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Sujet n°19769 créé le 23/05/2009 à 14:31 par labrin - Vu 3688 fois par 330 utilisateurs
   
Pages : 1234
Message n° 3818172, posté à 14:05 le 08/12/2013  
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labrin
Alabama Monroe
Bons acteurs, bonnes musiques. Mais sinon, tous les poncifs sur la thématique y sont : la scène de l'hopital, la scène on était heureux, tellement heureux avant, la scène de non c'est ta faute non c'est la tienne, et puis d'un pathos qui ne sied guère à mon esprit tordu, aucun effet sur moi, j'attendais même pire encore, pour rire. Scènes d'amours banales, film un peu swag, des hipsters durs qui ont un coeur tendre aussi... ennuie...
Les Croods
Je sais pas pourquoi... mais c'est très inventif dès fois. Et très américain, très attendu quoi.

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"C'est moi qui suis là."
Tous sont dans leur droit.
- Ironie fervente. -
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Message n° 3818173, posté à 14:06 le 08/12/2013  
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labrin
Oblivion
La première heure est excellente, assez planante, poétique, après, quand Morgan Freeman arrive, c'est archi convenu.
Gravity
Pourri quoi, c'est comme Détour Mortel mais dans l'espace. Tristement apoétique.
Only God Forgives
Cronenberg + Lynch = Refn - Jodorowski
Scary Movie V
Ouais mais mon prof de théâtre il nous avait montrer le 3 pour nous faire voir des acteurs qui ouvrent la bouche (contrairement aux acteurs français).
Lords of Salem
Zombie sans le sous. Sniff, et avec moins d'imagination aussi.

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*édité à 14:09 le 08/12/2013
Message n° 3818174, posté à 14:06 le 08/12/2013  
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labrin
Top Ciné 2013
The Act of Killing / 9,5
Zero Dark Thirty / 8
Foxfire / 7
Only God Forgives / 7
Side Effects / 7
Movie 43 / 7
Spring Breakers / 6,5
The Lone Ranger / 6,5
This is the end / 6,5
The Conjuring / 6,5
Et aussi : The Place Beyond the Pines / Oblivion / Gravity / Kick-Ass 2 / Cloud Atlas / Django Unchained / Flight / The Grandmaster / Alabama Monroe / The World's End / Pacific Rim

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Message n° 3818175, posté à 14:08 le 08/12/2013  
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labrin
Gangster Squad
Dans le genre j'enchaine les clichés, c'est difficile de faire mieux, dans le genre j'ai un scénario de merde c'est pas mal non plus aussi, avec un méchant et sa bande de méchant et un gentil et sa bande de gentil, et bon vous imaginez bien que ça va fighter entre les deux. Bon c'est un film d'action, pas terrible, mais vraiment pas. Beaucoup de talents d'acteurs, gâchés, Sean Penn mon Dieu. A éviter.
The Hangover Part III
Déjà c'est pas un remake du 1, comme le 2, mais c'est poussif, on sourit 2-3 fois, on plaint toujours le quatrième de la bande qu'on voit que sur des plans de merde, Zach Galifianakis est assez bien, mais le film en fait trop des tonnes sur lui. Bizarrement j'avais du mal à suivre les références aux anciens épisodes, pourtant fraiche dans ma tête, mais bon en fait ça m'a pas marqué ce machin.
Movie 43
La Rolls Royce de l'humour. L'histoire censée rassembler les sketchs est naze, mais pas dérangeante. C'est très bon de voir des stars dans des situations "Hara-Kiriesque", j'ai quand même plus rit sur les premiers courts que vers la fin. Cet ovni est incomparable avec la plupart des productions humoristiques qui existent surtout aux Etats-Unis, non seulement par le culot des situations, tabouesques, mais aussi parce que ça parle de quelque chose : c'est drôle parce que l'écriture est engagée pour faire rire.

