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Sujet n°19769 créé le 23/05/2009 à 14:31 par labrin - Vu 3678 fois par 320 utilisateurs
   
Pages : 1234
Message n° 3823492, posté à 10:51 le 17/12/2013  
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labrin
Hello Ladies
Bon, c'est pas la comédie du siècle ; c'est pas mal. On sent cruellement l'absence de Ricky Gervais à l'écriture. Le perso principal est trop intelligent parfois pour être aussi con d'autres fois, on mettra ça sur la maladresse et l'angoisse à l'idée d'espérer avoir une relation, mais quand même ça devient très gros des fois. Idem pour la fille, qui est assez intelligente pour voir que son milieu est artificiel, mais qui ne l'est pas assez pour ne pas reproduire ces mêmes artifices quand elle est en position de dominance ; pas cohérent.
Les gags et situations sont à peu près les mêmes que dans Extras et The Office, en un peu moins bien. On est un peu gêné pour lui, on rit de lui, mais pas assez, il n'est pas aussi pitoyable et touchant que Ricky Gervais (putain je suis nostalgique, mais ça ressemble tellement en même temps). On dirait que le milieu, celui d'Hollywood, avec ces mannequins et stars, n'est pas le bon pour ce personnage, ça ressemble à une commande de la chaine.
J'aurais bien vu ces situations dans une atmosphère plus middle-class, voire pauvre. Là il aurait été vraiment en décalage, et on aurait plus senti la misère et les inégalités sexuelles. Cela dit, ça reste au dessus de la plupart des comédies au même format.

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"C'est moi qui suis là."
Tous sont dans leur droit.
- Ironie fervente. -
www.subfactory.fr/forum.html#thread/19769/1/1200464
*édité à 11:40 le 17/12/2013
Message n° 3823506, posté à 11:08 le 17/12/2013  
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labrin
The Kentucky Fried Movie (1977)
Après avoir vu Movie 43 (My Movie Project), je m'attendais à me pisser dessus en regardant le film culte source de cet humour. Film source aussi de toute une génération de comiques français, Inconnus, Nuls... Bon, j'ai capté le machin, mais ça a sacrément pris un coup de vieux. Non pas les gags (un peu aussi quand même), mais le rythme.
C'est long putain, on a déjà eu deux cent fois le temps de comprendre et de rire d'une chose, que ça s'appesantit sur le gag, et puis si on peut le répéter encore et encore de moins en moins bien, c'est parti !
Bon cela dit, c'est hyper culotté pour l'époque, le sketch de l'enfant mort (lol), les noirs, les femmes, les asiatiques qui ont aussi de l'humour, c'est un film qui défonçait pas mal de préjugés je pense. Souvent on reste au ras des pâquerettes de la comédie, comme... une chute par exemple, et faut vraiment être en forme pour rigoler, mais bon, je vois plus ça, aujourd'hui, comme une oeuvre documentaire sur l'époque, qu'un film pour passer un bon moment pouet prout.

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*édité à 11:11 le 17/12/2013
Message n° 3823514, posté à 11:29 le 17/12/2013  
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labrin
Homeland saison 3
Eh ben c'était pas mal du tout cette saison !
Un début un peu difficile, mais de l'épisode 4 au 11, franchement on lache pas, comme je disais je ne sais plus qui (Medieval je crois), quand on rentre dans l'espionnage pur, et dur, et ben cette série prend de la hauteur. Le plan de Saul, et la manière dont on nous le distille est hyper bien foutue. Franchement j'étais pas loin d'une tension à la Breaking Bad sur toute la saison.
Le dernier épisode fait un peu plouf en longueur je trouve, mais la mort de Brody est une bonne chose. Qu'en auraient-ils fait pour la suite ? Il a une super fin, touchante, injuste et juste, tragique, parfait.
Claire Danes est toujours géniale, Saul, je voudrais que ce soit mon papa. Un petit peu de caricature à la 24 avec le nouveau directeur mais ça passe. J'ai adoré les gars des Forces Spéciales (ça me faisait penser à Zero Dark Thirty), la remise en forme de Brody, tous les personnages globalement sont justes.
Je me disais qu'il y avait une couille dans le plan de Saul : Javadi qui prend la place du Général quand il meurt, mouais, mais si le général meurt on va pas mettre à sa place le gars qui s'occupe en parti de sa sécurité... mais heureusement, j'avais sous estimé les auteurs, et c'est là dessus que ce termine cette saison, et en beauté. (Par contre Saul est un peu con du coup).
Bon. Sinon, nikel quoi. Une très belle saison.

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*édité à 11:33 le 17/12/2013
Message n° 3823856, posté à 22:58 le 17/12/2013  
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labrin
La jalousie
Très beau film. On est sur les corps, près des visages, dans les têtes. Ça parle d'amour, de jalousie bien sûr, mais de tendresse aussi, de violence, de rapport, de regard, de toucher.
Louis Garrel est fantastique, sa fille aussi (incroyable), sa soeur (vraie soeur). C'est un véritable film pour les acteurs. Seul bémol, Anna Mouglalis, alors soit c'est elle, soit c'est son personnage, soit c'est le réalisateur et un choix dramaturgique, mais elle est ultra antipathique. J'ai détesté son personnage, et j'ai trouvé que ça affaiblissait le rapport, car il crée vraiment un déséquilibre entre les deux protagonistes, on adore Louis, elle, on la trouve conne (parisienne snob prétentieuse hystérique égoïste et j'ai compris la vie). C'est mon ressenti.
Sinon il y a de très belles scènes, d'une justesse dans le jeu ou les dialogues, c'est très fin, très généreux de la part du réalisateur.
A voir.

