Par contre, le réal c'est Ari Aster et non, Ellen Chenoweth.Je sais pas comment on peut corriger ça.

Oui, pour moi c'est comme Civil War et son approche aussi neutre que possible en ne se positionnant pas clairement et en ne prenant surtout aucun parti. Les personnages soufflent le chaud et le froid à un degré tellement outrancier et usant qu'il s'avère impossible de vraiment se prononcer pour l'un ou l'autre (jusqu'à un certain point).

Le shérif est un gros con anti-masque MAIS il est sympa car il aide un habitant à se procurer de la nourriture MAIS rechigne à faire son travail quand ça implique quelqu'un qu'il n'aime pas MAIS est au fond une victime des circonstances et de l'émasculation de sa femme et surtout de sa belle-mère MAIS est en fait un parfait psychopathe.

Et le maire est un progressiste pro-science qui veut le bien de sa ville MAIS (ne vous inquiétez pas amis républicains) qui est aussi corrompu que tout le monde, est un bully et dont l'idée pour l'économie de la ville est une compagnie de datamining, soit une catastrophe environnementale. Ouf !

Et au milieu de ces deux-là (dont je pensais que le film serait exclusivement sur leur duel, d'où aussi ma déception), on a des ados débiles caricatures à l'extrême des SJW tels que se les imaginent les Far Right, des amérindiens qui défendent leurs prérogatives (les seuls à peu près normaux du lot), des BLM/antifas qui viennent foutre le bordel, et pour couronner le tout une secte à la David Koresh dont on se demande ce que ça vient foutre là. Sans oublier un vague triangle amoureux et un monologue sur la pédophilie présumée d'un personnage. N'en jetez plus ! Et encore, il manque l'angle religieux car cette ville américaine typique n'a pas d'Eglise apparemment.

Bref c'est un peu n'importe quoi, les personnages sont incohérents et tout ça ne tient pas trop debout, et je me demande quel est le message de ce genre de film et à qui ça s'adresse vraiment. À tout le monde, à personne ? Je ne sais vraiment pas.