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Message n° 3818176, posté à 14:11 le 08/12/2013  
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labrin
Eastbound and Down (série complète)
Ah Kenny... Bon il m'aura bien fait rire. Jamais entendu autant de vulgarité dans une seule bouche. Jamais vu un homme se comporter d'une façon aussi merdique.
Bon on a un peu l'impression d'assister quatre fois à la même saison : fond du trou, remontage de pente, gloire éphémère, descente volontaire au fond du trou ; mais ce n'est pas le plus important il me semble. Je ne suis pas convaincu non plus par l'intention des auteurs de critiquer le monde du star-system, de la gloire, l'argent, la célébrité, les femmes, l'individualisme... étant donné qu'ils ne cessent de rendre attachant un personnage qui ne vit que de ça (intention louable). Et même les multiples rédemptions face à ces "maux" qui le contamine sont très convenues : la famille, le travail, l'amour, blabla.
L'important dans Kenny Powers, c'est ses "punch lines", c'est les dialogues les plus drôles possibles, avec les plus gros connards imaginables, et les situations entre ces nuls de la vie et les autres dit "normaux" ou "faibles" : les femmes, les enfants, les moches, les étrangers, les pauvres etc...
Sans être exceptionnelle, la série atteint son objectif : nous faire rire. Souvent.

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Message n° 3818177, posté à 14:11 le 08/12/2013  
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labrin
Spartacus (série complète)
Après avoir eu très peur lors des dix premières minutes de la première saison, avec 300 dans l'esprit, le blockbuster le plus fasciste des années 2000, de quoi vite arrêter, mais en persévérant (5 épisodes pas terribles), on assiste quand même sur 4 saisons à quelque chose de pas parfait mais de plutôt belle facture.
Le storytelling est très bien mené, les intrigues et rebondissements sont toujours assez surprenants, même s'ils en abusent dans la dernière saison, mais on ne leur en voudra pas. Je me souviens de plusieurs coups de théâtre particulièrement tragiques, de sentiments et situations complexes pour plusieurs des protagonistes, de belles choses dans l'écriture en tout cas.
Sur son aspect kitch porno, sanglant, cela ne m'a pas dérangé, les scènes d'actions bien que répétitives (on a toujours la petite roulade de crixus au ralenti, le saut à 8 mètres de haut de spartacus... au ralenti) sont assez plaisantes, dynamiques et procurent une sensation d'adrénaline. Les scènes de culs sont parfois assez... culottées, pour la télé américaine en tout cas : homosexualité, triolisme, orgie, viol, bites, chattes, et souvent c'est vrai, c'est du porno soft pourri avec en prime les expressions des acteurs pitoyables, bon.
Ce qui m'a plu surtout dans Spartacus, c'est l'ambition du showrunner (et des autres), de faire une série, qui contrairement à Rome qui transposait les moeurs contemporaines américaines à la Rome antique (série que j'ai détesté par dessus tout), Spartacus est une série sur une révolte de dominés contre des dominants, avec toutes ses complexités : la guerre, la fuite, la survie, la mort, la politique, le social, le pouvoir, le sort des prisonniers, des romains, vengeance ou cause perdue... Une série sur la révolution en quelque sorte.
Le rôle des femmes (encore contrairement à Rome) n'est pas seulement celui d'être de la chair émotionnelle ou un objet sexuel à soumettre. Elles font de la politique, mènent le royaume d'une main de fer, complotent, se battent. C'est pas encore l'égalité, mais l'Histoire (grand H) que la série suit plutôt bien, ne pouvait être en leur faveur.
Et la grande force de cette série, c'est son côté épique. On commence dans les bas-fonds des exclus de la société et on finit sur une bataille monumentale avec plus de 100 000 hommes, plusieurs héros et héroïnes auxquels on tient beaucoup (malgré le jeu des acteurs qui laisse à désirer), plusieurs personnages historiques, avec des enjeux forts qui nous concernent encore aujourd'hui.
Donc voilà, je dis merci, bravo, même si cette série se fait souvent défoncer, moi je l'adore, et j'ai passé un super moment à la suivre.

