvais comme un cul.
Acteurs allemands/autrichiens géniaux, ils sauvent le film, bien sûr le héros, enfin, le méchant, qui pour moi est le héros de ce film, c'est lui qui emmène toute la tension et la passion que le spectateur éprouve durant le film. 1er chapitre extraordinaire. L'école d'acteur allemande est vraiment la meilleure au monde, rien à redire la dessus (même s'il est passé à New-York pour se former)... le jeune, fierté de la nation (qui joue dans Good Bye Lenin, il me semble) est formidable aussi, ils sont tous formidables, vraiment, je ne vais plus que regarder des films allemands d'ailleurs parce que les acteurs sont si puissants mon dieu, c'est ce que le film m'a donné envie de faire...
Après le film, ben du Tarantino, certes, dès fois génial, le roi du dialogue en position assise, dès fois y a des trous, genre le début de présentation des bastards et puis... plus rien... d'ailleurs je ne me souviens pas d'eux ce matin (sûrement ai-je été mis en porte à faux par la bande annonce); du fun dans le langage, dans le son des mitraillettes, les passages comiques sont trop rares pour être réussis, on voit qu'ils sont complaisants : la scène avec l'accent italien... ;
sinon le fait de fictionner la réalité de m'a pas dérangé, j'ai trouvé que ça ouvrait une porte, après on va dire tout ce que tu veux sur le danger de ça, mais j'ai trouvé l'idée intéressante : prendre des personnages de l'histoire déjà chargés d'un imaginaire collectif fort, pour ne pas avoir à se justifier, ni les creuser psychologiquement, et juste les prendre comme des méchants pantins (c'est vraiment le cas ici) au service de guignol.
Voilà, bon ben bilan mitigé, et surtout : à mort les acteurs français, Mélanie Laurent, honte pour la nation, même Marie Gillain elle joue mieux que toi ; et le cabotinage américain ok, mais bon, faut donner un peu plus quand même, là on s'est pas trop bougé le cul j'ai l'impression, et puis Cristoph Waltz, je t'aimeuh

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"C'est moi qui suis là."
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Message n° 3818150, posté à 13:38 le 08/12/2013  
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labrin
District 9 :
40 minutes pas mal, 25 minutes nazes, et 40 bof+, parce que ça fait boum boum.
Dommage... bonnes idées, mais alimentées de déjà-vus sentimentaux gnangnans, et de déjà-vu situationnels lourdauds, alors que la situation installée au départ est originale...
Vraiment dommage... l'acteur principal est bien, le côté bof neuneu est une bonne trouvaille pour un héros dans ce genre de film, le rac(spéc)iste ordinaire...
Autre chose sur District 9,
il y a de l'humour aussi, je parle de la première partie toujours, je me souviens avoir rit, à la limite de rire du film, mais en fait, j'ai vite compris que c'était fait exprès, justement, cette, ces énormités que l'on nous servait, comme si de rien était, c'est drôle...
Et dès fois on se croit plus malin à rire de quelque chose alors que ceux qui ont fait ce quelque chose sont bien plus malin que nous, et puis ensuite on démonte tout point par point, parce que ce sera toujours plus simple de parler de ce qui ne va pas, que de ce qui va...
Bon j'ai moyennement aimé District 9, et j'ai lu la critique de Liana, je voudrais revenir sur un point...
Bousculer le code de l'extraordinaire de l'apparition extraterrestre est pour moi une belle idée, c'est à dire, ben voilà, c'est de nos jours, les aliens vivent parmi nous depuis 20 ans, et on les traite comme les autres "suspects" de l'espèce humaine.
Rien d'extraordinaire dans le soit-disant extraordinaire, je ne l'ai jamais vu dans un film de science fiction, d'où je pense, l'utilisation du mode (certes à la mode) docu-fiction.
Je pense que c'est la belle idée du film, faire penser que ce qui est loin, inaccessible, incompréhensible, nous dépassant, nous éblouissant, nous aveuglant, etc... est en fait banal, autour de nous, quotidiennement, ordinaire, et c'est justement pour cette raison que nous sommes aveugles, et non pas aveuglés, là est la distinction intelligente que pointe le film dans sa partie documentaire...
Après c'est nul, c'est un gros fantasme de vidéos gamers...
Et puis Liana, dès fois, c'est comme si t'allais voir Hamlet, et qu'à la première scène tu te lèves dans la salle quand le fantôme du père apparait et que tu lances : Ah ah ah, un spectre, ça existe même pas, et comme de par hasard il demande à son fils de le venger, alors que ça serait plus simple de payer de vrais tueurs !
Ma comparaison est débile, mais tatillonner sur tous les points du scénario avec lesquels forcément les auteurs ont du prendre des raccourcis pour poser une situation aussi énorme comme quelque chose d'ordinaire (ce n'est pas très fin je te l'accorde) montre juste que tu n'as pas accepté le code de départ...
...tu aurais voulu être éclairé comme tous les aveugles que nous sommes...
Mais je te comprends, je n'ai pas eu la révélation que j'attendais aussi... Mais y avait une bon sujet, à développer, il me semble

