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[Spoiler] Climax
Sujet n°51890 créé le 14/07/2019 à 02:27 par Skynet - Vu 481 fois par 226 utilisateurs
   
Pages : 1
Genre :
Drama Horreur
Durée : 97 min
Sortie le :
19/09/2018 (France)
01/03/2019 (États-Unis)
Une troupe de danseurs décide de célébrer le dernier jour de répétition avant d'entamer une tournée en France et aux États-Unis. L'atmosphère est festive, mais bientôt certains commencent à se sentir mal et à se comporter de manière étrange. Quelqu'un a versé de la drogue dans la sangria. La fête tourne rapidement au cauchemar.
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Message n° 4290050, posté à 02:27 le 14/07/2019  
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FP Unchained
Noé a l'étoffe des grands. Plusieurs de ses films pourraient être des chef d'oeuvres. Mais aussi bien qu'il lui manque quelque chose (probablement enfin finir son adolescence) pour devenir un grand, ses films ont toujours quelque chose de trop pour être des chef d'oeuvre.
Parfois, ils sont trop provoc pour pas grand chose. Parfois, trop longs. Parfois, trop immatures. Parfois, tout en même temps.
Climax, c'est ça. S'il arrive à nous offre un cauchemar absolument merveilleux en seconde partie, malaisant à souhait, nous rappelant ses plus grandes heures et expédiant son immonde Love dans la catégorie des erreurs de parcours, ça reste trop long. L'inconfort devient lassitude. La gêne devient fatigue. Le film devient lourd. C'est dommage, parce qu'il avait réussi à nous captiver de nouveau après sa demie-heure (entre la danse et le générique) qui était à la fois puérile, vulgaire et ridicule, entre apologie du viol et sexisme.
Au final, on se répète. C'est toujours la même chose avec lui. Même lorsqu'il fait des choses merveilleuses que peu arrivent à réaliser, il reste cet enfant qui écrit sur sa copie du bac que le courage c'est ça.

--
J'AIME FINALLY

Holding out for a hero ?
*édité à 14:43 le 15/07/2019
Message n° 4290076, posté à 09:27 le 15/07/2019  
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tenia
J'avais trouvé ça affreux. 1h40 de Noé qui tourne à vide parce qu'il ne sait effectivement que répéter les mêmes tics depuis 15 ans. T'as vu Irréversible et Enter The Void, tu connais d'avance toutes les astuces de mise en scène et de montage de Climax.
Et pourquoi pas, à la rigueur, sauf que du coup, vaut mieux un script décent pour passionner.
Mais ici, c'est tout le contraire. Dès la présentation interminable des trouze persos dont personne ne se souviendra de qui est qui, le ton est donné : le film possède trop de monde, alors que tous ces persos ne servent à rien, et sont tous cons comme des balais.
Le résultat est que passé une intro qui envoie du bois, le film n'a plus rien à avancer. Je préférais encore mille fois Love, bardé de défauts mais qui, recentré sur un trio de personnages, arrivait encore à faire exister son semblant de script, quelque chose, un fond qui pouvait donner envie de continuer le film autrement qu'en avance-rapide x120.
Peine perdue ici, Noé revenant à un scénar' timbre poste probablement écrit quand il avait 11 ans.
Même les provocs (gamins, femme enceinte, conversations de cul) sont prévisibles.

--
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 4290085, posté à 14:43 le 15/07/2019  
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FP Unchained
tenia a dit
le 15/07/2019 à 09:27
:

J'avais trouvé ça affreux. 1h40 de Noé qui tourne à vide parce qu'il ne sait effectivement que répéter les mêmes tics depuis 15 ans. T'as vu Irréversible et Enter The Void, tu connais d'avance toutes les astuces de mise en scène et de montage de Climax.
Et pourquoi pas, à la rigueur, sauf que du coup, vaut mieux un script décent pour passionner.
Mais ici, c'est tout le contraire. Dès la présentation interminable des trouze persos dont personne ne se souviendra de qui est qui, le ton est donné : le film possède trop de monde, alors que tous ces persos ne servent à rien, et sont tous cons comme des balais.
Le résultat est que passé une intro qui envoie du bois, le film n'a plus rien à avancer. Je préférais encore mille fois Love, bardé de défauts mais qui, recentré sur un trio de personnages, arrivait encore à faire exister son semblant de script, quelque chose, un fond qui pouvait donner envie de continuer le film autrement qu'en avance-rapide x120.
C'est un cinéma de l'overdose. Du toujours plus. Un cinéma d'auto-satisfaction boulimique.
Un peu comme LVT dans Jack, Noé en vient à l'auto-citation (la tête écrasée ou la fausse couche, par exemple). Et ceci, tout comme la scène de présentation dont tu parles, c'est cela. Des scènes toutes trop longues. Toutes les scènes de Noé sont trop longues ici. Absolument toutes. Il n'y en a pas une seule qui dure le temps qu'elle devrait durer. Comme si, arrivé au moment du montage, il s'était rendu compte que son film était trop court et qu'il avait alors décidé d'ajouter des tonnes de rushs d'impro à l'aide de ses fameux inserts qui permettent toutes les folies de montage. Il semblerait qu'il aie appris de ses leçons, puisque son film suivant ne fait que 50 minutes.
Mais cette longueur exacerbée marche plus ou moins au début de l'horreur et la tension monte efficacement jusqu'au - justement - climax rouge.