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Message n° 3818178, posté à 14:13 le 08/12/2013  
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labrin
The Last Stand et Bullet To The Head
On hésite entre la pub pour la NRA, ou bien le front de répression des femmes, ou encore le mouvement pour un retour au moyen-âge, tout en prêtant attention à l'ouverture aux "minorités visibles", y a du coréen, du mexicain, de l'africain et du bon sentiment, pour eux (bons sentiments pour les américains, les cons, je sais pas j'hésite), en tout cas on dirait qu'il est bon parce qu'il est accompagné d'une musique gentille en général. Voilà, c'est lourd, c'est des hommes avec des couilles partout dans les muscles. C'est terriblement banal, idéologiquement effrayant. Esthétiquement on peut dire que le premier est mieux que le deuxième, mais je ne sais même pas pourquoi j'ai pensé ça.
Premium Rush
C'est comme le Transporteur, mais moins rigolo, parce que ça serait presque bien dès fois dans la mise en scène. Bon, le scénar est pourri, et puis le tout n'est pas terrible.
Kick Ass 2
Je suis partagé, évidemment c'est moins suprennant (et moins bien) que le premier du nom, mais il y a quelque chose dans cette bataille carnavalesque qui me touche. Les déguisements sont chouettes, quelques combats sympathiques, on sent un peu trop l'intention de nous faire rire avec des gags outranciers, qui au bout du compte sont assez convenus, et puis la violence aussi devient banale, et ne provoque pas de choc visuel. On passe un bon moment, sans plus.
Mention à MotherFucker qui est un superbe personnage. Précision :
Je trouve déjà que l'acteur joue très bien, d'une. Ensuite, c'est vrai c'est énorme, il n'est rien, juste riche, énervé comme un ado, il tue sa mère dans une machine à uv, son père est mort à coup de bazooka, il trouve des vêtements sm dans la chambre de sa mère et en fait un costume de super héros, il veut une équipe pour se battre avec lui, il est aussi poli, il remercie, il tente de faire des compliments, et il en veut à mort à Kick-Ass, à mort, tellement qu'il veut faire mal à tout et tous ceux qu'il aime, par pure vengeance.
Je trouve ce personnage touchant, parce qu'il n'est pas juste très méchant, ou juste très maladroit, il est assez multiple, et en même temps il porte bien le rôle de grand méchant du film, parce qu'il réussit à monter une équipe de tueurs, et qu'il est l'air de rien assez charismatique. Il a appris la vie en observant sa cruauté, sans être cruel lui de naissance, c'est comme ça qu'il va reproduire ce que les adultes lui montrent.
Il me fait penser à Richard III dans Henry VI de Shakespeare (pièces prologues à la pièce Richard III, où on suit entre autre la naissance et l'enfance de Richard). Richard, ado, se retrouve au milieu de la guerre des deux roses, entre son père et le roi, il n'a rien pour lui, laid, faible etc... et il passe les scènes à observer comment les humains se comportent pour conquérir le pouvoir, à force de sangs, de larmes, de vengeances, de guerres, de complots, de trahisons... Adulte, il met en oeuvre tel un Machiavel tout ce qu'il a appris.
Voilà pourquoi je trouve que c'est un super personnage.

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*édité à 14:15 le 08/12/2013
Message n° 3818179, posté à 14:14 le 08/12/2013  
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labrin
The Informant!
Sody, bien. Un peu confus au début, du mal à suivre avec tous les noms. Mais finalement le personnage de Matt Damon en affabulateur borné devient très attachant. La légèreté du film, couleurs, musiques, comédies nous emporte et on passe un bon moment, avec en plus un sujet sérieux pas très bandant : une sorte de délit d'initié dans l'agroalimentaire.
The Lone Ranger
Alors ça je ne m'y attendais pas ! Quelle bombe ! Génial ! Un film communiste fait avec plein de pognon !!!...? C'est fun, c'est fin, c'est poétique, c'est ultra ludique, c'est grossier, c'est du bon western qui tache, c'est gentiment amusant, touchant, onirique, c'est tout quoi.
L'acteur principal est un peu une huitre à côté de Johnny Depp, mais ça passe, y a de très bons seconds rôles. La réalisation des scènes d'actions est ultra-dynamique sans être tape à l'oeil comme dans des Star Trek ou SuperMan, c'est beau en plus, les couleurs, les effets de caméras, le montage.
L'histoire est bien tenue, de l'enfant dans le musée (subtil), à la guerre pour l'argent et la conquête, en passant par la confrontation des deux binômes, tout se suit, s'imbrique à merveille. Je suis très agréablement surpris. Un super film d'aventure. Vraiment. Le parti pris est généreux et flamboyant, ça fait du bien dès fois.