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Message n° 3823864, posté à 23:09 le 17/12/2013  
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labrin
Behind Candelabra
Soddy, moyen plus vers la fin. Matt Damon super, Douglas pas mal. Soderbergh adore raconter des histoires, et ça se voit, c'est généreux, c'est pathétique, c'est émouvant et fantasque. On s'attache à tout le monde. Toujours ces petites touches d'humours fort rafraichissantes (Rob Lowe en chirurgien esthétique). Sympa quoi. Soderbergh style.

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Message n° 3824122, posté à 14:39 le 18/12/2013  
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labrin
Lake Mungo
Naze, avec le potentiel d'être très bien, mais non, c'est raté, et ne vaut même pas un épisode de Mystères présenté par Jacques Pradel. C'est dommage parce que la construction de la narration est interessante, en mode ultra réalisme, interviews, vidéos de la police, photos, ce qui doit nous faire peur nous est raconté par les personnages et appuyé seulement par quelques images ou le travail sur le son (un peu léger quand même). On doute toujours de la véracité des propos tenus et on cherche à savoir la finalité de tout ça.
Mais, on s'ennuie ferme, c'est toujours les mêmes plans, avec les mêmes décors vides et la caméra qui avance au ralenti sur un détail qui existe ou n'existe pas, tout le monde est un peu trop détendu... Et c'est long, et quand on nous emmène ailleurs, vers le milieu du film, on désespère de devoir tout recommencer à zéro ; on se dit : encore 45 minutes putain ?! La fin est insipide. J'ai quand même regardé jusqu'au bout.

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*édité à 15:05 le 18/12/2013
Message n° 3824532, posté à 03:31 le 19/12/2013  
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labrin
un top... 33... dramas et comédies, all time de mes séries
Dramas : Treme, The Wire, Breaking Bad, In Treatment, Boss, The Sopranos, Riget, Six Feet Under, Mad Men, 24, Profit, Lost, Twin Peaks, Rubicon, The Shield, Spartacus, Battlestar Gallactica, The Killing, Game Of Thrones, Oz, Utopia, Boardwalk Empire, Misfits, Homeland, Black Mirror
Comédies : South Park, Curb Your Enthusiasm, The Office (UK), Extras, Louie, Friends, Eastbound and Down, Arrested Development

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*édité à 03:44 le 19/12/2013
Message n° 3825361, posté à 17:57 le 20/12/2013  
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labrin
Derek saison 1
Pari risqué, et plutôt réussi par Ricky Gervais. Alors que Stephen Merchant se prostitue dans Los Angeles, Ricky Gervais revient aux origines de son succès télévisuel : Les gens dont on ne parle pas. Et c'est une des raisons pour laquelle il est un grand auteur.
Tout n'est pas réussi, on peut reprocher parfois un peu trop de sentimentalisme, ou de pathos, mais on sent (peut-être est-il démago qu'en sais-je) une certaine générosité dans ces sentiments. Voir ces vieux, leurs visages, leurs sourires, leurs vies et morts, voir les employés de cette maison de retraite, comme si seuls les non-ambitieux les non-compétiteurs pouvaient être capable d'humanité, ça m'a profondément touché. La gentillesse aussi, parler avec autant de candeur de la gentillesse, c'est rare et émouvant.
Niveau humour on est servit aussi. C'est drôle, c'est finement drôle, on pourra dire pas assez pour une comédie, mais là où Ricky Gervais est balèze c'est qu'il use de sa célébrité en tant que comique, du fait qu'il joue un débile léger, pour nous prendre complètement à contre pied. Le spectateur se dit ça doit être drôle, c'est Rycky Gervais, et c'est drôle par la composition de Ricky Gervais, pas par son personnage public. Il joue et ne joue pas sur le conditionnement du spectateur. C'est fort.
Une scène clé est celle de spectacle sur les Duran Duran, la scène est hilarante pour nous et pour ceux qui dans la série regardent le spectacle. C'est drôle parce qu'ils ont l'air débile, c'est drôle parce qu'ils le savent, tout en étant à fond dans leurs personnages. Et la combinaison en devient émouvante.
Bien joué Ricky.

