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Three Billboards Outside Ebbing, Missouri (2017)
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Genre :
Drama
Durée : 115 min
Sortie le :
17/01/2018 (France)
01/12/2017 (États-Unis)
Réalisé par Martin McDonagh
Écrit par Martin McDonagh
Après des mois sans que l’enquête sur la mort de sa fille ait avancé, Mildred Hayes prend les choses en main, affichant un message controversé visant le très respecté chef de la police sur trois grands panneaux à l’entrée de leur ville.
Academy Conversations: Three Billboards Outside Ebbing, Missouri
Sam Rockwell wins Best Supporting Actor
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Casting :
Mildred Hayes :
Bill Willoughby :
Jason Dixon :
Robbie Hayes :
Anne Willoughby :
+
Suite du casting
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Discussion (Attention, SPOILERS !):
Pages : 12
Message n° 4261083, posté à 22:07 le 15/01/2018  
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FP Unchained
Quel putain d'immense film.

--
J'AIME FINALLY

Holding out for a hero ?
Message n° 4261312, posté à 22:11 le 18/01/2018  
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Lefoufurieux
J'ai hâte.

--
"You shake that hand,
you meet new friends,
you tie some yarn
and that's how you do the Scarn !"
Message n° 4261313, posté à 22:17 le 18/01/2018  
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FP Unchained
Je suis un très grand fan de In Bruges, dont je ne me suis jamais lassé, et dont je n'attendais absolument rien, et un grand détracteur de 7 Psychopaths, que j'attendais comme le Messie, qui m'avait beaucoup déçu, et qui m'insupporte un poil moins aujourd'hui, bien qu'étant infiniment inférieur à son premier film.
Pourtant, bien que très décevant, 7 Psychopaths prouvait quelque chose d'assez important : McDonagh est probablement un futur auteur. Il ne se contentait pas de piocher chez les idoles évidentes des années 90, les Coen et QT en tête, il reproduisait des choses qu'il avait faites dans son premier film et créait des personnages qu'on pouvait presque, à l'époque, appeler "à la McDonagh".
Aujourd'hui, on peut vraiment le faire. Ce troisième film est définitivement la naissance de l'auteur McDonagh et de ses personnages.
Ses personnages, et parfois ses histoires, sont des clichés ambulants, dont les premiers traits que le spectateur peut apercevoir sont quasiment vulgaires tant ils manquent de subtilité. On pourrait même penser que c'est écrit à la truelle.
Et, à l'instar de la fusillade d'In Bruges, moment de cinéma magnifique, McDonagh détruit ces clichés, les déconstruit, pour mieux les transcender.
3 Billboards, c'est 2h de ça. 3 Billboards, c'est 3 personnages principaux écrits avec une humanité très belle, et des personnages secondaires écrits avec le même soin.
McDonagh ne brille même pas par sa réalisation (malgré une photographie parfois très belle et une excellente musique tout droit sortie des Coen) ni même par son intrigue, où, pourtant, il ne cesse de nous surprendre, de nous amener là où on ne penserait pas aller, et de casser nos espérances. McDonagh brille par ses magnifiques personnages. Et lorsqu'arrive la fin, qu'arrive cette fin, on le comprend vraiment.
Comme je l'avais dit pour Comancheria, faire du cinéma, c'est simple. Le scénario est secondaire dans un film, tant que tes personnages sont bien écrits. Même la réalisation peut être secondaire, tant que tu te mets pas à filmer avec ton anus. Si tes personnages sont bien écrits, tout va aller pour le mieux.
Et avoir pu assister aux quelques mois de ces trois personnages nous fait alors nous dire que putain, ça c'est du cinéma, et ça, c'est un immense film.

--
J'AIME FINALLY

Holding out for a hero ?
*édité à 22:18 le 18/01/2018
Message n° 4261318, posté par niteowl à 23:25 le 18/01/2018
Message sous votre seuil (Afficher quand même)
Message n° 4261348, posté à 11:35 le 19/01/2018  
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FP Unchained
niteowl a dit
le 18/01/2018 à 23:25
:

un futur auteur ?????????? il écrivait des pièces de théâtre que tu étais certainement encore en couches culottes... laugh
Tu sais qu'un auteur au cinéma, c'est autre chose qu'un auteur de théâtre, ou qu'un auteur tout court ?
Non parce que sinon, demain, Houellebecq fait un film et sera direct un auteur de cinéma ?