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Message n° 3818180, posté à 14:14 le 08/12/2013  
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labrin
The World's end
Plutôt moins bien que le précédent qui était moins bien que le précédent. Mais Simon Pegg et Edgar Wright ont le mérite de foncer tête baissé dans leurs idées. C'est plutôt drôle parfois, pas hilarant non plus, assez rythmé, même si je me suis ennuyé vers la fin. Les 5 copains sont vite attachants, l'objectif des douze bars devient vite assez incohérent, et cette incohérence n'apporte pas plus d'humour ni de profondeur au personnage principal. Bon c'est plus divertissant que les trois quarts des comédies actuelles, mais c'est pas la panacée non plus.
This is the end
Plutôt très drôle, quand on connait et suit ces acteurs. Seth Rogen est vraiment un de mes acteurs préférés du moment. Bon, on passera sur l'autocritique du monde des célébrités, cela dit les dialogues sont bien écrit, l'histoire aussi. Plusieurs scènes, vraiment vraiment excellentes, des gags l'air de rien, mais toujours à pisser de rire. Allez, comédie de l'année 2013.

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Message n° 3818181, posté à 14:16 le 08/12/2013  
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labrin
Fraulein Julie
mise en scène Katie Mitchell
réalisation Léo Warner
C'est en gros l'histoire de Mademoiselle Julie, de Strindberg. Mais du point de vue de la bonne.
Le dispositif scènique est le suivant : on est comme derrière la maison où se déroule l'action, et à l'avant scène il y a plusieurs caméra avec cadreurs (6 je crois), des bruiteurs sonores, des cabines pour voix-off, techniciens, acteurs, enfin tout le dispositif pour tourner un film. Et en haut de la scène il y a un écran géant qui retransmet donc en direct le film qui est tourné en direct devant nous.
Tout ça est d'une précision hallucinante, il y a même une doublure pour l'actrice principale pour certains plan sur les mains, et d'autres choses où la caméra se rapproche du corps. La synchronisation du son et de l'image est juste magnifique, la photographie sublime, et sur le grand écran on assiste à un vrai film, et sur la scène on assiste à tout le spectacle de la construction de ce film, mais on a aussi forcément l'action théâtrale des scènes, différemment bien sûr : on voit les caméramans et les acteurs se déplacer très vite d'un endroit à un autre, les techniciens s'animer pour mettre en place les accessoires de la scène suivante, etc.
Et l'action scénique raconte quelque chose de Mademoiselle Julie, et le film sur le grand écran est aussi magnifique est raconte aussi l'histoire, différement. Et notre regard voyage sans cesse de l'un à l'autre, et les deux ensemble (puisque que tout est ensemble sur la scène) structurent aussi un troisième point de vue.
En tout cas, ça va tourner et je vous le recommande chaudement. C'est dans les théâtres par contre...

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Message n° 3818182, posté à 14:17 le 08/12/2013  
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labrin
Les damnés de la terre
textes de Franz Fanon
mes (mise en scène) Jacques Allaire
Au Tarmac (Paris), jusqu'au 5 décembre
Alors les textes sont effrayants, d'abord sur la négritude, ensuite sur la guerre d'Algérie. Le racisme quoi dans toute son horreur. Avec théorie scientifique à l'appui. Et c'est vieux de 50 ans à peine. Chaque texte nous enfonce au fond de notre siège, ce sont des témoignages, des textes théoriques de Franz Fanon, des documents récoltés par l'auteur. La cohérence entre les textes n'est pas forcément évidente, le passage de la négritude à la guerre d'Algérie est un peu bizarre, deux choses différentes, et le fil conducteur c'est l'aliénation, en filigrane on va dire.
Le problème de ce spectacle, c'est qu'on pourrait ressortir completement dévasté parce que qu'on vient d'entendre, mais ce n'est pas le cas, à cause de la mise en scène, très visuelle. La beauté des images (pas toutes), enjolive le tout, et mets des pansements sur ce qui est dit. Dommage, les images mettent de la distance entre nous et ce qui est dit. C'est typiquement le genre de texte qu'un Nordey devrait monter. Les acteurs, le texte, et c'est tout, bim face public dans ta gueule. Cela dit les actrices et acteurs sont excellents, tous. Et bon on passe quand même des moments ou ça pique dans les oreilles d'entendre ça.