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*édité à 13:42 le 08/12/2013
Message n° 3818151, posté à 13:40 le 08/12/2013  
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labrin
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J'ai été ému quand le héros bleu fracasse avec rage et désespoir les caméras du gros vaisseau qui va casser l'arbre (et puis quand le grand arbre il tombe aussi, j'ai été touché).
Comment notre civilisation regarde le monde ?
Je trouve qu'il a réussi à la poser, le Cameron ; et puis on passe du bon temps (visuel).
Petite anecdote, il y avait à côté de moi, des gens qui se moquaient (rire fort de sarcasme qui fait comprendre à toute la salle qu'on a compris, qu'on est pas dupe, qu'on y croit pas à ces illuminés de la flore) se moquaient de tout ces cons ; c'était drôle, parce qu'ils ne valaient pas mieux dans les clichés que certains personnages du film, genre le méchant colonel, ou l'affreux cynique (très bon Ribicci)... Clichés ? Faut voir.
Et puis ayant passé plusieurs mois en Afrique, je sais maintenant que sous un manguier un ancêtre peut vous parler. Alors oui, j'ai été touché.
(musique de merde quand même, pas un film pour les oreilles tellement)

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Message n° 3818153, posté à 13:40 le 08/12/2013  
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labrin
This is it
Ben c'est pas mal, sobre (on est loin de tous les autours et autres scandales inutiles sur sa vie privée),
voilà, on assiste juste au travail d'un génie perfectionniste, avec tellement tellement de charisme,
bon le message de son show (donc celui du film) c'est de la pisse de chat romantico-gnangnante (la nature, l'amour, tout ça tout ça)
Mais en tout cas le docu évite (pas tout le temps) les commentaires congratuleux, on voit vraiment un mec bosser, et puis les chansons quoi, et le désir de proposer un show, un vrai.
Un dieu de la scène. Un exemple de professionnalisme et d'humilité. Et l'émotion est là sans qu'on nous la raconte.
Not bad.

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Message n° 3818156, posté à 13:47 le 08/12/2013  
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labrin
Cloud Atlas
6 histoires pourries avec pourtant un sujet passionnant (et je les loue de vouloir traiter ça) : l'émancipation (beaucoup mieux traitée (et c'est peu de le dire) dans Matrix ou V pour Vendetta) donc je reprends, 6 histoires médiocres, structurées de manière complexe pour n'aboutir finalement qu'à de l'orgueil, parce que sans fond véritable, et une forme qui est pensée pour compenser, donc naze. Aucune invention visuelle, le futur 100 fois vus en mieux, une multitude de scènes à deux, que même HBO fait mieux avec moins de sous et des sous acteurs. Et j'aime les Wachovski. Je ne parle pas des maquillages.
Django Unchained
Waltz. What else ? Rien.

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Message n° 3818157, posté à 13:48 le 08/12/2013  
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labrin
Top Ciné 2012
Difficile de faire un top 10, pas vu beaucoup de choses, ou bien beaucoup de merdes... Mais bon :
Il n'y a pas de rapport sexuel / 8,5
Holy Motors / 8
Take Shelter / 7,5
Cabin in the Woods / 7
Cosmopolis / 6,5
David et Madame Hansen / 6
TDKR / 6
De rouille et d'os / 6
Abraham Lincoln : Chasseur de Vampires / 5,5
Prometheus / 5,5

