Si toi aussi, tu aimes analyser un film, ou veux juste le comprendre, sans pour autant polluer le topic des Derniers Films Vus,Si toi aussi, tu aimes analyser un film sans qu'on te traite pour autant de prof de français adepte de la branlette mentale,Si toi aussi, tu veux parler d'un film qui n'a pas son sujet sur ce site,
Alors, ce topic est pour toi.
*édité à 08:28 le 10/01/2011 par IceFre@k
-1.28
Message n° 2580541, posté par Strex à 19:33 le 09/01/2011
"Analyser un film" peut ne pas se limiter à parler d'un film qui est sorti il y a peu de temps et qui est écrit de façon à ce que tout le monde en parle.
"Analyser un film", ça peut être pour des films beaucoup plus intéressants, des films avec une réelle symbolique, signification. Ou même pour parler des plans, etc.
Enfin bon.
*édité à 08:16 le 10/01/2011
Message n° 2580575, posté par Fresh Prince à 19:43 le 09/01/2011
: "Analyser un film", ça peut être pour des films beaucoup plus intéressants, des films avec une réelle symbolique, signification. Ou même pour parler des plans, etc.
Genre, je peux dire qu'Irréversible, c'est une vision glauque et morbide de l'Enfer qui nous amène au paradis ensuite ?Et que ça explique la photo rouge, la caméra qui tangue, et les infra-basses ?
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 2580588, posté par Fresh Prince à 19:46 le 09/01/2011
: Genre, je peux dire qu'Irréversible, c'est une vision glauque et morbide de l'Enfer qui nous amène au paradis ensuite ?Et que ça explique la photo rouge, la caméra qui tangue, et les infra-basses ?
Bah, j'aimerais bien que tu m'expliques un peu plus dans ce cas, mais ouais, tu dis ce que tu veux.
On peut même dire que le final de Speed Racer est une métaphore de l'orgasme.
Message n° 2580589, posté par nam à 19:46 le 09/01/2011
Ouais, nam a raison. Je suis un peu comme Nanael pour les films.Quand j'en regarde un, je me dis "c'est bien, c'est pas bien, c'est triste, c'est rigolo", ce genre de trucs. Enfin je regarde ce qu'il se passe, pas la manière dont c'est fait. J'aime pas me prendre la tête pour savoir si le réalisateur a voulu exprimer telle ou telle chose avec sa manière de filmer. Pour moi, un film c'est un divertissement avant tout.
*édité à 08:17 le 10/01/2011
Message n° 2580604, posté par Fresh Prince à 19:52 le 09/01/2011
: Ouais, nam a raison. Je suis un peu comme Nanael pour les films. Quand j'en regarde un, je me dis "c'est bien, c'est pas bien, c'est triste, c'est rigolo", ce genre de trucs. Enfin je regarde ce qu'il se passe, pas la manière dont c'est fait. J'aime pas me prendre la tête pour savoir si le réalisateur a voulu exprimer telle ou telle chose avec sa manière de filmer. Pour moi, un film c'est un divertissement avant tout.
Alors pourquoi tu regardes un Kubrick ?
Regarder un Kubrick sans vouloir penser ensuite, sans vouloir, ne serait-ce qu'un peu, réfléchir sur ses intentions, et sur la signification de son film, je trouve que ça sert à rien.
Mais c'est mon avis.
Je ne vois pas ses films comme de simples divertissements, la deuxième partie de Shining encore moins, mais comme une autre forme de cinéma qu'on voit plus trop ces derniers temps. Tu sais, le cinéma qui dit quelque chose.
*édité à 08:17 le 10/01/2011
1.00
Message n° 2580608, posté par tenia à 19:54 le 09/01/2011
: Bah, j'aimerais bien que tu m'expliques un peu plus dans ce cas, mais ouais, tu dis ce que tu veux.
Le film parle, techniquement et très bêtement (normal, c'est du Noé) de la destruction du couple.
Ca part à rebours de l'idéal (la fin), avec son ciel bleu, son herbe verte, sa caméra qui voltige légèrement et sans à coup au-dessus de Belluci qui lit pépère dans l'herbe, pour aller vers la destruction totale du couple, l'Enfer, avec son habituelle couleur rouge baveuse, la caméra qui file la gerbe, les infra-basses au cas où t'as pas assez envie de gerber.
Au milieu, on a les diverses épreuves : l'union du couple, les sorties entre amis, mais, on glisse petit à petit vers la culpabilité : le mec laisse sa copine seule, se manière égoïste, et précipite sa chute. C'est d'ailleurs en grande partie ce qui motive son acte de vengeance (et pourtant, c'est pas un film coréen).
En un sens, on pourra reprocher à Noé une espèce de penchant homophobe, en situant le gros méchant dans un gros club gay cliché nommé le Rectum.Mais, j'aurais tendance à dire qu'il est en un sens logique de l'y mettre car c'est, à nouveau, un opposé : au couple bien hétéro avec son beau gosse et sa bonnasse bien sur eux, on oppose le club gay SM.Simple, cliché, facile, c'est Noé.
Et au final, on part bel et bien de l'Enfer pour aller vers le Paradis, ce qui est, je pense, plus efficace d'un point de vue émotionnel : on voit la destruction, puis, le coeur serré (enfin, si on aime), on revoit avant et on se dit "putain, merde, les pauvres". Sauf que ça dure pas le temps de la fin, ça dure pendant 1h, vu qu'on voit le carnage d'emblée.
: Regarder un Kubrick sans vouloir penser ensuite, sans vouloir, ne serait-ce qu'un peu, réfléchir sur ses intentions, et sur la signification de son film, je trouve que ça sert à rien.
Il y a, et c'est aussi le cas de certains Kubrick, des films qu'on peut regarder sans analyser autre chose que ce qui est montré.
Barry Lyndon, Lolita, Spartacus, L'ultime razzia, Le baiser du tueur, Les sentiers de la gloire, même Shining, ce sont des films qui montrent tout, et ne laissent rien au spectateur.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 23:47 le 09/01/2011
Message n° 2580616, posté par Fresh Prince à 19:56 le 09/01/2011
: Barry Lyndon, Lolita, Spartacus, L'ultime razzia, Le baiser du tueur, Les sentiers de la gloire, même Shining, ce sont des films qui montrent tout, et ne laissent rien au spectateur.
Les autres, ça tombe bien, je les ai pas vus.
*édité à 08:17 le 10/01/2011
Message n° 2580658, posté par tenia à 20:07 le 09/01/2011
: Regarder un Kubrick sans vouloir penser ensuite, sans vouloir, ne serait-ce qu'un peu, réfléchir sur ses intentions, et sur la signification de son film, je trouve que ça sert à rien.
Mais on fait ce qu'on veut !
-- Damn it, woman! What was his motive? A locomotive.
*édité à 08:17 le 10/01/2011
Message n° 2580671, posté par klaxon à 20:11 le 09/01/2011