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Message n° 3818183, posté à 14:17 le 08/12/2013  
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labrin
Vu au festival Mettre en scène à Rennes
Passim
mes François Tanguy
Comme d'hab, des images, et scènes sublimes, on reste dans le Tanguy, avec tous les panneaux mouvants, et la superposition de sources. Scènes pastiches d'amants dans le placard très drôles. Un peu déçu par les transitions d'un tableau à l'autre, d'habitude il y a plus de fluidité, on ne voit pas les changements, là si. Un peu long sur la fin, mérite une petite coupe.
Ailoviou
Textes Didier Galas
Chorégraphie Christian Rizzo
Je me suis ennuyé comme jamais. Je ne sais pas si c'est le texte inbitable, ou le mélange qui ne prend pas entre danse, texte et musique, mais c'était vraiment raté, long, pas beau, trop de distance avec le public, pas généreux. Bon j'arrête, parce que pourtant j'adore les chorégraphies de Christian Rizzo.

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Message n° 3818185, posté à 14:20 le 08/12/2013  
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labrin
Gangster Squad
Dans le genre j'enchaine les clichés, c'est difficile de faire mieux, dans le genre j'ai un scénario de merde c'est pas mal non plus aussi, avec un méchant et sa bande de méchant et un gentil et sa bande de gentil, et bon vous imaginez bien que ça va fighter entre les deux. Bon c'est un film d'action, pas terrible, mais vraiment pas. Beaucoup de talents d'acteurs, gâchés, Sean Penn mon Dieu. A éviter.
The Hangover Part III
Déjà c'est pas un remake du 1, comme le 2, mais c'est poussif, on sourit 2-3 fois, on plaint toujours le quatrième de la bande qu'on voit que sur des plans de merde, Zach Galifianakis est assez bien, mais le film en fait trop des tonnes sur lui. Bizarrement j'avais du mal à suivre les références aux anciens épisodes, pourtant fraiche dans ma tête, mais bon en fait ça m'a pas marqué ce machin.
Movie 43
La Rolls Royce de l'humour. L'histoire censée rassembler les sketchs est naze, mais pas dérangeante. C'est très bon de voir des stars dans des situations "Hara-Kiriesque", j'ai quand même plus rit sur les premiers courts que vers la fin. Cet ovni est incomparable avec la plupart des productions humoristiques qui existent surtout aux Etats-Unis, non seulement par le culot des situations, tabouesques, mais aussi parce que ça parle de quelque chose : c'est drôle parce que l'écriture est engagée pour faire rire.