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*édité à 18:00 le 20/12/2013
Message n° 3825494, posté à 21:38 le 20/12/2013  
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labrin
Banshee saison 1
Positifs : Les bastons à mains nues, les scènes d'actions en général, Proctor
Négatifs : Tout le reste. Faire une liste serait trop fatiguant.
Mal écrit, mal joué. L'incohérence quand c'est un parti pris peut ne pas me déranger, mais là, on ne croit à rien, à aucun enjeu, ni global ni personnel. Je ne parle même pas du rôle principal qui n'inspire aucune empathie. La hargne de Rabbit envers le héros et sa fille ? Cousu de fil blanc, on comprend rien. Le fait que personne ne se préoccupe de l'ancien sheriff... bon... lol l'image de fin, avec son fils qui 12 semaines après ne sait pas où est son père. Je pensais que les auteurs seraient assez intelligents pour oublier cette histoire, en faire un protocole de départ un peu fantastique : l'ex tolard qui devient shérif en tuant le shérif. Mais non, ils n'arrêtent pas tout au long de la saison, histoire de faire des cliffhangers, de relever cette incohérence, et cela affaiblit fortement le récit.
Bon pourquoi pas, allez, sur le postulat de départ, mais le problème c'est que ça n'arrête pas d'être incohérent, avec le FBI qui est présent, l'armée de Rabbit, les personnages en 2D que sont le travesti et le boxeur, tout est foutraque, on ne croit en rien. On attend juste la prochaine baston, la prochaine violence, seul intérêt de la série, pour vous dire le niveau ; ah aussi la sexy Lili Simmons qui a la même expression sur tous les plans, et qui ne sort de son trou, pour devenir un personnage autre qu'une dresseuse d'érections, que vers la fin de la saison.
C'est dommage de ne pas avoir plus relié Proctor, sa famille, les Indiens, et l'intrigue principale. Proctor est le seul personnage intéressant, intriguant, inquiétant ; ainsi que tous ses ainés restés au 19ème siècle. On sent que la série veut parler de la famille, des traditions, mais l'écriture est tellement grossière qu'elle enchaine les poncifs, et on s'ennuie ferme devant tous ces enjeux. Rabbit et sa fille, ça marche pas, Hood et sa fille non plus, le petit Max on s'en fout. Alors que tout est basé sur plusieurs intrigues familiales, tout est tellement mal fait, mal réalisé, mal écrit, que l'importance du lien de sang ne nous touche pas, jamais, on est pas ému par ça, c'est un prétexte, récurrent et non traité.
Il y a un moment qui pourrait être joli s'il n'était gâché par l'incohérence physique : celui de la mère qui court dans l'école pour aller chercher son fils menacé, mais bon, comme la mère s'est pris trois buches dans le foie en se battant un épisode et demi contre Draco, on a du mal à croire à son départ de l'hôpital avec deux calmants et un suppo. Mais c'est le seul moment un peu viscéral d'un membre d'une famille vers un autre membre de cette même famille, que le spectateur ressent.
Voilà, belle entrée en matière sur mon podium bouse 2013, au côté de Hannibal et Under The Dome. A fuir. Regardez Treme plutôt les enfants, ou au pire Spartacus, ouais j'adore Spartacus.

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*édité à 22:25 le 20/12/2013
Message n° 3825852, posté à 14:22 le 21/12/2013  
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labrin
The Newsroom saison 1
Tout d'abord j'aimerais dire à Aaron Sorkin qu'il n'est pas si intelligent que ça. Il l'est, mais comme la plupart du temps dans la culture américaine, il confond savoir et intelligence de la pensée. Et je suis d'accord avec lui, que plus on a de savoir, plus nos chances de faire des liens entre les événements grandit. Celà dit, cela reduit l'intelligence aux études, alors qu'il existe d'autres intelligences : intimes, empiriques, sensibles, physiques, psychiques.
Pour commencer dans la remise en question de l"intelligence" d'Aaron Sorkin, il n'y a dans The Newsroom aucune remise en question de la starification des journalistes, et de la personnification de l'information, aucune remise en question du storytelling, de la transformation de l'histoire en fiction, aucune remise en question de l'instantanéité de la médiation de l'information. Et surtout, jamais ils ne se posent la question, vis à vis du Tea Party avec lequel ils font leurs choux gras, qu'ils le servent en lui offrant énormément de temps d'antenne, un peu comme chez nous avec le Front National. Peu importe la qualité des arguments en face, les gens votes pour se faire entendre, et quand on est pas entendu, on veut l'être, et eux le sont, quels que soient leurs idées.
Bien que la série soit très engagé sur certains points, notamment l'investigation et le devoir des journalistes d'exercer un quatrième pouvoir. On voit plutôt une show destiné à faire approuver par tous le consensus entre business et devoir éthique. Et pourtant dès le début le show démarre là dessus, il ne faut pas céder aux lois du marché, mais juste faire notre métier de journaliste ; à bas les audiences. Et petit à petit, ce discours se délite, et le compromis s'installe : parce que les puissants sont trop puissants, et que si on veut faire entendre nos vraies informations, il nous faut de l'audience. C'est un débat intéressant, cité dès l'épisode pilote, mais vite abandonné dans la forme comme dans le fond. Faut faire du show.
Autre bémol récurent : l'éducation des masses. Par exemple, un homme brillant a le droit d'aimer le sport, mais une femme aussi brillante soit-elle qui aime les fringues ou les magazines people est une sombre conne... Rien que là dessus Aaron Sorkin n'est pas intelligent, car on voit bien qu'il n'y pense pas en écrivant (sport/fringue), qu'il écrit en haut de sa tour de mâle blanc dominant. Même si parfois il cherche en rendant trouble son personnage principal à dissiper son désir de civilisation des crétins et surtout des crétines, il ne leurre personne là-dessus, il prend les gens pour des cons, exceptés ceux qui regardent la série. C'est son droit.
Pour revenir au rapport aux femmes, Aaron Sorkin fait preuve d'un archaïsme pathétique, les femmes trompent, veulent vivre une belle Saint-Valentin, c'est tellement important pour elles d'être casées, mariées, femmes de, si elles sont célibataires elles attendent l'homme providentiel. Elles sont souvent comme des chèvres à attendre les hommes, pendant qu'ils travaillent passionnément. Et celles qui sont au travail, ont quand même le devoir d'être sexy, elles sont capables d'interrompre leur travail pour parler de sentiments amoureux, elles font beaucoup d'erreurs aussi, mais on leur pardonne. On dirait un peu une chanson de Michel Sardou, je vous laisse deviner laquelle.
Mais ce qu'il y a de bien avec Aaron Sorkin c'est qu'on peut beaucoup en parler, c'est riche, c'est prolifique, c'est trop, il veut parler de tout, de tous les sujets, tout aborder, tout en construisant un show destiné à la télévision. Je pourrais parler par exemple de toutes les romances qu'il y a dans la série, mais malheureusement je trouve qu'elles n'apportent rien, on voit bien qu'il essaie juste de rester un bon coup pour la chaîne qui le produit (comme son personnage principal), et que lui aussi ne doit pas perdre de l'audience, et les romances en rapportent, des yeux (pas forcément des cerveaux, mais des yeux). Je pense qu'il aimerait s'en débarrasser, mais qu'il s'y est complètement accommodé, à ce compromis. (La faiblesse de la pensée centriste).
Maintenant la forme écrite. La forme Sorkin. C'est là que j'admire l'auteur de cette série il développe une foie infinie en la parole. La vitesse des dialogues, des réparties, le défi aussi pour les acteurs, le montage, donne à ses séries, ses films, quelque chose de singulier, on sait que c'est lui. Il capte l'attention par ça, il essaie toujours d'élever un peu la qualité des mots qui sont échangés, et il en met beaucoup. On dirait du Feydeau, c'est mécanique, c'est organique, ça parle à la vitesse ou ça pense (parfois plus vite, on voit parfois l'auteur trainer sur wikipédia, alors que l'humain qui dit ça, ne peut répondre, ou savoir ça), mais il aime ça. Le flux de parole, les césures dans les phrases, les longues phrases, les interjections, exclamations, interrogations, le rythme. Il aime la langue, et ça se voit. Son écriture est rythmique, sur le plan structurel, on est comme devant une partition de musique, c'est précis, et toujours en mouvement. Le fameux "Walk and Talk", qui pour le coup est très moderne, et reste moderne.
Il semblerait que la saison 2 soit mieux, je vais regarder, parce qu'il y a quand même toujours à manger dans quelque chose écrit par Aaron Sorkin.
On peut saluer aussi, toute l'histoire sur les écoutes de la NSA, l'espionnage à grande échelle, évoquée ici, il me semble, avant l'affaire Snowden.