--
J'AIME FINALLY

Holding out for a hero ?
Message n° 4261350, posté à 12:20 le 19/01/2018  
+1.00
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homereb
FP Unchained a dit
le 19/01/2018 à 11:35
:

Non parce que sinon, demain, Houellebecq fait un film et sera direct un auteur de cinéma ?
Il l'a déjà fait je crois.

--
I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 4261351, posté à 12:31 le 19/01/2018  
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niteowl
FP Unchained a dit
le 19/01/2018 à 11:35
:

Tu sais qu'un auteur au cinéma, c'est autre chose qu'un auteur de théâtre, ou qu'un auteur tout court ?
je ne me serais pas permis cette remarque si tu n'avais pas passé 75% de ton post à nous signifier qu'il n'est clairement pas un réalisateur, pour résumer. l'essentiel c'est de bien écrire ses personnages, as-tu dit. je regrette, mais pour moi, ça, il sait déjà le faire. mais j'ai lu plusieurs de ses pièces, à défaut de les avoir vues, c'est peut-être là la différence entre nous.
je n'ai pas aimé ta condescendance vis-à-vis de ses talents d'auteur, quel que soit le domaine dans lequel ils s'exercent. tu n'as pas affaire à un petit scribouillard qui a craché un scénar un soir de biture avec des potes.

Message n° 4261352, posté à 12:31 le 19/01/2018  
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niteowl
et puis franchement, qualifier houellebecq d'auteur, ça pue du cul. maf

Message n° 4261356, posté à 13:02 le 19/01/2018  
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FP Unchained
homereb a dit
le 19/01/2018 à 12:20
:

Il l'a déjà fait je crois.
Indeed, en 2008, je viens de voir. Je pensais qu'il n'avait été qu'acteur. Mais...
niteowl a dit
le 19/01/2018 à 12:31
:

et puis franchement, qualifier houellebecq d'auteur, ça pue du cul. maf
... c'est le premier qui m'est venu.
niteowl a dit
le 19/01/2018 à 12:31
:

je ne me serais pas permis cette remarque si tu n'avais pas passé 75% de ton post à nous signifier qu'il n'est clairement pas un réalisateur, pour résumer. l'essentiel c'est de bien écrire ses personnages, as-tu dit. je regrette, mais pour moi, ça, il sait déjà le faire. mais j'ai lu plusieurs de ses pièces, à défaut de les avoir vues, c'est peut-être là la différence entre nous.
A quel moment j'ai dit que ce n'était pas un réalisateur ? Entre "ne pas briller par sa réalisation" et "ne pas être un réalisateur", y a quand même un sacré abysse, non ? Surtout pour un mec sur qui je me la touche depuis 10 ans et pour qui je viens d'encenser absolument tout ce qu'il apportait au cinéma depuis.
niteowl a dit
le 19/01/2018 à 12:31
:

je n'ai pas aimé ta condescendance vis-à-vis de ses talents d'auteur, quel que soit le domaine dans lequel ils s'exercent. tu n'as pas affaire à un petit scribouillard qui a craché un scénar un soir de biture avec des potes.
Condescendance ? Mais t'es complètement malade.
Ce n'est pas de ma faute si tu confonds tout et ne sais pas ce qu'est un auteur au cinéma.
Tiens, en voilà, de la condescendance.

--
J'AIME FINALLY

Holding out for a hero ?
Message n° 4261357, posté à 13:43 le 19/01/2018  
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Medieval
niteowl a dit
le 19/01/2018 à 12:31
:

et puis franchement, qualifier houellebecq d'auteur, ça pue du cul. maf
Blasphème. Il a écrit et écrira encore des livres majeurs (pas tous, c'est vrai) comme La Carte et le Territoire, L'Extension du Domaine de la Lutte ou encore Les Particules Élémentaires. Il a du style et, ce qui ne gâte rien, il a de l'humour. À part Modiano, Le Clezio et peut-être Annie Ernaux, tu vois qui comme plus grand auteur français vivant autre que Houellebecq ? Je suis curieux.