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*édité à 18:16 le 08/12/2013
Message n° 3818215, posté à 15:13 le 08/12/2013  
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labrin
Pour inaugurer
Treme saison 1 et 2
Difficile après The Wire pour David Simon de proposer quelque chose d'aussi fort que The Wire, et pourtant le pari est réussi.
Treme se déroule après l'ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans en 2005, un désastre avec plus de 3000 morts, et surtout, après la tragédie : l'abandon par l'état fédéral de cette région dévastée.
On suit plusieurs personnages vivant dans cette ville, dans le quartier de Treme, le berceau de la musique Jazz, un espèce d'endroit où la musique, la vie, l'imaginaire, le dialogue, le mélange cosmopolite semblent survivre au côté d'une forte criminalité. On parle de vie et de mort dans Treme.
La force de la série, comme d'habitude avec David Simon, c'est qu'il n'y a pas de méchants, ou de gentils, il y a des humains qui confrontés à leur vie, répondent de la façon qui pour eux est la plus juste, quitte à créer des injustices. Les flics ont autant galeré que les restaurateurs, que les vendeurs de disques, que n'importe qui. Les musiciens sont aussi des personnages qui joue "pour l'argent". Voilà.
Les épisodes proposent beaucoup de morceaux de musiques, tous brillamment interprétés, et filmés, et rien que pour ça la série se suffit. Les situations ne se terminent pas toutes en drames, mélodrames, tragédies, ou happy-end, elles n'ont souvent pas de conclusion, parce que les problèmes sont profonds, et l'intelligence de l'écriture nous ravit à chaque étape dans les quêtes personnelles. Je me suis vu sourire plusieurs fois, appréciant la douceur avec laquelle les moments de vie sont justement écrit.
Les rapports entre les personnages sont d'une qualité rarement vue à la télé, au cinéma, et même en littérature. C'est jouissif. C'est une série qui rend heureux, et qui fait rêver. Vraiment. Qui ne désire pas aller à la Nouvelle-Orléans après avoir vu Treme, et d'y croiser ces personnages, son paysage ?
Il n'y a vraiment rien à jeter, pas un truc mieux que l'autre, chaque épisode est un bijou, alors oui, on peut plus accrocher sur un perso ou un autre, un évènement ou un autre, mais l'ensemble est un équilibre et c'est cela qu'on apprécie.
Bravo, je savoure cette série, j'évite les marathons, et je pense que c'est aussi le rythme voulu par les auteurs. Elle n'est pas a consommer, mais à vivre.

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*édité à 15:13 le 08/12/2013
Message n° 3818346, posté à 21:02 le 08/12/2013  
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labrin
Machete Kills
Un gros fouillis. J'ai pris moins de plaisir que sur le premier, trop d'artifices qui servent justement à faire de "ça" quelque chose de pop, et qui finalement sont vaines : en gros une grosse partie des personnages secondaires, et la qualité de l'image et des effets spéciaux volontairement chip.
Le plus bandant ce sont les armes, et les façons de tuer, les quelques répliques de Danny Trejo, et... les filles sexy ; mais à par ça, on s'ennuie un peu, on voit trop Robert Rodriguez se dire, je veux faire un film de série Z, et du coup il ne fait pas un film de série Z, mais une parodie maligne.

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*édité à 20:41 le 09/12/2013
Message n° 3818652, posté à 15:32 le 09/12/2013  
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labrin
Arrested Development saison 4
Retour très attendu. Une série dont je me souviens avoir été surpris par l'humour, le rythme, l'écriture, il me semble que ça parlait de guerre en Irak, d'une famille de riches mythomanes manipulateurs magouilleurs, c'était diffusé sur la Fox..., avec des acteurs très bons, un style visuel singulier, un truc neuf et frais en quelque sorte.
Cette saison, et bien comme tout le monde elle m'a déçu, mais pas tant que ça. Oui, c'est moins drôle parce que : on perd un peu en rythme (épisodes un peu plus long), on n'a pas l'équipe d'acteurs au complet sur chaque épisode, il y a trop de références aux trois premières saisons etc...
Mais ce qui m'a touché énormément c'est l'écriture de cette saison, je trouve ça assez novateur pour une "sitcom humoristique" (elle vaut bien mieux que ça), que d'écrire une histoire qui se recoupe sur chaque épisode. On suit chaque personnage de cette famille, un par épisode, c'est la même narration du point de vue de chacun des protagonistes (l'histoire avance quand même au cours des 15 épisodes), ce qui donne une structure très complexe, mais au final cohérente et assez jouissive.
Cette construction permet bien sûr de différencier les points de vues, d'approfondir les personnages, de créer du suspens, d'apprécier ou attendre de revoir une scène avec un autre personnage, de nous faire croire que nous découvrons ce que l'on ne nous montrait pas.
Mitchell Hurwitz a un peu inventé une nouvelle façon de raconter une histoire, à la télé, et c'est plutôt bien fait. Je pense que s'ils font une saison 5 avec cette écriture, en revenant au format 22 minutes, et en trouvant de nouveaux gags (je veux dire en arrêtant de s'auto-citer), on pourrait avoir quelque chose d'assez exceptionnel.
Bon, c'est injuste parce que je donne une chance à quelque chose qui ne m'a pas tout à fait convaincu sur le fond, mais tellement sur la forme, alors oui, j'espère une saison 5.