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*édité à 14:32 le 21/12/2013
Message n° 3827353, posté à 12:15 le 23/12/2013  
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labrin
The Americans saison 1
Bon... C'est pas fou, mais c'est pas mal. C'est pas incontournable, mais ça mérite le détour. Le problème étant que sur les 7-8 premiers épisodes, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. La série aurait pu commencer à l'attentat contre Reagan, et avoir une durée de 6 épisodes, et là on aurait quelque chose de totalement abouti.
Plusieurs problèmes : au début, il faut passer les clichés : gros plan sur le mot "liberté", et notre espion russe qui voit un vieux pervers draguer sa fille (c'est donc ça la liberté ? pense-t-il au fond de lui), le plan d'après, notre femme espion se souvient de sa bonne vieille union soviétique en regardant son couteau bien trop grand pour couper un browni (avec ce couteau je peux construire une fusée se dit-elle). J'exagère bien sûr, mais on est pas loin.
Ensuite, un grave problème de narration, au début de tous les épisodes, on ne comprend rien, du moins sur les 7 premiers. A chaque fois un nouveau personnage est intégré, et on ne sait pas qui c'est, on met 20 minutes à chaque épisode à comprendre les enjeux, c'est très désagréable.
Enfin, c'est pas si palpitant que ça. (je parle toujours du début)
Voilà sur les points négatifs. Le positif maintenant. Le couple d'espion, les acteurs sont très biens (surtout le mec), leurs vies, leurs questions, leurs missions, leur mariage. Le postulat de départ est pas mal du tout : Des espions russes aux USA. Le fait de faire une série où l'on est en complète empathie avec ces personnages est synonyme d'une grande avancée des américains envers cette époque, envers les communistes aussi. Le communiste étant considéré comme l'équivalent d'un nazi pendant longtemps, on sent la progression dans les esprits. On voit mal encore les américains faire des séries sur deux espions Nazis à Washington, et qu'on pleure leurs mésaventures. Jonatthan Littell l'a fait avec Les Bienveilantes, il s'en est pris plein la gueule. Rien que sur le sujet, et comment il est traité, on peut saluer la série.
La romance de l'espion mâle avec une secrétaire du FBI, et celui d'un agent du FBI avec une secrétaire du KGB, celui de l'espionne avec un dissident "black" (qui offre un super épisode, c'est vrai Medieval, le 10). Les romances en général apportent de la tension, on oscille entre mensonge complet pour la mission et amour total dans une rencontre improbable. Ce jeu là, de sentiments est passionnant.
Enfin on entre dans le feuilleton, et c'est dommage, seulement, vers la fin, fini les nouveaux personnages, ouf, on est dans l'intrigue principale, l'espionnage pur et dur, la manipulation, le mensonge, la tension, les écoutes, les enjeux de vie ou de mort. Le personnage de la vieille chienne de garde aide beaucoup a condenser la narration. Elle apparait un peu tard.
Voilà, une bonne série, à voir (à partir de l'épisode 9).

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*édité à 12:47 le 23/12/2013
Message n° 3829119, posté à 11:26 le 28/12/2013  
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labrin
Masters of Sex saison 1
A voir. Sans être exceptionnelle, la série se déroule bien. Entre romance et science, la série est intéressante vraiment, pour le sujet, et bien construite pour tout ce qui est "histoire d'amour". On s'attache vite aux personnages, et un peu comme dans Mad Men, le cadre historique récent est plaisant, et crée de la forme, du style.
Cette série me fait penser, en négatif, à Six Feet Under, cette dernière traitait de la mort, celle-ci de la conception de la vie (en quelque sorte), et au milieu, on a du feuilleton pur, pour la télévision. De l'aventure sentimentale, qui est ici étudiée de manière scientifique, avec aussi des questionnements sur la famille.
Top of the Lake
Un polar féministe. c'est un peu un polar banal, sauf que là à la place des bimbos débiles, on a des gros bras débiles, dans les toilettes ce ne sont pas les femmes qui font des pipes, mais les hommes qui font des cunis, sans faire de son héroïne un homme (baraquée, cheveux court, aime les armes et le combat à mains nues...), l'héroïne est une héroïne, féminine.
J'avais entendu parler du rythme... Bullshit. Le rythme est celui qu'il faut, on est dans les lacs et montagnes néo-zélandaise, les images sont sublimes, les dialogues bien écrit, c'est très bien réalisé... Les personnages sont vraiment très caractérisés, ils sont bizarres, sans être fous, inquiétants, rassurants, profonds.
A la fin de la série, le polar mute, et on rentre en empathie totale pour ce qui adviendra à Tui (excellente jeune actrice), et là l'émotion commence à montrer son nez. Venant de Jane Campion, je m'attendais à un peu plus de violence brutale dans le final, et moins de résolutions. C'est quand même à voir