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Message n° 3818159, posté à 13:51 le 08/12/2013  
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labrin
The Killing (saison 1,2,3) : Que j'aime Mireille et Joel (superbes acteurs, je suis amoureux, les deux), bon, le reste c'est du polar classique, mais la série a le mérite de mettre une tension, dans laquelle je pensais ne plus tomber. (Oui on ne tombe pas dans une tension...). Difficile démarrage pour la saison 3, un très bel épisode 10, une fin, foireuse.
Hannibal (5 épisodes) : Creux, prétentieux, faussement intello, beauté en plastique, acteur principal crispant (l'agent "spécial" du FBI), Mads Mikkelsen pour lequel j'ai regardé quelques épisodes ne sert à rien, on dirait qu'il a été téléporté dans un CSI San Francisco. Snob. J'arrête les frais.
Under The Dome (6 épisodes) : Sous Lost. Conforte ma haine du format éculé de "l'épisode". Racontez nous des histoires qui durent 10 heures, pas des merdes collées les unes aux autres avec un soi disant bon pitch conducteur, pour attirer le ménager de 15-35 ans. Faible profondeur psychologique, et l'impression que tous les personnages sont débiles, à chaque ligne, je me dis qu'un auteur intelligent n'aurait pas écrit ça.
Orphan Black (Pilote) : Super pilote. Me la réserve pour faire tout d'un coup. Du rythme, du vrai. De vrais personnages, excentriques, attachants.
House of Cards : Pas mal. Je préfère tout de même l'irréaliste Boss, plus épique, Shakespearienne. C'est d'un terrible cynisme sur les institutions. On a vite compris, qu'il veut faire du mal à tout les gens au dessus de lui. Déjà vu dans Profit, et ça a déjà 18 ans, et c'était subversif. (Sublime montée dans le générique)
The Walking Dead (saison 3) : Très bon jusqu'à l'épisode 8. Et après... le désert. Mais why 16 épisodes, et surtout 7 épisodes pour préparer le dernier...

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Message n° 3818160, posté à 13:52 le 08/12/2013  
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labrin
Broadchurch
J'ai vraiment beaucoup aimé, autant les acteurs que l'histoire. Ah les caresses...
The Booth at the End (saison 1)
Mouais... Why ?
Rectify
Alors je vais peut-être me faire taper dessus, mais j'ai trouvé ça à chier de chez pourri, une accumulation de clichés hallucinante, les personnages, non mais (sauf le héros peut-être) d'un mono chiant incroyable, la gentille soeur, le méchant beau-frere, la maman perdue, le gentil condamné, le méchant condamné, je me rappelle de rien tellement c'était nul. D'ailleurs je déteste le cinéma indépendant américain, Sundance et compagnie, qui est un "format" comme un autre, pour un business et un public comme les autres ; les films se ressemblent, et donnent des leçons à la plèbe américaine (qui ne les regardent pas), je ne supporte pas. Et le pire, c'est les citations d'auteurs : Tu sais c'est Oscar Wilde, oui j'ai lu Dostoievski, je parle le Shakespeare c'est cool non, ouah tu es intelligent, oui c'est parce que je sors beaucoup de références. L'intelligence n'est pas la connaissance, elle y aide, mais elle n'est pas... allo les américains.
Utopia
Après avoir vu 3 épisodes, j'ai découvert que l'auteur et créateur de la série était bien Dennis Kelly, l'auteur Britannique de théâtre à la mode (ADN, et Orphelins, à lire), alors j'ai encore plus aimé, même si honnêtement j'ai ressenti une petite lassitude vers la fin...

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Message n° 3818161, posté à 13:53 le 08/12/2013  
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labrin
Black Mirror
Excellentissime, merci Piero. Les deux saisons (d'un coup). Premier et dernier épisodes vraiment passionnants, dérangeants, questionnants. Mais tout est vraiment léché, la thématique "aujourd'hui c'est déjà demain", les médias, les écrans, la communications, l'information, tout y passe, et de manière subtile. Et originale. En plus d'être bien réalisée, cette série propose six court métrages dans lesquels l'intrigue narrative et la reflexion proposée trouvent un certain equilibre.
The Booth at the end
Deux épisodes, mouais, j'ai juste envie de savoir le twist de fin, sinon à part jouer sur le "on veut savoir pourquoi ?", rien à signaler. Bof. Déjà répétitif.
Utopia
Sublime premier épisode, je continue pour sûr. Wouah franchement, pour l'univers graphique, et le dessin de chaque personnage. Vite la suite.
Broadchurch
Très bon premier épisode. Intriguant. Émouvant, rare pour un "pilote". Ça m'a l'air classique mais bien foutu.