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*édité à 15:35 le 09/12/2013
Message n° 3819059, posté à 01:47 le 10/12/2013  
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labrin
Oh boy
Entre ennui et petites scènes pas trop mal, le film pourrait être touchant mais il ne l'est pas, je ne sais pas ce qu'il manque, peut-être un peu de tout, un peu plus de précision dans les dialogues, un peu moins de personnages psychologiquement atteints, un peu plus de profondeurs dans les personnes croisées, un peu moins le besoin de s'appesantir sur le triste sort des gens...
Je me suis posé la question du noir et blanc, et puis j'ai cru comprendre à une espèce de solitude, de désarroi, un no man's land intérieur, que les gens devaient éprouver après la seconde guerre mondiale, pas mal évoqué dans le film. Un espèce de lendemain de guerre mondiale intérieure et psychologique. La mélancholie contemporaine (hautement mieux traitée par Lars Von Trier).
Il y a quand même quelques scènes, moments, savoureux, fins : le canapé de la grand-mère, l'ancienne grosse qui répond aux voyous, des répliques par-ci par-là, la structure de personnages en personnages. Beaucoup d'autres passages ressemblent par contre trop à des sketchs, pas si drôles. Allez, pas mal.

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*édité à 02:33 le 10/12/2013
Message n° 3819278, posté à 18:19 le 10/12/2013  
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labrin
Now you see me
Boah, mouais, mwof, j'ai pas trouvé ça si naze, c'est divertissant, c'est un peu toujours les mêmes effets épileptiques tournoyants, la même musique palpichiante, mais ça se regarde. L'histoire, est tenue, faut dire que tout est surexpliqué ; le rebondissement de la fin, on s'y attend (j'aurais préféré la fille, j'y aurais plus cru je sais pas pourquoi), sinon tout le monde est là où on l'attend, le réalisateur, les acteurs, le spectateur.
Les spectacles de magie sont assez impressionnants, même si c'est absolument improbable, et là on a du mal à accrocher le train devant autant d'incohérences, mais on se dit bon c'est un film de divertissement, on a déjà tout vu en mieux, mais c'est pas deux heures désagréables, soit, mouais mwof allez ok d'accord.
Et puis l'idéologie véhiculée est pas si pourrie : L'argent comme illusion, le côté Robin des bois, la fille qui conduit pour la course poursuite (pas si sexiste que ça le film, mais un peu quand même), les empêcheurs de rêves sont punis, c'est cliché amerlock mais bon, c'est dans la lignée marxisme pour les nuls avec The Lone Ranger, Elysium, Snowpiercer... Donc l'intention est pas degueu.