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*édité à 11:31 le 28/12/2013
Message n° 3831541, posté à 00:14 le 03/01/2014  
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labrin
Community Saison 4
Mince, je me souviens au début, cette série, que j'avais repoussé au début puis adoré ensuite pendant 2 saisons, abandonné ensuite, et retrouvé pour enfin voir la saison trois et quatre, et bien, ce n'est plus ce que c'était.
Elle passe son temps à se caricaturer elle-même, les personnages sont en boucle, n'évoluent pas, ou alors ils évoluent dans des trips propres à Abed, les histoires sont toujours les mêmes, cul cul chiantes, avec un gros emballage culture-pop colorée pour faire passer la pilule de quelque chose qui n'est ni drôle ni subversif.
Je me souviens que j'apprenais des choses, par ci par là en regardant Community, plus maintenant, on attend juste la forme avec laquelle ils vont traiter leurs banales histoires moralistes. Même Abed, est l'ombre de lui-même, on dirait Christian Clavier qui a compris qu'il était drôle en faisant Jacquouille et qui ne fait plus que ça depuis. Les personnages ne sont plus attachants, parce que leurs enjeux sont très pauvres, et les subterfuges pour masquer la baisse de la qualité de l'écriture ne sont pas bons.
Série qui devrait vite s'arrêter. Franchement dommage, y avait un vrai potentiel culte à la Arrested Devellopment. J'ai rit quand Magnitude découvre le "Pop Pop", c'est insuffisant. L'histoire Troy/Britta, What the Fuck ?!, même les romances sont insipides.

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Message n° 3831583, posté à 02:53 le 03/01/2014  
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labrin
Getting On US et UK, épisode 1
Pourquoi quelque chose qui semble :
- être une idée merveilleuse,
- être un sujet dont on peut parler sans mettre une couche entertainment pour l'avaler,
- être une série anglaise pointue,
me parait, à la sauce américaine, fadasse ?
L'irrésistible envie de faire rire, pour faire passer une série soit-disant grave ?
L'irrésistible envie de mettre du rythme dans des dialogues qui n'en ont pas besoin ?
L'irrésistible envie d'insérer de la mixité originale, là où on s'en tape ?
L'irrésistible paradoxe pudeur et pudibonderie américaine (on montre le caca, on montre pas le caca, on montre le caca, on montre pas le caca) ?
L'irrésistible irrésistible envie de créer des conflits à partir de rien, souvent individuels et psychologiques, des crises et des larmes, et enfin, résoudre tout ça, car on le sait, la vie a UN sens, et tout se résout ?
NON
Dés fois ils font tout pour se faire détester.
Bouh caca.
UK definitely (et rien à voir), cette série mérite mieux que de transformer un sujet universel et passionnant en prétexte racoleur pour parler des états d'âmes sitcomiesques de quelques individus.
HBO pas beau
Première scène US : L'infirmière tient la main d'une vieille femme qui semble morte, elle joue sur son portable, et est complètement désintéressée de la personne avec qui elle est, elle est à fond dans son jeu portatif, et elle rigole. Elle se rend compte que la vieille femme est morte, gêne, oups oh merde j'avais pas vu, personne m'a vu j'espère (regard vers l'exterieur), elle enlève le coussin sous la tête de la morte.
Première scène UK : Une infirmière tient la main d'une vieille femme qui semble morte, long traveling sur les bras de la vieille femme, gros plan sur les deux mains qui se tiennent, se serrent, l'infirmière écrit un texto sur son portable, et lit un texto qui l'a fait rire, elle se rend compte que la vielle femme est morte, oublie son portable, elle enlève le coussin sous la tête de la morte.
Voilà, d'un côté on cherche à faire rire, divertir, de l'autre on raconte quelque chose de la vie et de la mort. A vous de choisir.

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"C'est moi qui suis là."
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*édité à 02:53 le 03/01/2014
Message n° 3832708, posté à 13:10 le 05/01/2014  
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labrin
Entrée du personnel
Un très beau documentaire sur la condition (physique) ouvrière. Les textes lus sont très touchants, et le rapport caméra/parole/lecture est très intéressant, en distance, et profondément intime. Les images simples, aucun sensationnalisme ; il y a un moment de chorégraphie des ouvriers sans leur machine, d'une poésie pure. On regrette que tout soit si dur, si convenu dans la dénonciation (la mécanisation, les cadences), mais en est-il autrement aujourd'hui ? Et qui en parle ? Un film doux et âpre.