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Message n° 3818162, posté à 13:55 le 08/12/2013  
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labrin
GTA V
Après avoir parcouru les 2 tiers du jeu, je peux sans rougir faire une critique. Pressentie tôt dans le jeu, et qui se confirme dans la suite.
D'abord les aspects positifs :
GTA V est est un plaisir visuel, et "de projection". Visuel par le grand, parce qu'il représente un fantasme de la réalité, le créateur le dit lui même. C'est le monde du cinéma américain. Ce n'est pas la réalité, mais c'est un ensemble de réalité, qui dans un cadre défini, de temporalité et d'espace, offre à cette réalité son aspect spectaculaire.
GTA est spectaculaire. Regarder les voitures exploser, aller vite sur la route, crasher un avion. On se représente dans notre petit cerveau ces actions (qui font parti du "réel), et même à travers des pixels, notre imaginaire est constamment mis à l'épreuve par ces iconographies du chaos.
GTA veut se rapprocher de l'avatar (tant critiqué dans le jeu avec LifeInvader), c'est à dire qu'on se retrouve souvent à trainer dans GTA, on contemple, souvent à vive allure comme le souhaite le gameplay, à défaut de profondeur on étend le superficiel, on peut soi-disant tout faire : du golf, du tennis, des courses, du vélo, de l'avion, et même de "bonnes actions". Avatar, parce que cette étendue, permet de s'immerger vraiment dans cette ville et ses trois protagonistes, et que des fois, on a envie qu'ils soient bien habillés.
La première erreur de GTA, c'est sa soit-disant critique sociale, franchement, je m'en tape de leur avis sur le monde, quand on me propose de faire des braquages, de tuer des gens par paquets de 100, d'aller aux putes, et de mener le train de vie d'un génocidaire sociopathe. Mais tout cela est bien anglo saxon, de chercher un sens à tout, le plus souvent par la voie de la psychologie, dans l'art, c'est une habitude qui pollue leur culture populaire, tout est RAISONNABLE.
Le message (social) donné et volontaire, est trop visible (peut-être moins dans le 4 je le concède après le lien de FP) il annule tous les possibles messages implicites de l'existence d'un tel jeu, et de son succès. Si on me dit quoi penser, je ne pense pas, ce n'est pas plus compliqué que ça.
Donc voilà, un peu de premier degré, ne fait pas de mal, et souvent révèle la vraie volonté des créateurs. Là je sens qu'ils se cachent derrière quelque chose, qu'ils ne maitrisent absolument pas. En comparaison avec un autre objet de la culture pop : la série The Wire, où on sent que les auteurs maitrisent totalement leur sujet. Et ce qu'il révèle avec cette fiction, ce n'est pas un message, mais la complexité de ce sujet.
Je vous renvoie à une essaie d'Edgar Morin : Introduction à la pensée complexe.
Dernier défaut : GTA V a un gameplay un peu pourri, je sais bien qu'il y a quinze an, on pouvait pas à la fois faire du bateau, du vélo, exploser des cerfs et des chars, mais bon, passons l'avancée technologique, franchement (sur Xbox 360), à part appuyer sur la gâchette pour changer de cible, et tirer avec l'autre gâchette, ou appuyer sur les mêmes gâchettes pour accélérer et freiner, tout ça certes dans des contextes narratifs différents, y a pas grand chose, c'est putain toujours pareil. On fait toujours la même chose, et en plus c'est un peu fastoche, on sait qu'on va y arriver sans trop de difficulté, même si on meurt une ou deux fois. Et le pire c'est qu'on s'aperçoit vite qu'y aller comme un gros bourrin est plus efficace et plus fun, que la "discrétion" et l'analyse de terrain. Enfin voilà, c'est pas éblouissant quoi. Et archi de chez archi répétitif.
Mais j'ai envie de croire que dans les 30% qu'il me reste, il va se passer des choses, autre qu'aller d'un point à autre, aller chercher des objets, et buter de plus en plus de flics et de militaires.
Le troll (que vous n'avez pas envie d'entendre, mais j'insiste, c'est pour le côté obvious vous comprenez)
Petite précision :
Sur le côté répétitif
C'est : va là, tue des gens, vas ici, tue des gens, et ainsi de suite, et pas plus, alors oui, une fois c'est dans une bijouterie, une autre fois dans une ferme, sous l'eau, dans les airs, tout ça est grand, on peut se balader, mais crier au génie, le comparer à une oeuvre (d'art ???), alors que c'est même pas au niveau d'un film avec Jason Statham ou d'une production Besson.
Les "créateurs" ont bien regardé Breaking Bad, The Wire et The Sopranos, bravo... Malheureusement, ils n'en ont rien retiré. Et en plus on sent tellement que le jeu a été fait par de jeunes cons réacs, qui se croient supérieurement intelligents parce qu'ils critiquent les réseaux sociaux, le portable, la télé réalité etc... Toutes les choses de la vie que Wouah, t'as trouvé ça tout seul ?
Moi j'adore ce jeu, parce que c'est un jeu. C'est à dire que quand je joue le temps passe vite, je ne vie pas, et je ne pense pas, donc je ne suis pas.
Et si quelqu'un qui n'est pas de votre avis, devient subitement à vos yeux une bête verte venue d'un monde imaginaire - pour toutes les personnes qui ont perdus le lien social - alors faites vous du souci, du souci pour un jour le récupérer ce lien, social. Si on était tous d'accord, ça fait longtemps qu'on aurait arrêté d'évoluer. Désolé, je redonne les bases, à vous les geeks, qui pourtant connaissez Darwin ; mais vous m'y poussez. Et allez voir aussi Levy-Strauss ça vous fera pas de mal.
La diversité c'est ce qui permet l'humanité.