--
"Un peuple n'a qu'un ennemi dangereux, c'est son gouvernement."
Saint-Just
*édité à 18:45 le 19/01/2018
Message n° 4261375, posté à 18:58 le 19/01/2018  
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niteowl
Medieval a dit
le 19/01/2018 à 13:43
:

Blasphème. Il a écrit et écrira encore des livres majeurs (pas tous, c'est vrai) comme La Carte et le Territoire, L'Extension du Domaine de la Lutte ou encore Les Particules Élémentaires. Il a du style et, ce qui ne gâte rien, il a de l'humour. À part Modiano, Le Clezio et peut-être Annie Ernaux, tu vois qui comme plus grand auteur français vivant autre que Houellebecq ? Je suis curieux.
je n'en sais rien. j'ai juste dit ça pour faire chier fp unchained, sincèrement j'en ai rien à carrer de houellebecq ni de sa place au panthéon contemporain. pour tout t'avouer je lis proportionnellement très très peu d'auteurs français.

Message n° 4261376, posté à 19:05 le 19/01/2018  
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niteowl
FP Unchained a dit
le 19/01/2018 à 13:02
:

Condescendance ? Mais t'es complètement malade.
c'est phénoménal ici. beaucoup semblent incapables de s'exprimer sans insulter. et tu veux que j'accorde du crédit à ton "savoir" ? (dont tu n'as aucunement fait la preuve, car en des dizaines de lignes tu ne m'as toujours pas expliqué ce que visiblement j'ignore).

Message n° 4261384, posté à 19:53 le 19/01/2018  
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Gan
Oh bah... Niteowl a supprimé son compte.
Ça, ça me chagrine énormément.
Si quelqu'un a un contact direct avec elle, merci de le lui dire.
Message n° 4261389, posté à 20:39 le 19/01/2018  
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Batefer
Il va bientôt plus rester personne...
J'ai beaucoup aimé le film même si plusieurs choses me gênent un peu au niveau de l'écriture des personnages et de certaines situations. Je me suis souvent dit que c'était surécrit, certains dialogues ne sonnent vraiment pas justes. On place des références et des bons mots dans la bouche de personnages pour qui ça ne colle pas. C'est un peu comme si Aaron Sorkin se piquait d'écrire un drama chez les rednecks.
Le film est rempli de fausses pistes quant à la suite, c'est bien mais c'est un peu de l'écriture de petit malin, de scénariste qui induit en erreur ses spectateurs pour le plaisir, et certaines scènes font du coup un peu l'effet d'être posées là sans vraiment de liant entre elles.
Par exemple, le nouveau chef de la police débarque comme un cheveu sur la soupe, évidemment c'est un Noir au milieu des bouseux, on s'attend à ce qu'il reprenne l'enquête et pas du tout. Dixon brutalise deux innocents et il est seulement viré de la police ? Aucune plainte contre lui ? Mildred fout le feu au commissariat d'une manière aussi gratuite que futile et aucune enquête n'est menée là-dessus. Le changement de personnalité de Dixon est bien trop soudain pour être crédible... On va dire que je chipote mais additionné tout ça m'a semblé "bizarre", pas réaliste pour un clou alors que le propos de base l'est assez largement (on pourrait croire à une histoire vraie, au départ).
La fin est aussi en queue de poisson, mais au moins on ne tombe pas dans le cliché du coupable trouvé au dernier moment. Je suis un peu resté sur ma faim mais je comprends. En revanche la scène où le sale type vient menacer Mildred dans son magasin n'a à peu près aucun sens dès qu'on apprend que ce n'est pas lui : le pourquoi de cette scène n'a de sens qu'en tant que fausse piste, comme je dis plus haut, mais n'en a pas tellement dans l'histoire elle-même.
Mais passé ces facilités d'écriture qui m'ont légèrement sorti du film, c'est du très bon, j'ai ri et souri franchement à de nombreuses occasions, et été sincèrement ému à d'autres, c'est du bel ouvrage.
Et surtout, car c'est le grand atout du film, les acteurs sont quasiment tous fantastiques, Frances McDormand n'a évidemment pas volé son Globe et mériterait un Oscar, mais pour le supporting role, à choisir je l'aurais donné à Woody Harrelson plutôt qu'à Sam Rockwell. Il m'a encore bluffé après sa composition dans La Planète des Singes dans un rôle très différent, il a un milieu de carrière assez impressionnant.
Je me rends compte que j'ai été très négatif mais je chipote surtout, c'est un excellent film à voir absolument.