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"C'est moi qui suis là."
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*édité à 13:10 le 05/01/2014
Message n° 3832713, posté à 13:18 le 05/01/2014  
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labrin
Red State
Les acteurs sont très bons, le prêche du pasteur est formidable, la mise en scène est très réussie, une course dans une maison, vraiment fantastique. Bon, mais à vouloir tout montrer, démontrer, monter et démonter, on sait pas trop où donner de la tête à la fin. En tout cas quand on repense au film, à son entièreté, on a fait un sacré chemin, entre teenage movie, torture show, fusillade, gore, policier, auteur...
J'ai bien aimé le voyage. Après, je crois que j'ai pas tout compris, où il voulait en venir (en espérant que c'est plus compliqué que ce que j'ai déjà compris ou pas...).
The Terminal
Spielberg fabrique des fables. Ça en est une. De plus. On ressort tout gluant de bons sentiments. Petite dénonciation de la politique sécuritaire dans les aéroports, mais toute petite, toute timide. Personnages caricaturaux, mais la maitrise de Spielberg en la matière, fait que l'on suit le cheminement de cette simple histoire, en s'ennuyant à peine, un peu quand même.

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*édité à 13:21 le 05/01/2014
Message n° 3962540, posté à 01:30 le 16/07/2014  
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labrin
Fargo saison 1
Un pilote plutôt très prometteur, avec des lignes de dialogues écrites pour autres choses que faire avancer l'histoire (incroyable !), ça parle, ça dit des choses, c'est plutôt réflexif et intelligent. Dialogues qui au fil des épisodes se résumeront à de simples charades ou courtes palabres de temps en temps, éparpillées sur les 9 autres épisodes, le reste du temps ce sont des dialogues d'actions, donc insignifiants. Dommage, la marchandise avait été bien vendue.
Question acteurs : Billy Bob Thornton est splendide, charismatique au possible, tout chez lui est juste, de dentiste à pasteur, à accusé à tort, loup, en passant par le gars sympathique. Les scènes avec lui font du bien. Le reste du casting est plutôt convenable, sans plus.
Le bémol. Martin Freeman, il est faux du début à la fin. Quand il surjoue la timidité de l'homme hésitant et médiocre au début (hésitation dans la parole chez beaucoup de personnages qui m'a bien cassé les noix les 4/5 premiers épisodes), et puis ensuite le gars qui a pris confiance en lui, faussement, ses regards sont pauvres, sa gestuelle aussi, son visage insignifiant, et une parti de son art est dans sa coiffure, on le voit faire, et sa prestation parfois nuit à l'intrigue ; parce qu'il joue mal, on se demande pourquoi il ne dit pas telles choses au lieu de mal bégayer (avec les deux tueurs, excellents par ailleurs, il peut simplement leur dire qu'il est allé voir la femme de Hess parce qu'il s'occupe de son assurance vie, ou bien, quand sa deuxième femme est morte, son faux jeu est faux, un homme sait que s'il ment sur le meurtre de sa femme, il doit un minimum la chialer quand même, être effondré, tout ça est très incohérent, on ne croit pas qu'il veut faire croire, évidemment un assureur ne devient un acteur, mais y avait quelque chose de mieux à faire). Mais tout cela tient aussi beaucoup à l'écriture, ce n'est pas que M. Freeman qui porte le poids du côté balourd de la série. (Il reste toujours pour moi l'excellent acteur de The Office).
Il y a d'énormes faiblesses dans le récit : la trop grande bêtise de certains personnages (qui n'est pas ou peu remis en cause par les personnages dit "équilibrés"), il y a certes quelques moments de bravoures, mais tellement rares sur 9 épisodes. Certains rebondissements sont plus que pompiers ; certains arcs narratifs plutôt convaincant dans le traitement sont abandonnés sans raisons apparentes (les deux tueurs, le grec...), peut-être est-ce à cause des contrats des acteurs ; certaines coïncidences - et la série joue la dessus - sont très grossièrement conduites, trop marqués, "attention ! musique ralenti, il va y avoir une coïncidence incroyable, regardez comme on est fun nous les auteurs on a pas peur de ça, d'assumer l'improbable !" pas assez de finesses là dedans. La re-rencontre en Lester et Malvo...
C'est dommage, parce que beaucoup de choses tiennent quand même en place, et les défauts se voient d'autant plus, désolé. L'écriture n'est pas aboutie comme on dit. Mais avec des scénaristes plus solides, un bon casting, et cette ambiance unique, quelque chose de vraiment bien peut advenir pour la deuxième saison. Que vive l'art du dialogue.