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Message n° 3818163, posté à 13:57 le 08/12/2013  
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labrin
Dexter (série complète)
Une très bonne saison 1... et 3 jours perdus (enfin... 2,92 jours perdus exactement)

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*édité à 21:13 le 08/12/2013
Message n° 3818165, posté à 13:58 le 08/12/2013  
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labrin
Sleepy Hollow (série, début saison 1)
C'est pas mal cette connerie. Assez rythmée, délirant dans l'écriture, des mélanges assez explosifs : voyage dans le temps, fantastique, soap policier, mythologie, histoire...
Ben moi j'aime bien, l'épisode 2 est bien en dessous (toujours le bon rythme), mais j'ai peur de "la quête de la semaine", alors que la série tiendrait vraiment avec un gros fil rouge tenu du début à la fin de la saison, voire de plusieurs saisons.
Petite prédiction : Pour nous parler du monde, autant nous avons mangé 10 ans de vampires, autant je crois que ce fantastique (sorcières démons passages secrets livres magiques et compagnie), on va s'en manger les 10 prochaines années.

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*édité à 13:58 le 08/12/2013
Message n° 3818168, posté à 14:03 le 08/12/2013  
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labrin
The Bling Ring
Un sujet qui me passionne, ces ados voleurs de stars, mais malheureusement Sofia Coppola est autant fascinée par Chanel, Rolex, Dior et consorts que les ados. Elle ne choisit jamais entre la bêtise crasse de ses protagonistes (elle révèle de temps en temps par l'humour qu'ils sont débiles profonds et entourés de débiles profonds), et entre son désir à elle d'être aussi débile que eux. Quand je parle de débilité, je parle de l'aveuglement devant le matérialisme, la gloire, l'argent, etc. D'autres trouvent ça super, et avancent des excuses pour que ça ne soit pas si grave que ça... pas moi.
Le film tient la route quand même (c'est bien fait quoi rythmiquement), mais y a comme une impression de pas fini. Ces ados sont bien plus riches que des copies de Lindsay Lohan qui ne sont pas encore Lindsay Lohan. L'article de Vanity Fair est plus troublant que le film. Et j'ai envie de traiter Sofia Copolla de petite fille de riche à papa, et qu'elle m'emmerde avec sa vie de connasse qui est trop dure, parce qu'on est tellement seul dans ce fastueux monde, mais je me retiens, parce que c'est pas très productif (lol).
Spring Breakers
C'est beau, mais j'ai même pas bandé. James Franco est super. Esthétiquement c'est quand même un plaisir pour les yeux. Le décalage parole et répétitions de phrases simples sur les images est très pertinent. Une myriade de petites scènes bien senties, comme le téléphone à maman, la pipe au pistolet, le "reste je vais pas te faire de mal"...
Bon, pas mal on va dire. Cependant, le réalisme de l'ensemble, m'a gâché la dernière scène (surréaliste ?), je me disais : bon, un jour, faudra apprendre aux non-protagonistes à viser avec une arme à feu, et du coup ben j'y croyais pas. Soit ce n'était pas assez énorme, soit pas assez réaliste, en tout cas, c'était le preuve que le film ne m'avait pas porté jusqu'au point où j'aurais pu m'envoler avec lui.