--
je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 4261394, posté à 22:26 le 19/01/2018  
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homereb
Medieval a dit
le 19/01/2018 à 13:43
:

Blasphème. Il a écrit et écrira encore des livres majeurs (pas tous, c'est vrai) comme La Carte et le Territoire, L'Extension du Domaine de la Lutte ou encore Les Particules Élémentaires. Il a du style et, ce qui ne gâte rien, il a de l'humour. À part Modiano, Le Clezio et peut-être Annie Ernaux, tu vois qui comme plus grand auteur français vivant autre que Houellebecq ? Je suis curieux.
Laisse tranquille nos écrivains de droite, merci. Tu es bien prié de le détester.

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I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 4261448, posté à 19:26 le 20/01/2018  
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FP Unchained
niteowl a dit
le 19/01/2018 à 19:05
:

c'est phénoménal ici. beaucoup semblent incapables de s'exprimer sans insulter. et tu veux que j'accorde du crédit à ton "savoir" ? (dont tu n'as aucunement fait la preuve, car en des dizaines de lignes tu ne m'as toujours pas expliqué ce que visiblement j'ignore).
C'est génial, je peux même pas répondre que tu me parles de condescendance et d'insulte après un
niteowl a dit
le 18/01/2018 à 23:25
:

un futur auteur ?????????? il écrivait des pièces de théâtre que tu étais certainement encore en couches culottes... laugh
Mais bref.
Batefer a dit
le 19/01/2018 à 20:39
:

J'ai beaucoup aimé le film même si plusieurs choses me gênent un peu au niveau de l'écriture des personnages et de certaines situations. Je me suis souvent dit que c'était surécrit, certains dialogues ne sonnent vraiment pas justes. On place des références et des bons mots dans la bouche de personnages pour qui ça ne colle pas. C'est un peu comme si Aaron Sorkin se piquait d'écrire un drama chez les rednecks.
Tu penses à quoi ?
Batefer a dit
le 19/01/2018 à 20:39
:

Par exemple, le nouveau chef de la police débarque comme un cheveu sur la soupe, évidemment c'est un Noir au milieu des bouseux, on s'attend à ce qu'il reprenne l'enquête et pas du tout. Dixon brutalise deux innocents et il est seulement viré de la police ? Aucune plainte contre lui ? Mildred fout le feu au commissariat d'une manière aussi gratuite que futile et aucune enquête n'est menée là-dessus. Le changement de personnalité de Dixon est bien trop soudain pour être crédible... On va dire que je chipote mais additionné tout ça m'a semblé "bizarre", pas réaliste pour un clou alors que le propos de base l'est assez largement (on pourrait croire à une histoire vraie, au départ).
Qu'il soit noir, je l'ai juste vu comme une blague. Qu'il ne reprenne pas l'enquête, en soi, elle stagnait depuis des mois, et ils l'avaient tous abandonnée. Mais pour Dixon, ouais, vraiment pas compris qu'il ne soit pas poursuivi... Mais je ne partage pas ton avis sur son changement.

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J'AIME FINALLY

Holding out for a hero ?
Message n° 4261454, posté à 21:48 le 20/01/2018  
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Baje
Batefer a dit
le 19/01/2018 à 20:39
:

J'ai beaucoup aimé le film même si plusieurs choses me gênent un peu au niveau de l'écriture des personnages et de certaines situations. Je me suis souvent dit que c'était surécrit, certains dialogues ne sonnent vraiment pas justes. On place des références et des bons mots dans la bouche de personnages pour qui ça ne colle pas. C'est un peu comme si Aaron Sorkin se piquait d'écrire un drama chez les rednecks.
Je vois pas de quoi tu parles là. J'ai trouvé ça tout le temps juste, même quand le film change très brusquement d'ambiance.
Batefer a dit
le 19/01/2018 à 20:39
:

Par exemple, le nouveau chef de la police débarque comme un cheveu sur la soupe, évidemment c'est un Noir au milieu des bouseux, on s'attend à ce qu'il reprenne l'enquête et pas du tout. Dixon brutalise deux innocents et il est seulement viré de la police ? Aucune plainte contre lui ? Mildred fout le feu au commissariat d'une manière aussi gratuite que futile et aucune enquête n'est menée là-dessus. Le changement de personnalité de Dixon est bien trop soudain pour être crédible... On va dire que je chipote mais additionné tout ça m'a semblé "bizarre", pas réaliste pour un clou alors que le propos de base l'est assez largement (on pourrait croire à une histoire vraie, au départ).
De 1., la blague est énorme. J'ai explosé de rire en voyant le type devant le commissariat juste après qu'un sale type raciste vient de démonter un blanc en faisant référence explicite à son racisme.
Ensuite, je trouve son changement de comportement bien fichu. Ça colle bien au perso, à sa relation néfaste avec sa mère, à sa relation avec son boss etc.