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Message n° 3973544, posté à 01:06 le 12/08/2014  
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labrin
Le Colosse de Rhodes
Premier film de Sergio Leone. Bon, ça a ultra vieilli, l'acteur joue comme Jean Dujardin dans OSS 117, les dialogues sont archi ringards. Mais, mais, mais, y a quand même de la prouesse technique (notamment vers la fin avec le tremblement de terre et la reconstitution du colosse), des plans larges magnifiques, et un scénario pas si dégueulasse, si on prend le temps d'aller au bout, parce que c'est très lent avec beaucoup de scènes qui ne servent à rien. Beaucoup.
Mister Babadook
Un film d'horreur qui reprend les films d'horreurs. On dirait que c'est obligatoire maintenant dans les films d'horreurs, de citer les autres films d'horreurs. Y a tout pour faire un bon film, un décor bien, la maison, une actrice formidable (on ressent avec elle sa fatigue, son désespoir, ses angoisses), l'enfant aussi est formidable, l'histoire de cette mère et de son rapport à son fils, et la manière dont c'est traité, tous ces ingrédients pourraient faire de se film un grand film. Mais non, ça prend pas, ça fait pas très peur déjà, voire pas du tout, le monstre est un peu ridicule, et les tocs tocs crouich crouich sont déjà vus, mais je l'ai déjà dit.
Playtime
Quel inculte j'étais de ne pas connaitre Jacques Tati. J'ai été au Louxor voir ce film, et j'ai failli applaudir à la fin tellement c'est génial (retenu seulement par la conscience que : ça ne se fait pas au cinéma). C'est poétique, drôle, précis... Tout, tout est parfait, synchronisé, rythmé, et d'une finesse délicieuse. Quelle mise en scène, tous les plans sont travaillés comme des tableaux vivants, rien à jeter, du premier plan au fin fond du dernier plan au loin loin loin.
Et puis cette scène du restaurant, qui doit durer la moitié du film, incroyable, du jamais vu. A hurler de rire, réjouissant au possible, la musique parfaite, quelle folie ! Une invention à la seconde. The Party avec Peter Sellers en devient une pauvre et pâle copie... Me suis procuré l'intégrale Bluray de Tati, sortie très récemment.
Pompéii
Euh comment dire, c'est bien nul, et puis que c'est laid, en même temps faut pas s'étonner avec ce réalisateur, pauvre John Snow qui s'est bodybuildé pour cette daube...
Il était une fois dans l'Ouest
Oui parce que je ne connais pas non plus Sergio Léone (à part Le bon, la Brute et le Truand comme tout le monde) alors je me rattrape. Bon, voilà, un chef d'oeuvre. Ces gueules burinées, cette musique, ces gros plans, ces silences avec quelques bruits d'ambiances, cette économie du temps et de la narration, Claudia Cardinale mamamia ! Les personnages, la réalisation, l'écriture... Magistral ! Vivement la Révolution, l'Amérique et les Dollars ! (Me fait dire que Tarantino est très loin quand même de rivaliser avec ça)
The Gardians of the Galaxy
Ouais pas mal. Un peu mieux que le reste, quelques vraiment belles images, et deux trois bravoures de dialoguistes, un peu au regret que tout aille si vite, comme s'ils avaient peur de nous ennuyer alors qu'il y a 15 000 personnages à connaitre, 12 000 décors à traverser et un univers qui se construit autour des personnages principaux qui sont étonnants et nouveaux.
Mais bon, faut du boum, du tchak tchak, des explosions et de la bastons, de la sur-narration inutile pour maintenir une fausse tension, et là moi je regarde l'heure, les rares moments de contemplations (les belles images dont j'ai parlé plus haut) durent maximum 2 à 3 secondes. Niveau scénar, et profondeur, ça reste quand même ultra léger. Faut y aller avec deux neurones et ça suffit.
X-men Origins : The Wolverine
Caca.
The Wolverine
Prout.
Luc Besson aurait pu faire ces films.
300, Rise of the Empire
Pire que Pompéii, pour vous dire...
HotRod
Bon délire. Quelques scènes cultes, pour soirée copains. A voir quand même, si on aime la bande des comiques américains.
Les Raisins de la Colère
Là on passe un cap, voire mille. Magnifique dans tout. Simple, poignant, chef d'oeuvre. Indispensable. Merci John Ford, du coup...
La Prisonnière du Désert
Parait-il que c'est un des dix chefs d'oeuvre du cinéma. Ouais, évidemment c'est limpide, c'est "classique", mais les personnages sont teeeellement dessinés que bon c'est plus du surjeu là, c'est papa qui parle à bébé ; John Wayne qui essaie de faire le méchant héros bad ass, le jeune qui vit tout à fond, bon. Après, le cadre est sublime, la photo n'en parlons pas, les décors, les chevauchées, et le moment que cette lecture de la lettre, éblouissant.
Die Nibelungen
Fritz Lang nous raconte une histoire mythique. Muet, noir et blanc, qualité pourrie, scènes qui durent trois heures, et pourtant, on rentre dedans, c'est tellement simple, tellement beau, tellement limpide, chaque décor, chaque geste, chaque costumes, le film devient poème et chaque chant nous emporte.
Je repense à la scène où Siegfried rencontre Brunhild et dans un plan, de profil on voit les deux visages, et Brunhild tend un bol à Siegfried qui boit dedans très lentement, les yeux des acteurs, le noir et blanc, la musique, le cadre immobile, le décor, ça m'a ému aux larmes.
Neighbors
Pas drôle, très déçu par Seth Rogen que j'adore. Zach Ephron a le regard d'un veau, et certainement un contrat pour apparaitre torse nu un certain nombre de minutes. Trop de blablas, mode branché/fun/swag/soréaliste très lourd, humour ado, ambiance ado, nul.
Hercules
Ben, pas si dégueu. Même si c'est ô combien calibré pour blockbutter, The Rock est plutôt charismatique, et porte le film. J'aimerais lire la bd qui j'imagine n'est pas aussi bien-pensante que le film, et aussi lourdingue dans la déconstruction du mythe Hercule. Mais franchement ça se regarde carrément avec un petit plaisir coupable.
Métamorphoses
Naturalisme et réalisme contemporain versus Ovide, vainqueur Ovide. Des idées intéressantes, mais entre le physique des acteurs de conservatoire de Paris qui m'insupporte, la pauvreté du texte (faisons du Ovide par dessus la jambe) qui est fatigante, et la rareté des images poétiques bien que les tentatives soient nombreuses mais finalement dignes d'un documentaire animalier, eh ben je me suis grave fait chier, et ça m'a plutôt énervé en fait. L'essai est beau, mais comment dire... péteux en fait.