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Message n° 3818169, posté à 14:04 le 08/12/2013  
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labrin
Elysium
D'habitude les films de sciences-fictions me font parler parce que ça me fait du bien de voir des situations autres que réalistes. Autre chose qu'un dialogue en face à face dans un café, ou une engueulade dans un appartement lambada, ou encore un voyage... en taxi, en étant un peu pressé. J'aime la science-fiction pour ça, d'abord pour son vide qui laisse de la place à l'imagination, ensuite pour les réflexions qu'offrent ce genre, réflexions qui font doucement glisser mes rêveries en pensées. Et la pensée me distrait.
Elysium, c'est tout le contraire. Avec un postulat de départ plutôt intéressant : la lutte des classes dans l'espace. Le film se perd complètement dans la tendance à la complexification scénaristique (c'est à dire la sur-narration, à la Nolan, qui lui réussit plutôt cela), et lance des pistes abracadabrantesques, éliminées aussitôt de manière grotesque. Tout est rajouté/non-traité artificiellement.
Le réalisateur de District 9 qui nous avait montré du bon (et du moins bon mais toujours maitrisé), déploie ici son talent à ne pas savoir faire des blockbusters (d'un côté c'est rassurant). Tous les personnages clichés du blockbuster sont là, mais ratés, l'ami, le méchant, le super-méchant, le révolutionnaire, la copine, le président, raté raté raté raté raté. Et l'histoire racontée est bien sûr bâclée, et cela au bout de 10 minutes. Bouh. Mention spéciale à l'acteur sud-africain de District-9 qui joue ici le super vilain, parce qu'il me fait hésiter dans sa prestation, entre l'incrédibilité totale, et le génie inconscient.
After Earth
Euh, comment dire, y a un côté touchant, du film de famille qui coute 130 millions de dollars, et on a demandé à M. Night Shyamalan de filmer nos vacances, et même temps c'est gerbant aussi je vous l'accorde. Le père et surtout le fils sont très mauvais, c'est une catastrophe. M Night sait tout de même conduire un film, j'ai pas arrêté en cours (aurais-je du ?), mais alors le pauvre, il est quand même sérieusement en train de lentement moisir dans le cinéma.
Le problème de ce film n'est pas qu'il ne se passe rien, c'est que le rien, est une accumulation de situations identiques qui ne permet aucune évolution dans l'esprit ni des personnages ni du spectateur. Le film glisse vers sa fin attendue, et les quelques tentatives de contemplations du réalisateur sont trop rares pour en faire autre chose qu'une bouse (à éviter).

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Message n° 3818170, posté à 14:05 le 08/12/2013  
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labrin
Side Effects
Du très bon Soderbergh. Le sujet des antidépresseurs captive assez vite (rare faut-il dire), et le glissement dans l'enquête avec Jude Law (très bon) se fait bien. Du Soderbergh, toujours bien, jamais exceptionnel, mais belle tension tenue tout le film.
The Conjuring
J'ai chié dans mon froc. Excellent la première heure. Très bonne conduite de l'action pour le final, mais beaucoup moins subtil que ce à quoi il (James Wan) nous habitue pendant une bonne moitié du film. Cela dit, ça fait looooongtemps que j'en ai pas vu un comme ça, qui fait peur.

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Message n° 3818171, posté à 14:05 le 08/12/2013  
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labrin
Pacific Rim
Eh ben en débranchant son cerveau, c'est pas trop mal. Les fulguros-poings dans la gueule de Godzilla, la connexion à plusieurs pour contrôler la machine, bien bien quoi. J'ai un peu souffert au niveau cohérence : le coup de l'épée magique qui tue d'un coup au milieu du film, le mur à la con qui sert à rien, les capsules de survies pour certains et pas pour d'autres... et toutes les autres cabrioles de... hum (je m'étouffe pardon) scénaristes...
White House Down
Roland Emmerich quoi ! Il est au cinéma américain ce que le trou noir est à l'espace. Y a tout, en deux heures. Bravo. J'ai même vu son film frère : Olympus Has Fallen, dans lequel la prise de la Maison Blanche est plus impressionnante, mais le talent de Roland Emmerich, c'est son côté Verhoeven raté, il voudrait faire des films politiques mais bon il ne peut pas s'empêcher de tout casser au sens propre comme au figuré, et d'être lourdingue (figuré/propre aussi). Jamie Foxx joue très mal. Channing Tattum est ultra sexy.

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