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Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 4261461, posté à 03:38 le 21/01/2018  
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Batefer
Ils ont tous un sens de la répartie qui n'est pas naturel, surtout quand ils sont dépeints comme des bouseux. Par exemple la réplique de Dixon au début sur "c'était une question, pas une insulte" en référence aux panneaux. Ou son premier dialogue avec le nouveau chef Noir. Ou tout le discours sur les gangs que Mildred sort au révérend, qui fait tout sauf improvisé sur le moment.
Il y a aussi, dans l'autre sens en quelque sorte, le forçage sur la petite amie de l'ex-mari avec l'histoire du marque-page notamment, ou même de son nouvel emploi qu'elle explique de manière interminable. Et le personnage de Peter Dinklage qui demande si elle a bien prononcé un certain mot compliqué, c'est du dialogue sorkinien pur jus.
Et puis donc il y a les facilités d'écriture comme je disais, les coïncidences un peu trop grosses pour être honnêtes, comme le fait que le chef Willoughby parle dans sa lettre de meurtriers qui racontent leur crime dans un bar soit exactement ce qui se passe à la fin, ou que Dixon et Red se retrouvent dans la même chambre d'hôpital, ce genre de détails.
Baje a dit
le 20/01/2018 à 21:48
:

Ensuite, je trouve son changement de comportement bien fichu. Ça colle bien au perso, à sa relation néfaste avec sa mère, à sa relation avec son boss etc.
Le personnage est bien je ne dis pas, la scène la plus émouvante du film est peut-être celle où il apprend la mort de son boss et où il pleure dans les toilettes. Mais il passe quand même de bouseux raciste alcoolique et incompétent à repenti intègre, courageux et compréhensif (envers Mildred qui l'a brûlé, même si j'ai beaucoup aimé la réponse qu'il lui fait à ce sujet) en un arc un poil trop précipité pour être crédible.

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je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 4261506, posté à 21:38 le 21/01/2018  
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bonakor
Je devais y aller. j'étais pas chaud, depuis vous et NoCiné, le podcast ciné de Binge, m'avez bien hypé. J'irai cette semaine

--
«Que deviennent les rêves qui se brisent ?
— Les rêves ne se brisent pas.
— Que deviennent les rêves qui se brisent ?
— Le terreau des rêves à venir.
Message n° 4261601, posté à 01:27 le 23/01/2018  
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FP Unchained
Batefer a dit
le 21/01/2018 à 03:38
:

Et puis donc il y a les facilités d'écriture comme je disais, les coïncidences un peu trop grosses pour être honnêtes, comme le fait que le chef Willoughby parle dans sa lettre de meurtriers qui racontent leur crime dans un bar soit exactement ce qui se passe à la fin, ou que Dixon et Red se retrouvent dans la même chambre d'hôpital, ce genre de détails.
Il en parle pas à Mildred sur la balançoire, plutôt ?
Pardon, je veux chipoter comme toi.
Pour la chambre d'hôpital, c'est un tout petit patelin, je suis sûr que c'est la seule chambre dispo.
Batefer a dit
le 21/01/2018 à 03:38
:

Le personnage est bien je ne dis pas, la scène la plus émouvante du film est peut-être celle où il apprend la mort de son boss et où il pleure dans les toilettes. Mais il passe quand même de bouseux raciste alcoolique et incompétent à repenti intègre, courageux et compréhensif (envers Mildred qui l'a brûlé, même si j'ai beaucoup aimé la réponse qu'il lui fait à ce sujet) en un arc un poil trop précipité pour être crédible.
Son mentor, sa figure paternelle, meurt et dans ses derniers mots, lui demande de changer. Puis il brûle. Et il perd son boulot. Moi aussi ça m'aurait fait un truc.
Pour ce que je cite pas, je suis d'accord, mais personnellement, ça ne m'a pas choqué.

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J'AIME FINALLY

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