--
J'AIME FINALLY

Holding out for a hero ?
Message n° 4290086, posté à 17:08 le 15/07/2019  
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tenia
Ca m'a beaucoup moins dérangé dans Jack, même si je vois parfaitement ce que tu veux dire. Je suppose que dans le cas de Noé, ça passe moins parce qu'il a, au fond, moins de choses à dire, et que ces choses sont en plus probablement bien plus rapidement épuisées.
Mais je ne suis pas d'accord sur l'idée que la tension monte efficacement. Toute la première moitié du film est insupportable et creuse : après le prologue-épilogue (je commence par la fin, quel fou !), faut se farcir les vidéos-tests des persos dont on va se foutre pendant 1h30, puis la danse qui déboite, puis rebelote des discussions dont on se fout avec des persos tous interchangeables à 2-3 exceptions près.
Et puis, on arrive dans le vif du sujet, mais avec tout ce qui précède, dur de se motiver pour s'intéresser à l'écran, surtout que Noé déploie les mêmes astuces habituelles : même photo rouge-verte au néon, même caméra hyper-fluide qui tournoie sur un perso avançant de dos, mêmes scènes faites pour choquer du bourgeois (qui n'ira jamais voir son film), mêmes dialogues improvisés qui auraient mieux fait de ne pas l'être, même générique ultra stylisé, pour finir sur un climax tout rouge et une caméra à l'envers parce que Noé, tout ça pour une histoire à la con remplie de 20 gus qui ne savent plus ouvrir une porte.
Tu crois que c'est fini.
Petit troll sur le gosse.
Et là enfin c'est fini.
Son film, il l'a déjà fait 3 fois.
C'est pas du toujours plus, c'est du toujours la même chose, le même plat de pâtes mais comme il change la sauce, il se dit "c'est plus du tout pareil".

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Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 4290088, posté à 19:32 le 15/07/2019  
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FP Unchained
tenia a dit
le 15/07/2019 à 17:08
:

Mais je ne suis pas d'accord sur l'idée que la tension monte efficacement. Toute la première moitié du film est insupportable et creuse : après le prologue-épilogue (je commence par la fin, quel fou !), faut se farcir les vidéos-tests des persos dont on va se foutre pendant 1h30, puis la danse qui déboite, puis rebelote des discussions dont on se fout avec des persos tous interchangeables à 2-3 exceptions près.
Et puis, on arrive dans le vif du sujet, mais avec tout ce qui précède, dur de se motiver pour s'intéresser à l'écran, surtout que Noé déploie les mêmes astuces habituelles : même photo rouge-verte au néon, même caméra hyper-fluide qui tournoie sur un perso avançant de dos, mêmes scènes faites pour choquer du bourgeois (qui n'ira jamais voir son film), mêmes dialogues improvisés qui auraient mieux fait de ne pas l'être, même générique ultra stylisé, pour finir sur un climax tout rouge et une caméra à l'envers parce que Noé, tout ça pour une histoire à la con remplie de 20 gus qui ne savent plus ouvrir une porte.
Tu crois que c'est fini.
Petit troll sur le gosse.
Et là enfin c'est fini.
Ah mais je suis complètement d'accord sur cette première partie. Je la trouve immonde. Lorsque je parle de la tension efficace, c'est après le générique et le Gaspar Noé écrit dans 5 polices différentes. Modestie quand tu nous tiens.
Après, je dois avouer qu'après ce générique au milieu du film, j'ai arrêté. J'en avais vraiment marre, je trouvais ça creux et nul. Et puis j'ai lu les critiques et j'ai compris que dans la suite arrivait véritablement "l'intrigue". Quelques heures plus tard, j'ai repris là où j'avais laissé. Peut-être pour ça que j'ai trouvé que c'était efficace, j'étais refroidi du début.
D'ailleurs, je ne comprends pas les critiques qui trouvent une utilité dans cette première partie et qui trouvent que les personnages sont bien écrits et bien développés.
tenia a dit
le 15/07/2019 à 17:08
:

Son film, il l'a déjà fait 3 fois.
C'est pas du toujours plus, c'est du toujours la même chose, le même plat de pâtes mais comme il change la sauce, il se dit "c'est plus du tout pareil".
Ce n'est pas moi qui vais te contredire là-dessus.

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