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*édité à 16:21 le 04/09/2014
Message n° 3976451, posté à 09:01 le 17/08/2014  
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labrin
Eté 2014
Classiques : 29
Le Colosse de Rhodes - Sergio Léone / 6
Il était une fois dans l'Ouest - Sergio Léone / 9
Il était une fois la Révolution - Sergio Léone / 8
Il était une fois en Amérique - Sergio Léone / 8,5
Playtime - Jacques Tati / 9,5
Les Raisins de la Colère - John Ford / 8,5
La Prisonnière du Désert - John Ford / 7
Young Mr Lincoln - John Ford / 7,5
Rio Grande - John Ford / 6,5
Die Nibelungen - Fritz Lang / 9,5
Jason et les Argonautes - Don Chaffey / 5,5
Pandora and The Flying Dutchman - Albert Lewin / 7,5
Ran - Akira Kurozawa / 8
Moby Dick - John Huston / 7
L'homme qui Voulut être Roi - John Huston / 8,5
Vaghe Stella dell'Orsa - Luchino Visconti / 7
Ludwig ou Le Crépuscule des Dieux - Luchino Visconti / 7,5
Cleopatre - Cecil B. DeMille / 6,5
Samson et Dalila - Cecil B. DeMille / 6,5
Barry Lyndon - Stanley Kubrick / 9,5
Spartacus - Stanley Kubrick / 8,5
Satyricon - Federico Fellini / 7,5
Roma - Federico Fellini / 8
Alexandre le Grand - Robert Rossen / 6
Red River - Howard Hawks / 7
Land of the Pharaohs - Howard Hawks / 7,5
Les Travaux d'Hercule - Pietro Francisci / 3
Ulysse - Mario Camerini / 6,5
Cleopatre - Joseph L. Mankiewicz / 8,5
Contemporains : 22
L'enlèvement de Michel Houellebecq - Guillaume Nicloux / 8
Tucker and Dale Vs Evil - Eli Craig / 7
Mister Babadook - Jennifer Kent / 6
Megamind - Tom McGrath / 4
Hot Rod - Akiva Schaffer / 6,5
Neighbors - Nicholas Stoller / 4,5
X-Men Origins, The Wolverine - Gavin Hood / 4
The Wolverine - James Mangold / 4
The Guardians of The Galaxy - James Gunn / 7
Pompéii - Paul W.S. Anderson / 3
300, Rise of the Empire - Noam Murro / 2
Lincoln - Steven Spielberg / 7
Immortals - Tarsem Singh / 3,5
Centurion - Neil Marshall / 4
The Eagle - Kevin McDonald / 5
Hercules - Brett Ratner / 6,5
The Legend of Hercules - Renny Harlin / 1
Percy Jackson and The Lightning Thief - Chris Colombus / 3,5
Percy Jackson Sea of Monsters - Thor Freudenthal / 1,5
Clash of the Titans - Louis Leterrier / 4,5
Clash of the Titans 2: Wrath of the Titans - Jonathan Liebesman / 3,5
Métamorphoses - Christophe Honoré / 6

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*édité à 13:23 le 20/10/2014
Message n° 3991142, posté à 23:04 le 25/09/2014  
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labrin
Automne 2014
Classiques
The 300 Spartans - Rudolph Maté / 4
El Cid - Anthony Mann / 6,5
Sleuth - Joseph L. Mankiewicz / 7,5
Twelve Angry Men - Sydney Lumet / 9
Garde à Vue - Claude Miller / 7,5
The Haunting - Robert Wise / 7
Contemporains
Nymphomaniac - Lars Von Trier / 9,5
The Grand Budapest Hotel - Wes Anderson / 8
12 Years a Slave - Steve McQueen / 7,5
Dallas Buyers Club - Jean-Marc Vallée / 8
Maps to The Stars - Davis Cronenberg / 8,5
Under The Skin - Jonathan Glazer / 7
The Purge : Anarchy - James DeMonaco / 5,5
Automata - Gabe Ibanez / 4,5
Cloudy With A Chance Of Meatballs - Phil Lord, Christopher Miller / 6
Cloudy With A Chance Of Meatballs 2 - Cody Cameron, Kris Pearn / 5
How to Train Your Dragon - Chris Sanders, Dean DeBlois / 6
How to Train Your Dragon 2 - Dean DeBlois / 5,5
Sin City : A Dame to Kill For - Frank Miller, Robert Rodriguez / 6,5
Cowboys and Aliens - Jon Favreau / 4,5
Into the Storm - Steven Quale / 3,5
The Hobbit : The desolation of Smaug - Peter Jackson / 6,5
Expendables 3 - Patrick Hughes / 4,5
Edge of Tomorrow - Doug Liman / 7
A Million Ways to Die in The West - Seth MacFarlane / 6,5
22 Jump Street - Phil Lord / 6
Pineapple Express - David Gordon Green / 7,5
Dream Home - Ho-Cheung Pang / 5
50/50 - Jonathan Devine / 4
9 mois Ferme - Albert Dupontel / 4,5
Je fais le mort - Jean-Paul Salomé / 5
Casse Tête Chinois - Cédric Klapisch / 5,5
Transcendance - Wally Pfister / 4
Dead Silence - James Wan / 6
Lone Survivor - Peter Berg / 7
Fury - David Ayer / 6,5
Dawn of The Planet of The Apes - Matt Reeves / 7,5
Magic in The Moonlight - Woody Allen / 7,5
Interstellar - Christopher Nolan / 7
The Rover - David Michôd / 7,5
Only Lovers Left Alive - Jim Jarmusch / 8
The Hills Have Eyes - Alexandre Aja / 7
The Hole - Nick Hamm / 6,5
Stage Fright - Jerome Sable / 6,5
Creep - Christopher Smith / 4
Master of The Universe - Marc Bauder / 7,5
The Man From Earth - Richard Schenkman / 8
The Mist - Frank darabont / 7,5
Bug - William Friedkin / 8,5
Impostor - Gary Fleder / 6,5
Primer - Shane Carruth / 6
Triangle - Christopher Smith / 7,5
Frozen - Adam Green / 5
Retour à Ithaque - Laurent Cantet / 7,5

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*édité à 08:25 le 29/12/2014
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