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*édité à 18:21 le 10/12/2013
Message n° 3819636, posté à 01:11 le 11/12/2013  
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labrin
Boss saison 2
OMG !!! Tellement frustrant que ça s'arrête ! Il faut souvent prendre le recul nécessaire pour parler de quelque chose, pour éviter l'écriture d'"état", mais là je ne peux m'en empêcher. Quel feuilleton politique ! Quels personnages ! Quelle écriture ! Je parlais de Boss en ayant seulement vu la première saison qui était déjà de belle facture, mais alors cette saison 2, est grandissime, monumentale.
Je comprends les fans qui envoient des lettres de menaces, des Snickers ou autres conneries aux chaines de télés pour éviter une annulation.
Là, vraiment, on est au top du top. House of Cards à côté c'est de l'entertainment cynique au bas défi d'être une vitrine pour un network qui offre ce qu'on croit lui demander. Une coquille vide. Boss n'est plus comparable avec House of Cards.
Passé l'enthousiasme, qu'est-ce qui fait de Boss une grande série ? D'abord son personnage principal, brillamment interprété par Kalsey Grammer. Le diable, l'humain diable, le mortel diable, le puissant diable. Ses manoeuvres, sa méfiance, son sens politique, sa paranoïa, son gout pour le contrôle, et surtout ses veines dans lesquelles coulent... le pouvoir. Incroyable écriture que ce personnage aussi complexe que passionnant, aussi glacial qu'attachant, aussi vertueux que monstrueux. Chapeau.
Ensuite, les rôles secondaires, déjà Ezra dans la première saison, et son fantôme dans ces épisodes, mais Kitty aussi, et son rapport à l'auto-destruction l'auto rédemption, dans la deuxième saison, elle essaie de gouter au pouvoir sans le sexe, son personnage n'en devient que plus intriguant.
Le journaliste, passionné, on vit avec lui son enquête, on devient aussi passionné que lui dans sa recherche du Graal, faire tomber le roi, parce que le roi mérite sa chute, c'est un criminel, et les médias doivent jouer ce rôle de quatrième pouvoir. On est en totale empathie pour lui, quel final redoutable pour sa personne.
Le trésorier, postulant à la gouvernance de L'Illinois, un jeune premier, apparemment impeccable sous toutes coutures, mais tellement politique, et surtout tellement la marionnette de Kane.
La remplaçante de Ezra, que le maire qualifiera de naïve, c'est la seule, avec tellement de compromis, qui aura cru jusqu'au fatal désenchantement, faire changer les choses.
Le gouverneur, le procureur, l'ancien maire, le fils caché, la fille, le jeune black, les conseillers, les assistants... Je pourrais tous les citer, tellement ils sont bien traités (maltraités), ils ont tous du poids, ils gravitent tous sans sortir du périmètre. Ils sont tous différents. Tous riche d'humanité. Encore Chapeau.
L'aspect politique. C'est incroyable de tenir autant une intrigue, en feuilleton, avec seulement des affaires politiques, on ne parle que de votes, d'alliances, d'argents, d'aménagement urbain, de social, d'économie, et on est comme devant une série aux rebondissements artificiels du genre quelqu'un rentre, pour savoir, il me faut regarder le prochain épisode. Le politique devient passionnant, humain, à l'échelle d'une ville, mais la série réussit à nous le faire appréhender, chaque décision porte sa conséquence, chaque parole a un impact sur celui qui l'écoute, chaque acte est scruté et peut avoir l'effet d'une gifle dans Dostoievski ou d'un battement d'aile d'un papillon.
L'aspect sexuel. Souvent, on voit des gens faire l'amour dans les feuilletons, et on ne sait pas bien pourquoi, on s'y est même habitué, ça ramène de l'audience. Ici chaque acte de chair consommé est un acte de langage, le rapport lui-même détermine le degré de pouvoir de l'un sur l'autre ; on couche pour son plaisir aussi, on cède parfois à ce délice en oubliant les enjeux, mais toujours il porte du sens, il explose les sens, et provoque souvent des dégâts. Rien n'est gratuit dans cette sexualité, elle est politique, elle est une arme, une fleur, on peut tuer par amour. On peut aimer tuer.
Conclusion, une des plus belles séries qui m'ait été donné de voir, elle se place définitivement avec les autres rares grandes séries. Bravo à ceux qui l'ont fait, écrit surtout. C'est incroyable. Chapeau chapeau chapeau.

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*édité à 01:28 le 11/12/2013
Message n° 3820933, posté à 10:40 le 13/12/2013  
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labrin
Casa de mi Padre
Espèce de parodie de Télé Novelas, c'est réussi, le rythme particulier est parfait pour ce style d'humour, la répétition, la persistance du gag, cela fonctionne bien, le trio d'acteur et l'actrice fonctionnent aussi, Will Ferrell en tête. C'est très étonnant de le voir parler en espagnol tout le long du film. On sourit pas mal de fois. Pas si mal.

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*édité à 10:51 le 17/12/2013
Pages : 1234
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